WellahCvrais
A tout jamais
Lété arrive. Les vacanciers algériens vont devoir choisir rapidement leurs destinations. En raison du Ramadan qui commence début août, la période des vacances est réduite au mois de juillet. Contrairement aux années précédentes, la Tunisie ne figure pas dans le top 3 des destinations préférées des Algériens cette année, selon des agences de tourisme et de voyage. « La Turquie est très demandée. Elle est en tête. Les tarifs sont bons. Ils commencent à 90 000 dinars par semaine, hôtel, transport, visa compris », explique ainsi Belhadj Mustapha Nadir, PDG du groupe Numidia Travel services.
La Turquie est suivie cette année par le Maroc. La détente dans les relations politiques entre les deux pays semble encourager les touristes algériens à se rendre chez leur voisin de louest. Seul obstacle : la fermeture de la frontière terrestre algéro‑marocaine va empêcher de nombreuses familles algériennes de visiter le Maroc en voiture. « Le Maroc est légèrement moins cher que la Turquie, avec des séjours qui commencent à 65 000 dinars par semaine dans un hôtel 4 étoiles », ajoute M. Belhadj.
Boudée par les touristes algériens en raison de lagression de léquipe nationale de football par des supporters au Caire en novembre 2009, lÉgypte commence à revenir dans les offres des agences de voyage. La plus grande inconnue réside toutefois dans la Tunisie. Les deux millions de touristes algériens qui visitaient régulièrement ce pays durant les précédentes années vont‑ils y aller cette année ? « La Tunisie est actuellement en stand by. Mais nous prévoyons un véritable rush des touristes algériens à partir de juillet pour deux raisons. Les prix très compétitifs et la saturation des autres destinations notamment la Turquie », estime M. Belhadj.
Le départ du dictateur Ben Ali chassé par la révolution du Jasmin a plongé la Tunisie dans linstabilité politique et économique et affecté le secteur du tourisme, principale source de devises du pays. Du coup, les touristes algériens appréhendent la situation sécuritaire et hésitent à y passer leurs vacances. LOffice national de tourisme tunisien la compris : il vient de lancer une nouvelle campagne publicitaire en Algérie pour vanter la destination Tunisie.
Tsa
La Turquie est suivie cette année par le Maroc. La détente dans les relations politiques entre les deux pays semble encourager les touristes algériens à se rendre chez leur voisin de louest. Seul obstacle : la fermeture de la frontière terrestre algéro‑marocaine va empêcher de nombreuses familles algériennes de visiter le Maroc en voiture. « Le Maroc est légèrement moins cher que la Turquie, avec des séjours qui commencent à 65 000 dinars par semaine dans un hôtel 4 étoiles », ajoute M. Belhadj.
Boudée par les touristes algériens en raison de lagression de léquipe nationale de football par des supporters au Caire en novembre 2009, lÉgypte commence à revenir dans les offres des agences de voyage. La plus grande inconnue réside toutefois dans la Tunisie. Les deux millions de touristes algériens qui visitaient régulièrement ce pays durant les précédentes années vont‑ils y aller cette année ? « La Tunisie est actuellement en stand by. Mais nous prévoyons un véritable rush des touristes algériens à partir de juillet pour deux raisons. Les prix très compétitifs et la saturation des autres destinations notamment la Turquie », estime M. Belhadj.
Le départ du dictateur Ben Ali chassé par la révolution du Jasmin a plongé la Tunisie dans linstabilité politique et économique et affecté le secteur du tourisme, principale source de devises du pays. Du coup, les touristes algériens appréhendent la situation sécuritaire et hésitent à y passer leurs vacances. LOffice national de tourisme tunisien la compris : il vient de lancer une nouvelle campagne publicitaire en Algérie pour vanter la destination Tunisie.
Tsa
