L'AFP a invoqué la sécurité de ses équipes dans les pays musulmans pour refuser de signer la lettre de soutien
Depuis le matin de ce mercredi 23 septembre, une tribune collective en forme de lettre ouverte aux citoyens français est co-publiée par un très large nombre de rédactions, dont celle de Marianne.
Le texte appelle à "défendre la liberté" alors que de nombreux médias "sont ouvertement désignés comme cibles par des organisations terroristes internationales", ou victimes de pressions de la part d'Etats.
Il exprime également toute sa solidarité avec Charlie Hebdo, tragiquement endeuillé en janvier 2015 par un attentat islamiste dont le procès est en cours.
Le contexte de ces derniers jours, qui a vu Marika Bret, la DRH de Charlie, être exfiltrée de son domicile après avoir reçu des menaces, ou encore le célèbre présentateur télé Cyril Hanouna mépriser la liberté d'expression en se livrant à des amalgames honteux, semble renforcer l'urgence de l'appel.
Colère du syndicat de journalistes de l'AFP
Un nom emblématique manque pourtant à la liste des signataires du texte : celui de la prestigieuse Agence France Presse (AFP), qui fournit en dépêches et en informations des médias du monde entier.
La décision de l'AFP, pourtant sollicitée par Charlie Hebdo, de ne pas s'associer à cet appel en défense de la liberté d'expression déclenche des remous à l'intérieur-même de l'agence : le Syndicat national des journalistes (SNJ) de l'AFP a publié un communiqué
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Depuis le matin de ce mercredi 23 septembre, une tribune collective en forme de lettre ouverte aux citoyens français est co-publiée par un très large nombre de rédactions, dont celle de Marianne.
Le texte appelle à "défendre la liberté" alors que de nombreux médias "sont ouvertement désignés comme cibles par des organisations terroristes internationales", ou victimes de pressions de la part d'Etats.
Il exprime également toute sa solidarité avec Charlie Hebdo, tragiquement endeuillé en janvier 2015 par un attentat islamiste dont le procès est en cours.
Le contexte de ces derniers jours, qui a vu Marika Bret, la DRH de Charlie, être exfiltrée de son domicile après avoir reçu des menaces, ou encore le célèbre présentateur télé Cyril Hanouna mépriser la liberté d'expression en se livrant à des amalgames honteux, semble renforcer l'urgence de l'appel.
Colère du syndicat de journalistes de l'AFP
Un nom emblématique manque pourtant à la liste des signataires du texte : celui de la prestigieuse Agence France Presse (AFP), qui fournit en dépêches et en informations des médias du monde entier.
La décision de l'AFP, pourtant sollicitée par Charlie Hebdo, de ne pas s'associer à cet appel en défense de la liberté d'expression déclenche des remous à l'intérieur-même de l'agence : le Syndicat national des journalistes (SNJ) de l'AFP a publié un communiqué
L'AFP refuse de signer la lettre ouverte de solidarité avec "Charlie Hebdo"
L'agence de presse justifie sa décision par la volonté de "ne pas en mettre [ses] équipes en danger dans des pays musulmans". Le syndicat SNJ de l'AFP a exprimé sa "consternation" face à cette "abdication".
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Charlie Hebdo : pourquoi l'AFP n'a pas signé la lettre de soutien au journal satirique
L'Agence France-Presse n'a pas souhaité s'associer à la lettre de soutien à Charlie Hebdo, de nouveau la cible de menaces après avoir republié les caricatures de Mahomet. La direction assure vouloir protéger ses journalistes en poste dans des pays musulmans où le blasphème est interdit. Mais en...
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