oui mais bon.
ce dicton n'a plus de valeur de nos jours.
À oui ? Alors si je comprend bien ton point, tu dis que le bonheur, avant, ne se mesurait pas de façon proportionnelle à l'argent, mais qu'aujourd'hui, pour connaître le taux de bonheur chez quelqu'un, on peut se servir de l'argent comme indicateur de comparaison ? C'est exactement ce que tu dis dans ton message ridicule. L'argent ne fait pas LE bonheur, ça veut dire qu'on ne mesure pas le bonheur avec l'argent comme indice. La plupart des gens biens nantis ne sont pas vraiment heureux. Je cite les cowboys fringants en disant: «L'effort sait faire apprécier le bon vin». La vie des riche est vide. Laisse moi te donner un exemple concret tiré d'André Comte-Sponville, «Le bonheur, désespérément», qui t'éclairera peut-être un peu, étant donné que par ta réplique non-réfléchie, tu me montre que tu as besoin d'un appui quelconque. Je te donne cet exemple: Quand tu es debout depuis 4 heures, tu te dis: Comme j'aimerais pouvoir m'assoir... Comme je serais bien si j'étais assis. Tu n'es donc pas heureux, car tu vis dans l'espérance de pouvoir t'asseoir, car tu n'es pas bien, et tu te dis: Je serais heureux si j'étais assis. Vous maintenant qui lisez ce message, vous ètes sans-doutes assis devant votre ordinateur. Vous dites-vous: Comme je suis heureux d'être assis? J'espère être assis encore dans 5 minutes ? Évidament, non. Pourquoi ? Car on ne peut désirer quelque-chose qu'on a déjà. On ne peut désirer sa propre maison: elle nous appartien déjà. On n'est jamais content de ce qu'on a car on a pas ce qu'on désire: On n'a que ce qu'on DÉSIRAIT avant de l'avoir. Une fois qu'on l'a, cette chose ne fait plus parti de nos désirs. Ce désir comblé, on est pas plus heureux, car le bonheur, c'est intérieur comme la liberté que j'ai expliqué plus haut. On remplace donc notre ancien désir par un autre désir. Pense tu donc que les riches se disent: Comme je suis content d'avoir de l'argent ? Bien sûr que non !!! Ils ont voulus, ils ont rêvé d'en avoir, et ils ont réussis, mais maintenant que le but est atteint, ils en cherchent un autre...
Ce n'est pas pour rien qu'au Québec, on est parmis les champions du monde en suicide... On vis sans cesse dans L'ESPOIR d'amméliorer notre situation avec des biens matériels, et notre société de surconsammation stupide nous pousse à ce train quotidien. Laisse moi t'expliquer où se trouve notre problème sociétal.
Dans notre société actuelle, je pense quune des plus grandes préoccupations du monde est datteindre le bonheur. On le cherche souvent dans les magasins et à la télévision ; on cherche le moyen à tout prix de latteindre. En lisant un peu sur lépicurisme, jen ai conclu que notre société actuelle ne nous rend pas plus heureux, mais bien au contraire : elle nous rend plus malheureux. Selon Épicure, « le bonheur est le but, le plaisir est le moyen ». Il existe trois catégories de plaisirs : « les plaisirs naturels et nécessaires [
] les plaisirs naturels mais non nécessaires [
] et les plaisirs ni naturels ni nécessaires. ». Selon Épicure, que je crois formellement, le troisième de ces plaisirs ne doit jamais être assouvi, car il napporte pas un bonheur « solide, authentique et stable ». Notre société prône justement le contraire. « Nous sommes chaque jour soumis à plus de sept mille messages publicitaires ». Toutes ces publicités à lexception de celles des entreprises humanitaires existent dans le but de créer un besoin de consommation de plaisirs non-naturels par la force. Les entreprises se battent pour le monopole de vente du bonheur matériel. Nous sommes sans cesse étouffés par des messages nous poussant vers la consommation de biens futiles qui ne donnent quun espoir de bonheur et qui coûtent surtout très cher. Cest pourquoi on cherche le bonheur dans une plus grosse télévision, un meilleur ordinateur, une plus grosse maison etc. Cette recherche du bonheur dans des biens de luxe entraîne un problème encore plus important : lendettement. Et oui, on nous apprend à payer plus tard et à acheter maintenant. Tu nas pas dargent ? Ce nest pas grave, tu nas quà commander une carte de crédit. Cest ce que notre société propose, vivre en même temps dans le luxe et lendettement. Paradoxal non ? Dans ce cercle vicieux de consommation ou lhumain est un capital qui profite aux entreprises et aux banques, lhomme ne pourra jamais être satisfait, car il ne pourra jamais combler le vide de sa vie avec des biens de consommation, car ce vide sélargi au même rythme que le progrès technique. Qui donc favorise ce cercle vicieux ? Bien sûr cest la société elle-même, qui est contrôlée par les entreprises privées. Cest pourquoi je pense que la société actuelle ne nous rend pas plus heureux, mais bien au contraire.
Donc, j'espère que tu comprends que l'argent ne fait pas le bonheur, l'argent sert à consommer, et consommer ne profite qu'aux entreprises. Les entreprises, elles, sont dans le même cercle: Ils consomment en débile mental avec tout les profits monstrueux qu'ils se font. Ils courrent après leur bonheur, comme nous, mais avec plus d'argent. Le problème reste le même, en occident, on a de la difficulté à être heureux