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Que cachait vraiment la Maison de la prévention et de la famille pilotée par la militante Sonia Imloul ? Au printemps 2014, alors que des dizaines de jeunes rejoignent la Syrie, Sonia Imloul ouvre une structure en Seine-Saint-Denis, avec l'appui du ministère de l'Intérieur. Objectif : offrir un soutien aux familles dont les enfants sont partis faire le djihad et mettre en oeuvre quelques techniques de désendoctrinement des jeunes en voie de radicalisation.Dans un livre intitulé Cellule de déradicalisation. Chronique d'une désillusion, aux éditions Michalon, Julien Revial, un ex-employé de la structure, raconte son expérience. Qui ne s'avère pas très reluisante... Selon L'Express, qui a lu l'ouvrage, Sonia Imloul se présente tantôt en juriste, tantôt en psychologue, tantôt en policière. Alors que la structure vient d'ouvrir et qu'elle en est à ses balbutiements, le défilé des médias commence. « Un mois après notre emménagement, nous avions déjà reçu cinq organes de presse et seulement deux familles », raconte Julien Revial.