salam a tous et a ttes
jpense que jvé surement me faire lincher comme d'habitude
voila je suis nouvel dans ce forum islam
jme posé une kestion l'avortement est-il haram et si non dans quel cas est_il autorisé?
même question pour la contraception
jfais un mémoire sur la contraception et l'IVG dans la population maghrébine en france (je l'ai casiment fini jdois le rendre dans un mois mais ca serai bien d'avoir des avis de la population général)
merci d'avances
Tout d'abord, il est nécessaire de rappeler que la vie du foetus, à l'instar de la vie humaine en général, est sacrée en Islam. A ce titre, elle se doit d'être gardée et protégée dans la mesure du possible. On peut se faire une idée de l'importance reconnue au foetus lorsqu'on considère le fait que la jurisprudence musulmane autorise à la femme qui est enceinte et qui craint pour la santé du futur bébé de ne pas jeûner durant le mois de Ramadhân (et de remplacer les jours ainsi manqués plus tard) ... alors que la pratique du jeûne du Ramadhân compte parmi les cinq piliers les plus connus de l'Islam...
Plus révélateur encore: A l'époque du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), une femme ("Al Ghâmidiya") était tombée enceinte après avoir commis l'adultère... Comme elle était venue se dénoncer devant le Prophète (sallallâhou alayhi wa sallam), celui-ci prit la décision d'appliquer la peine prévue, mais pas avant que la femme en question n'eut accouché et complété la période d'allaitement...
C'est pourquoi, comme le souligne Cheikh Qaradâwi r.a., la règle de base en Islam par rapport à l'avortement, c'est l'interdiction. Néanmoins, cette interdiction peut être plus ou moins sévère, en fonction des circonstances et surtout en fonction du moment où a lieu l'interruption de la grossesse... (Réf: "Fatâwa Mou'âsirah" - Volume 2 / Page 547)
L'avortement après l'insufflation de l'âme ("Nafkh our roûh"):
Dans un certain nombre de Hadiths authentiques où sont détaillés les différentes étapes du développement embryonnaire, le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) affirme que l'âme est insufflée ("nafkh our roûh") dans le ftus au terme du quatrième mois de grossesse (120 jours). 1
C'est justement en raison de ce genre de Hadiths que les savants musulmans considèrent unanimement que, passé la limite de quatre mois (120 jours), l'avortement est strictement interdit. Avorter dans un tel cas de figure est considéré comme étant un acte d'infanticide et est assimilé à un crime en Islam. Allâmah Ibné Taymiyyah r.a. écrit dans une de ses Fatâwa que cet acte relève du "wa'd" (enterrement d'un enfant vivant), à propos duquel Allah dit sur un ton d'avertissement dans le Qour'aane:
"Et lorsqu'on demandera à la fillette enterrée vivante , pour quel péché elle a été tuée".
(Sourate 81 - Versets 8/9)