L'avortement

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Cammix
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Pour ou contre le droit à l'avortement

  • Pour si situation particulière (viol, danger pour la mère ou malformation grave)

    Votes: 9 47.4%
  • Pour (jusqu'à la limite fixé par la loi)

    Votes: 9 47.4%
  • Contre

    Votes: 1 5.3%

  • Total des votants
    19
J'ignorais qu'il existait un débat dans lequel on devait être pour ou contre un avortement. L'avortement se discute à deux ou seule (quand le femme est seule face à sa maternité).
je pense que chacun est face à son destin. C'est bien facile d'être loin et de dire je suis pour ou contre. Y-a-t-il des personnes qui ont déjà vécu un avortement ici? Je peux vous assurer que ce n'est pas si simple et ça dépasse le simple pour ou contre.
 
Personnellement c'est un sujet qui me perd, j'ai vraiment dû mal avec une si grande permissivité, un sentiment de malaise..
Pourtant je suis le premier à défendre les femmes, mais voilà l'idée qu'un couple décide de mettre fin à une potentiel vie car l'ont égoïstement decidé, j'arrive pas à m'y faire du tout. Et les arguments sur la pauvreté me convaincs peu

Bonjour! :joueur:

En l’occurrence, c’est pas une vie potentielle. Le foetus est vivant, l’embryon est vivant, et l’ovule et le spermatozoïde est vivant. La vie est comme un flambeau qui se transmet sans interruption depuis 3 800 000 000 années! ;)

Le problème de l’avortement est qu’il revient à tuer un représentant de notre espèce.

En effet, le foetus est biologiquement humain : c’est pas une tortue, ni un lapin, ni une morue... et c’est pas davantage une partie du corps de la mère (comme le sont ses organes).

C’est pas non plus un être humain potentiel. Pas plus qu’un bébé par exemple. Le foetus EST un être humain, à une étape de sa vie. Même si on le voit pas. Par contre un ovule et un spermatozoïde, eux, sont bien des êtres humains potentiels, mais cela leur donne pas de « droits » particulier.

Tuer un représentant de notre espèce, traditionnellement on appelle cela un meurtre, à moins qu’il y ait des circonstances particulières, comme la légitime défense, une guerre défensive, un tyrannicide, ou l’application par l’État de la peine de mort là où c’est légal.

Et cela reste vrai même si on change le langage sur l’avortement, et qu’on essaie de parler d’interruption volontaire de grossesse, de contrôle des naissances ou de droits reproductifs... certains textes féministes abordent le problème de l’avortement comme si c’était essentiellement une lutte pour la liberté des femmes, sans même faire mention du foetus qui est tué et de son statut...

Et c’est pas non plus un conflit entre des droits équivalents qui reviennent à la femme et au foetus. Le foetus lutte pour sa survie. La femme enceinte a pas normalement sa vie menacée, même si on comprend que la grossesse est un grand fardeau. Pour neuf mois. Et que l’accouchement est très pénible.

Cela étant dit, on peut se demander si l’approche répressive est vraiment la meilleure solution pour réagir à ce problème humain. Ou si on devrait pas intervenir en amont (approche préventive, éducative et communautaire) et adopter des mesures sociales pour faciliter la vie des jeunes mères.
 
Il faudrai s'intéresser à l'historicité de ce hadith, il y a des avis divergents sur ce sujet en islam.
Et je m'intéresse pas forcément au point de vue religieux.
En tout cas personnellement je ne vois pas de différence entre avorter à 38 jours ou à 42 jours, il y a une part d'arbitraire..
Dans les premiers jours de sa vie un bébé n'a pas vraiment de conscience et les anciens (certains grecs) considéraient l'infanticide pas si condamnable. Pour moi c'est un peu flou le moment où ça devient un meurtre.

Ce que tu dis décris, les Anciens appelaient cela « l'exposition ». Quand dans un vieux texte, on parle d'un enfant qui a été « exposé », on veut dire en réalité qu'il a été abandonné par ses parents à une mort presque certaine. Bien sûr quelqu'un d'autre en principe avait le droit de recueillir l'enfant.

Ce sont les chrétiens qui ont mis fin à cette pratique, et cela est devenu le sens commun des sociétés occidentales, même après le déclin du christianisme.
 
absolument donc c'est quoi l'avortement face à cet horreur

C'est dur de juger à la place de l'enfant, et de l'adulte qu'il deviendra, si sa vie vaudra la peine d'être vécue.

On fait de simples suppositions. Bien entendu un tel enfant va beaucoup souffrir, mais sera-ce au point de regretter d'être né? Qui peut le dire sauf lui?

Et parfois à une étape de notre vie, on regrette d'être né, mais à une étape ultérieure, les choses s'améliorent, et on apprécie notre vie.

C'est pour ces raisons que l'éthique de l'avortement et l'éthique de l'euthanasie sont deux problèmes très différents.

Même dans les cas de malformation, c'est pas si évident que l'avortement est légitime. Le problème est moins la malformation de l'enfant que le regard des gens, je crois. La superficialité. J'ai connu un mec manchot il y a 10 ans, dont la mère avait pris de la thalidomide. Or, il était heureux de son existente et il faisait des études universitaires.
 
Dernière édition:
@Cammix ,j'ai oublié de préciser que pour mon cas personnel, je suis contre sauf en cas de malformation très sévère ou danger manifeste sur ma propre survie.

Pour le reste, il faut assumer à 100%, l'avortement pour moi est un recours exceptionnel, pas un truc faire pour me rendre la vie facile.

Mais voilà, le souci c'est que je ne peux pas faire de ma volonté une loi et si on fait un référendum, je vote "pour" à cause des différents cassos qui feraient mieux d'avorter.

Disons qu'il y a des gens tordus qu'il y aurait de bonnes raisons de stériliser, mais je doute que cela soit une pratique acceptable dans une démocratie. Cela est comparable à de l'eugénisme en fait.
 
Tu as tout à fait raison !

Parfois la grossesse n’est pas désirée mais la femme aime son enfant comme si elle l’avait désiré. Et c’est merveilleux ♥

Mais parfois aussi, la femme sait très bien que cet amour ne viendra jamais. Alors pourquoi mettre au monde un enfant pour le faire souffrir et le condamner à des troubles affectifs que personne ne saura jamais combler ?

Quand je disais « non-désiré », je pensais à ce second cas.

Elle peut mettre le nouveau-né en famille d'accueil, non?
 
Les anti-avortement « hardliners » disent que dans le cas où la femme a été violée, l'avortement est pas plus justifiable, parce qu'on ne répare pas un crime en commettant un autre crime : le foetus n'est pas celui qui a violé la femme; il ne partage pas la culpabilité du violeur.

Je comprends ce raisonnement, mais je le trouve dur à digérer. :desole:
 
De toute façon, que des mecs soient anti-avortement, cela me rend mal à l'aise, justement parce que c'est pas eux qui se débattront avec ce problème.

En espagnol il y a un proverbe du genre tiré du monde de la corrida. Le proverbe est : regarder les taureaux de derrière la barrière.

Et c'est cela justement. Il y a des mecs qui font des discours moralisateurs et culpabilisants à des femmes, et des femmes qui vivent parfois de grosses difficultés, alors que ces mecs sont dans le confort de leur vie et se satisfont de leur bonne conscience et de l'approbation de leur dieu.

Qu'il y ait des arguments contre l'avortement, oui il y en a. Mais il faut qu'il y ait des femmes qui se les approprient.
 
Disons qu'il y a des gens tordus qu'il y aurait de bonnes raisons de stériliser, mais je doute que cela soit une pratique acceptable dans une démocratie. Cela est comparable à de l'eugénisme en fait.

T'inquiète, je pensais à des choses pareilles mais le souci c'est que ça ne fait que renforcer les pratiques illégales de l'avortement et ça risque de partir en sucette parce que la personne qui décide pour ce genre d'actions pourrait très bien se tromper sur ton compte voire l'utiliser contre toi dès qu'il y a une perturbation au niveau de pouvoir...
 
Mais voilà, le souci c'est que je ne peux pas faire de ma volonté une loi et si on fait un référendum, je vote "pour" à cause des différents cassos qui feraient mieux d'avorter.
Je ne sais pas si tu penses ces inepties ou tu cherches à plaire aux fachos du forum ("c gagné ")
Tu ne sais pas ce que l avenir te réserve : quelle descendance t heritera ou de tes proches idem pour ceux que tu appelle cassos joli pied de nez de la part de ceux que tu méprises
 
C'est dur de juger à la place de l'enfant, et de l'adulte qu'il deviendra, si sa vie vaudra la peine d'être vécue.
ben ça reste le choix de l'adulte puisqu'elle devra avoir cette responsabilité de s'occupé de lui surtout devra lui apporté de l'affection un équilibre c'est important lui construire ça vie

On fait de simples suppositions. Bien entendu un tel enfant va beaucoup souffrir, mais sera-ce au point de regretter d'être né? Qui peut le dire sauf lui?
ben justement ils témoignent de leur souffrance

Et parfois à une étape de notre vie, on regrette d'être né, mais à une étape ultérieure, les choses s'améliorent, et on apprécie notre vie.
on est bien d'accord certains malgré un parcourt chaotique au début fini par sans sortir et puis d'autre malheureusement d'autres choisissent le suicide

pour moi l'avortement n'est pas une solutions mais un choix pour s'elles qui ne se sentent pas être capable de tenter l'aventure ou de faire souffrir un être humain qui n'est pas désiré
 
Je ne sais pas si tu penses ces inepties ou tu cherches à plaire aux fachos du forum ("c gagné ")
Tu ne sais pas ce que l avenir te réserve : quelle descendance t heritera ou de tes proches idem pour ceux que tu appelle cassos joli pied de nez de la part de ceux que tu méprises

Tu ne le sais pas non plus.
 
Elle peut mettre le nouveau-né en famille d'accueil, non?

Tu penses que grandir en sachant que ta mère biologique t'a abandonné à la naissance, qu'elle ne t'a pas aimé, ne t'aimera jamais, ne pas savoir d'où tu viens, être traîné de famille en famille dans l'espoir de re-trouver l'amour d'une mère, d'un père, d'une famille entière... c'est une bonne chose ?

Connais-tu l'état de l'aide sociale à l'enfance en France et dans le monde ? Moi un peu et je peux te dire que les enfants qui en sortent sont très loin d'être choyés et qu'ils ne deviennent que très rarement des adultes équilibrés...

Je pense que ces existences sont des drames.
Ces gens-là souffrent et ne trouveront jamais leur place.

Et un système comme celui du Maroc qui interdit l'avortement en est la preuve: les femmes cachent leur grossesse, accouchent clandestinement ou dans un hôpital puis abandonnent les enfants. Les orphelinats sont pleins. Les rues sont pleines d'enfants. Les enfants sont exploités encore aujourd'hui. Ce n'est pas ce que j'appelle "faire le bon choix".
 
Dernière édition:
Tu penses que grandir en sachant que ta mère biologique t'a abandonné à la naissance, qu'elle ne t'a pas aimé, ne t'aimera jamais, ne pas savoir d'où tu viens, être traîné de famille en famille dans l'espoir de re-trouver l'amour d'une mère, d'un père, d'une famille entière... c'est une bonne chose ?

Connais-tu l'état de l'aide sociale à l'enfance en France et dans le monde ? Moi un peu et je peux te dire que les enfants qui en sortent sont très loin d'être choyés et qu'ils ne deviennent que très rarement des adultes équilibrés...

Je pense que ces existences sont des drames.
Ces gens-là souffrent et ne trouveront jamais leur place.

Et un système comme celui du Maroc qui interdit l'avortement en est la preuve: les femmes cachent leur grossesse, accouchent clandestinement ou dans un hôpital puis abandonnent les enfants. Les orphelinats sont pleins. Les rues sont pleines d'enfants. Les enfants sont exploités encore aujourd'hui. Ce n'est pas ce que j'appelle "faire le bon choix".
Stp je peux te poser une question
 
Bonjour! :joueur:

En l’occurrence, c’est pas une vie potentielle. Le foetus est vivant, l’embryon est vivant, et l’ovule et le spermatozoïde est vivant. La vie est comme un flambeau qui se transmet sans interruption depuis 3 800 000 000 années! ;)

Le problème de l’avortement est qu’il revient à tuer un représentant de notre espèce.

En effet, le foetus est biologiquement humain : c’est pas une tortue, ni un lapin, ni une morue... et c’est pas davantage une partie du corps de la mère (comme le sont ses organes).

C’est pas non plus un être humain potentiel. Pas plus qu’un bébé par exemple. Le foetus EST un être humain, à une étape de sa vie. Même si on le voit pas. Par contre un ovule et un spermatozoïde, eux, sont bien des êtres humains potentiels, mais cela leur donne pas de « droits » particulier.

Tuer un représentant de notre espèce, traditionnellement on appelle cela un meurtre, à moins qu’il y ait des circonstances particulières, comme la légitime défense, une guerre défensive, un tyrannicide, ou l’application par l’État de la peine de mort là où c’est légal.

Et cela reste vrai même si on change le langage sur l’avortement, et qu’on essaie de parler d’interruption volontaire de grossesse, de contrôle des naissances ou de droits reproductifs... certains textes féministes abordent le problème de l’avortement comme si c’était essentiellement une lutte pour la liberté des femmes, sans même faire mention du foetus qui est tué et de son statut...

Et c’est pas non plus un conflit entre des droits équivalents qui reviennent à la femme et au foetus. Le foetus lutte pour sa survie. La femme enceinte a pas normalement sa vie menacée, même si on comprend que la grossesse est un grand fardeau. Pour neuf mois. Et que l’accouchement est très pénible.

Cela étant dit, on peut se demander si l’approche répressive est vraiment la meilleure solution pour réagir à ce problème humain. Ou si on devrait pas intervenir en amont (approche préventive, éducative et communautaire) et adopter des mesures sociales pour faciliter la vie des jeunes mères.
Bonjour :)
Je suis vraiment d'accord avec toi sur le principe, une definition objective de l'être humain doit nécessairement comprendre un foetus, et donc si on extrapole lui retiré la vie, c'est mettre fin à une vie humaine.
Mais l'avortement c'est un peu comme la consommation d'héroïne, c'est objectivement mauvais moralement mais ça existe et on peut pas totalement supprimer ces pratiques, donc vaut mieux peut etre la légaliser et surveiller et comme tu dis agir sur l'éducation et la prévention.
Par exemple, nous pourrions pousser les hommes à prendre comme les femmes des pilules contraceptive, ça réduirait beaucoup le nombre de grossessses indésirables.
On pourrait mettre en place des aides économiques pour jeune couples etc
Je pense pas qu'on puisse traiter les avortements comment on traite les homicides 🙃
Passes un bon week end ^^
 
Bonjour! :joueur:

En l’occurrence, c’est pas une vie potentielle. Le foetus est vivant, l’embryon est vivant, et l’ovule et le spermatozoïde est vivant. La vie est comme un flambeau qui se transmet sans interruption depuis 3 800 000 000 années! ;)

Le problème de l’avortement est qu’il revient à tuer un représentant de notre espèce.

En effet, le foetus est biologiquement humain : c’est pas une tortue, ni un lapin, ni une morue... et c’est pas davantage une partie du corps de la mère (comme le sont ses organes).

C’est pas non plus un être humain potentiel. Pas plus qu’un bébé par exemple. Le foetus EST un être humain, à une étape de sa vie. Même si on le voit pas. Par contre un ovule et un spermatozoïde, eux, sont bien des êtres humains potentiels, mais cela leur donne pas de « droits » particulier.

Tuer un représentant de notre espèce, traditionnellement on appelle cela un meurtre, à moins qu’il y ait des circonstances particulières, comme la légitime défense, une guerre défensive, un tyrannicide, ou l’application par l’État de la peine de mort là où c’est légal.

Et cela reste vrai même si on change le langage sur l’avortement, et qu’on essaie de parler d’interruption volontaire de grossesse, de contrôle des naissances ou de droits reproductifs... certains textes féministes abordent le problème de l’avortement comme si c’était essentiellement une lutte pour la liberté des femmes, sans même faire mention du foetus qui est tué et de son statut...

Et c’est pas non plus un conflit entre des droits équivalents qui reviennent à la femme et au foetus. Le foetus lutte pour sa survie. La femme enceinte a pas normalement sa vie menacée, même si on comprend que la grossesse est un grand fardeau. Pour neuf mois. Et que l’accouchement est très pénible.

Cela étant dit, on peut se demander si l’approche répressive est vraiment la meilleure solution pour réagir à ce problème humain. Ou si on devrait pas intervenir en amont (approche préventive, éducative et communautaire) et adopter des mesures sociales pour faciliter la vie des jeunes mères.
Joli plaidoyer anti avortement. On dirait un copié/collé d'un prêche des témoins de Jéhovah.
 
L'anniversaire


Souviens-toi il pleuvait sur ce train d’Amsterdam
Qui allait m’emporter voyageur sans bagage
Tu as lâché ma main et j’ai retenu mes larmes
Le chagrin m’attendait à la fin du voyage
Je revis cet instant dans la ville étrangère
La rue et l’escalier et cette femme en blanc
La porte s’est fermée et j’étais seule sur la Terre
Je ne peux pas oublier c’était il y a un an

Non non l’enfant non
Il n’a pas eu de prénom
Doux doux l’enfant doux
Il n’a pas eu de joujoux
Non non l’enfant non
Il n’a pas eu de prénom
Beau beau l’enfant beau
Il n’a pas eu de berceau

Depuis ce rendez-vous dans la ville étrangère
Mon cœur est une fleur transpercée par un clou
Chaque jour désormais semble un anniversaire
Et le train d’Amsterdam vient déchirer mes nuits
Je rêve à cet enfant et j’ai froid et j’ai honte
Je rêve à cet enfant dont je n’ai pas voulu
Si je ferme les yeux j’entends comme une ronde
C’était il y a un an je ne l’oublierai plus

Blond blond l’enfant blond
Il n’a pas eu de saisons
Adieu l’enfant Dieu
Il n’a pas eu de ciel bleu
Blond blond l’enfant blond
Il n’a pas eu de saisons
Dors dors l’enfant dors
Son berceau c’est mon remord
 
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