Nakame
VIB
Le blues des marocaines célibataires
Christelle Marot
CASABLANCA, 18 décembre (IPS) - (Infosud/Syfia) - Au Maroc, les femmes célibataires sont de plus en plus nombreuses, surtout dans la classe moyenne. Un nombre croissant de jeunes femmes, autonomes sur le plan financier, refusent de se plier au diktat de la norme sociale. Elles le vivent douloureusement.
"Le mariage à tout prix, non ! Et habiter seule, même si j’en ai les moyens, c’est impensable. Ma mère le prendrait mal (…. À 31 ans, célibataire, j’ai l’impression d’être une extraterrestre", confie Leila, jeune femme exigeante, qui travaille dans l’audit. Après ses études de droit à Paris, Leila, issue d’une famille aisée, est rentrée au Maroc il y a cinq ans. Le mariage, elle l’envisage avec un Marocain, musulman, pour des raisons culturelles, mais elle peine à trouver l’âme sœur. Ses échappatoires ? Des week-ends à l’étranger. Et une quasi-absence de vie amoureuse.
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Or, le mariage est en crise. Son âge moyen pour les femmes recule, de 24,3 ans en 1987 à 27,2 ans en 2007, selon une étude du Haut Commissariat au Plan (HCP), La femme marocaine en chiffres, publiée en octobre dernier. Le célibat se développe parmi les trentenaires ; il concerne 29 % des femmes de 30 à 34 ans (10 % en 87) et 18,9 % de la tranche des 35-39 ans (5,4 % en 1987).
http://www.ipsnouvelles.be/news.php?idnews=10108
Je trouve que cet article reflète bien la crise du mariage à la marocaine, une évolution des conditions de la femme marocaine à double tranchant
Christelle Marot
CASABLANCA, 18 décembre (IPS) - (Infosud/Syfia) - Au Maroc, les femmes célibataires sont de plus en plus nombreuses, surtout dans la classe moyenne. Un nombre croissant de jeunes femmes, autonomes sur le plan financier, refusent de se plier au diktat de la norme sociale. Elles le vivent douloureusement.
"Le mariage à tout prix, non ! Et habiter seule, même si j’en ai les moyens, c’est impensable. Ma mère le prendrait mal (…. À 31 ans, célibataire, j’ai l’impression d’être une extraterrestre", confie Leila, jeune femme exigeante, qui travaille dans l’audit. Après ses études de droit à Paris, Leila, issue d’une famille aisée, est rentrée au Maroc il y a cinq ans. Le mariage, elle l’envisage avec un Marocain, musulman, pour des raisons culturelles, mais elle peine à trouver l’âme sœur. Ses échappatoires ? Des week-ends à l’étranger. Et une quasi-absence de vie amoureuse.
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Or, le mariage est en crise. Son âge moyen pour les femmes recule, de 24,3 ans en 1987 à 27,2 ans en 2007, selon une étude du Haut Commissariat au Plan (HCP), La femme marocaine en chiffres, publiée en octobre dernier. Le célibat se développe parmi les trentenaires ; il concerne 29 % des femmes de 30 à 34 ans (10 % en 87) et 18,9 % de la tranche des 35-39 ans (5,4 % en 1987).
http://www.ipsnouvelles.be/news.php?idnews=10108
Je trouve que cet article reflète bien la crise du mariage à la marocaine, une évolution des conditions de la femme marocaine à double tranchant