La ville de Koupiansk, dans la région de Kharkov, a été laissée par l’armée russe fin septembre. Depuis quelques temps des nouvelles inquiétantes passent le mur du silence et laissent filtrer des informations concernant les répressions menées par le pouvoir atlantico-ukrainien contre la population, pour avoir osé vivre en harmonie avec la Russie. Sans oublier les pillages menés dans la ville par l’armée atlantico-ukrainienne, qui ressemble à s’y méprendre à une armée d’occupation. Après les fonctionnaires et les enseignants, la répression en arrive aux simples citoyens. Manifestement, l’accueil fourni par la population aux « libérateurs » n’était pas à la hauteur de leur propagande.
Les répressions dans les territoires repris par l’armée atlantico-ukrainienne sont violentes, nous en avons déjà parlé en ce qui concerne, notamment Kherson ou avant encore la région de
Kharkov. Depuis fin septembre, l’on pouvait penser que si le pouvoir atlantico-ukrainien voulait réellement reprendre la population et pas seulement les terres, il devait mettre fin aux répressions et, à l’inverse, faire en sorte de reconquérir cette population.
Manifestement, ils n’ont pas besoin des hommes, ils n’ont pas besoin d’un bon gouvernement, ils ont besoin du territoire, dans le cadre de la guerre globale menée contre la Russie. Le reste n’a aucune importance. La population doit le savoir – et se taire. Sinon, elle sera réprimée.
L’on apprend ainsi que, contre toute logique politique, les habitants de Koupiansk continuent à vivre dans la terreur. Un retraité va être « jugé » pour avoir organisé un match de foot lors de « l’occupation russe ». Je cite le média
Ukraina.ru, racontant pourquoi ce retraité de 65 ans a été arrêté le 20
décembre :
«
La police de la région de Kharkov a mis en accusation un habitant de Koupiansk, âgé de 65 ans. Il était directeur du stade de Sparta, où se déroulaient des compétitions et des cérémonies festives.
«
Le malfaiteur a organisé et contrôlé la tenue de matchs de football, de compétitions sur le territoire adjacent au stade, a embauché des employés pour l’entretien complexe de l’institution et a également organisé des événements culturels, avec des éléments de propagande », a déclaré la police ukrainienne dans un communiqué »
Ces menaces ne sont pas théoriques. Par exemple, Vladislav
Abdulla a été condamné à 5 ans de réclusion pour avoir accepté de diriger lors de la présence russe l’entreprise chargée des frais communaux dans la ville de Koupiansk. 5 ans de prison. Pour avoir « collaboré ». Cette modification du Code pénal ukrainien en avril, rend coupable de collaboration sur le fondement d’un nouvel article 111-2 toute personne, qui volontairement aide l’État-agresseur, son armée ou l’administration en portant atteinte à l’intérêt de l’Ukraine. Manifestement, organiser des match de foot entre désormais également dans cette catégorie … Et comme la photographie le montre, c’est un enquêteur spécial avec gilet en anglais (OTAN oblige) chargé des crimes de guerre, qui s’occupe de l’organisation de match de foot.