Cette semaine, au Paraguay, à l’occasion de la 19ème Commission intergouvernementale pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, l’Algérie a vu sa candidature pour l’inscription du «costume féminin de cérémonie dans le Grand Est de l’Algérie» être acceptée. Enfin une petite victoire pour ce pays qui cumule les revers et les fiascos, et on a presque envie de leur dire bravo et de les gratifier d’une petite tape dans le dos. On pourrait se laisser aller à ce petit geste amical n’était-ce cette fâcheuse manie de notre voisin qui consiste à vouloir, de façon obsessionnelle et maladive, faire feu de tout bois pour rendre le Maroc responsable de tous ses maux.
Dans le cas présent, cette victoire, que personne ne lui conteste d’ailleurs, concerne plus précisément l’inscription des savoir-faire associés à la confection et à la parure de la gandoura et de la melehfa. C’était d’ailleurs l’intitulé exact de la candidature du pays, qui n’a toutefois pas résisté à la tentative d’un tour de passe-passe. Ainsi, dans le dossier de candidature, axé donc autour de la gandoura et de la melehfa, s’est glissée une photo d’un caftan Ntaâ. Pour les connaisseurs, il s’agit d’un caftan en velours de soie, brodé au fil d’or de motifs floraux, avec pour élément de broderie principale la figure du paon, qui habille le bas de la tenue. C’est, depuis plusieurs siècles, alors que l’Algérie n’existait pas encore, un caftan typique de la ville de Fès. La chose est suffisamment documentée pour ne pas pouvoir être contestée. Mais impossible n’est pas algérien.
Ainsi donc, ce caftan s’est-il retrouvé associé à un patrimoine vestimentaire avec lequel il n’a rien à voir, témoignant au mieux d’un acte de sournoiserie assez infantile, au pire d’une méconnaissance totale de cet habit qui, s’il avait été considéré à sa juste valeur, aurait dû faire l’objet d’un dossier de candidature à lui seul, tant il surpasse, et de loin, la confection de la gandoura et de la melehfa.
Dans le cas présent, cette victoire, que personne ne lui conteste d’ailleurs, concerne plus précisément l’inscription des savoir-faire associés à la confection et à la parure de la gandoura et de la melehfa. C’était d’ailleurs l’intitulé exact de la candidature du pays, qui n’a toutefois pas résisté à la tentative d’un tour de passe-passe. Ainsi, dans le dossier de candidature, axé donc autour de la gandoura et de la melehfa, s’est glissée une photo d’un caftan Ntaâ. Pour les connaisseurs, il s’agit d’un caftan en velours de soie, brodé au fil d’or de motifs floraux, avec pour élément de broderie principale la figure du paon, qui habille le bas de la tenue. C’est, depuis plusieurs siècles, alors que l’Algérie n’existait pas encore, un caftan typique de la ville de Fès. La chose est suffisamment documentée pour ne pas pouvoir être contestée. Mais impossible n’est pas algérien.
Ainsi donc, ce caftan s’est-il retrouvé associé à un patrimoine vestimentaire avec lequel il n’a rien à voir, témoignant au mieux d’un acte de sournoiserie assez infantile, au pire d’une méconnaissance totale de cet habit qui, s’il avait été considéré à sa juste valeur, aurait dû faire l’objet d’un dossier de candidature à lui seul, tant il surpasse, et de loin, la confection de la gandoura et de la melehfa.