+ les preuves qui te font penser sa...stp
Bismillah,
Le royaume enchanté a aussi ses zones et ses hommes dombres. Au premier rang desquels Housni Benslimane, patron de la gendamerie et vrai maître du pays selon un ancien haut-gradé de lArmée Marocaine. Le livre de ce commandant à la retraite, Les officiers de sa majesté, sortira le 13 septembre prochain. Extraits.
Bakchich en a déjà fait état, les forces armées royales du Maroc ne tiennent pas la forme. Soldes misérables, corruption, gabegie, les bidasses du royaume enchanté sont presque à plaindre.
Certains vont jusquà sombrer dans lislamisme. En début de semaine, un petit ménage a été effectué. Quatre militaires, présumés membres dune cellules terroriste ont été mis aux arrêts. La soldatesque aurait préparé des attentats ciblés, des tracts et des armes ont été découverts. Il se murmure même que des camps dentraînements se cacheraient dans le coin. Un colonel-major a été licencié et la DST a connu une petite purge. Seuls rescapés, et principaux coupables de ce naufrage, les généraux.
Avec un peu de retard sur leurs confrères algériens, les étoilés marocains ont fait main basse sur le pouvoir et léconomie du pays. Une osituation qui a provoqué un phénomène unique dans lhistoire du royaume. Le 13 septembre prochain paraîtra chez Fayard Les officiers de sa majesté, livre-choc de Mahjoub Tobji, ancien commandant des forces armées royale. Abstraction faite des différentes raison décrire un tel opus (règlement de compte ? volonté réelle de changer les choses ?), reste à la lecture un ouvrage décryptant lhistoire militaire marocaine, indissociable de lévolution politique du pays.
Une sorte dOvni dans le paysage éditorial dont Bakchich dévoile lun des extraits les plus éloquents : la prise en main du pays et du Roi par le Général Housni Benslimane, véritable calife du royaume enchanté. Petite recette pour conquérir le Maroc sans que cela soit trop visible, méthode approuvée par Housni Benslimane :
« Cela fait une bonne vingtaine dannées, depuis lélimination dAhmed Dlimi, que Housni Benslimane occupe une place centrale sur léchiquier politique marocain. Mohammed VI, qui na pas au fond de raison de supporter cet autre pilier de lère hassanienne que Driss Basri, na toujours pas réussi -au moment où ces lignes sont écrites-, à sen débarrasser. Il sen est dailleurs ouvert à plusieurs de ces proches. Benslimane, Kadiri et Bennani, aura-t-il confié, ressemblent à un « plateau de table posé sur un trépied que je suis incapable de déplacer »
Etape 4 : senrichir en prolongeant la guerre au Sahara
« Ahmed Dlimi ayant fait du Sahara une affaire personnelle, jétais persuadé quaprès sa mort il serait mis fin dune manière ou dune autre à cette guerre. Trop de Marocains étaient morts, trop de sang avait coulé, et léconomie marocaine était littéralement saignée. Il nen fut rien. Les successeurs de Dlimi, quil sagisse de Benslimane ou dAziz Bennani, commandant de la zone sud, ont continué à offrir à lennemi, sur un plateau dargent, des morceaux entiers de nos lignes de défense, moyennant les mêmes trahisons et avec la même désinvolture quauparavant. Les successeurs de Dlimi ont manifestement su établir ou préserver des liens indispensables avec leurs homologues algériens de lautre côté de la frontière. La poursuite de la guerre jusquen 1991, puis le climat de « ni guerre, ni paix » qui prévaut au Sahara depuis cette date nont en effet servi les intérêts que dune poignée de généraux et de colonels algériens et marocains. Ceux-ci et un certain nombre de leurs subalternes profitent à fond de labsence de règlement et du maintien de dizaines de milliers dhommes dans cette zone dAfrique du Nord.
Un jour les historiens mettront aussi tous les incidents provoqués par ces officiers supérieurs corrompus afin dempêcher les tentatives de rapprochement esquissées par les responsables politiques de lun et lautre pays. On a assez dit que la sécurité militaire algérienne était le véritable détenteur du pouvoir à Alger ; on na malheureusement pas mesuré à quel point la monarchie marocaine est démunie face à sa propre hiérarchie militaire.
De son côté Benslimane nest pas en reste. Ses intérêts, notamment ceux quil a partagés, jusquen 2003, avec Abdelhak Kadiri, au sein de la société de pêche Kaben, sont considérables. La prévarication de nombreux généraux et officiers supérieurs marocains est si connue que la presse satirique a même parlé de « généraux de haute mer » en raison du grand nombre de bateaux de pêche que daucuns possédaient -Benslimane et Kadiri- ou possèdent encore. On comprend mieux pourquoi un règlement de paix et le rapatriement du gros des troupes marocaines dans le nord du pays auraient de funestes répercussions pour le patron de la gendarmerie et la nomenklatura militaire, qui verraient le montant de leurs rentes de guerre se réduire considérablement. Il y a aussi que, fixée au Sahara, larmée est plus facilement contrôlable et ne représente pas une menace directe. Avec la bénédiction de cette inquiétante hiérarchie, la guerre va donc se poursuivre avec son cortège de morts et de malheurs, même si de 1983, jusquau cessez-le-feu de 1991, on a constaté du côté du Polisario un certain essoufflement. (
) »
Etape 7 : « bien entourer » le nouveau roi avec des hommes veules : Laânigri, el-Majidi, El-Himma et au besoin court-circuiter Moulay Hicham
« Cependant lessentiel reste à faire : sassurer lisolement du jeune souverain qui, contrairement à son père, sintéresse à la situation de misère quendurent les Marocains. Malheureusement pour le monarque, les jeunes du nouveau cabinet royal sont passés au pressoir de Driss Bari et ont eu le temps de réaliser où se trouve le véritable pouvoir contre lequel ils ne peuvent rien, à moins de prendre sciemment le risque de perdre la vie dans quelque banal « accident de la circulation ». Sous le nouveau règne une menace se profile pour Benslimane en la personne du cousin germain du roi Moulay Hicham, bardé de diplômes, doté dune forte personnalité et difficilement manipulable-même auparavant avec son oncle Hassan II avec lequel il entretenait un étrange rapport fait daffection et de répulsions mêlés.
Pour écarter ce danger et mettre hors détat de nuire celui quune certain presse surnomme « le Prince rouge », Benslimane ninvente rien mais recourt à larme fatale au Maroc, celle du complot. Rapidement les rumeurs les plus pernicieuses se multiplient : le prince rencontrerait des officiers sensibles aux idées islamistes, mais aussi des gauchistes ; le prince ne serait pas daccord avec la succession au trône par primogéniture, etc. simultanément des agents de la DST suivent Moulay Hicham dans tous ses déplacements. Ses visiteurs sont harcelés et, pour certains, conduits dans les locaux de la police et interrogés. Ses amis sont menacés dans leurs emplois, parfois licenciés. Bref tous les moyens sont utilisés pour lui rendre la vie impossible et le couper définitivement du jeune roi. Moulay Hicham devra se résoudre à vivre pratiquement en exil, pour lessentiel aux Etats-Unis.
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) Benslimane, débarrassé du seul homme quil ne pouvait contrôler, et maîtrisant lensemble des services de renseignement, a pu mettre Mohammed VI en cage - une cage dorée certes mais une cage quand même.
Voila comment les révélations militaire marocain casse le mythe d'un roi au commande du pays. Les généraux algériens et marocains sont de mèches. Ceci explique la présence du général Belkheir au maroc. l'auteur explique que les généraux marocains dirigent le pays et mettent" le roi dans une cage doré". Ils ont utilisé m6 car il est le symbole de l'unité nationale. L'auteur dit aussi que le conflit du sahara a été volontairement bolqué pour s'enrichir. Bcp d'autres éléments sont à ma disposition. Je vais te préparer un petit dosseir avec toutes les sources nécessaires.