Le climat souffle le chaud et le froid

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Tharbat
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Fake, voir le documentaire que j'ai récemment posté pour plus de précisions :

http://www.bladi.info/356882-secret-nuages-science-changement-climatique/#post11903490

EDIT : pas vu qu'il avait été posté par Ctoulouse.
Le fake, c’est ce reportage de désinformation. J’espère que Arte s’est fait trimballer sans le savoir, sinon c’est grave.

Ses théories n’ont pas trouvé les confirmations nécessaires en sciences. Voir la réponse #20 au sujet “Le Secret des Nuages, la science du changement climatique”.
 
Que le réchauffement soit de cause naturelle, de cause humaine, ou les deux à la fois dans quelque proportion que ce soit, il y a bien hausse du niveau des mers, et une hausse de plus en plus rapide.

Le reportage ci‑dessous rapporte que dans la baie de San Francisco, se trouve le plus vieux marégraphe de États‑Unis. Il offre des relevés avec 144 ans de recul. Les relevés indique que le niveau de l’eau dans la baie de San Francisco, a augmenté de 18 centimètres au court du siècle dernier, et que la hausse se fait en s’accélérant.

D’ici à la fin du siècle, deux villes Américaines dont j’ai oublié les noms, devront être abandonnées, car devenue inhabitable. Pour rappel, partout dans le monde, la majorité des populations se concentrent sur les régions côtières.

En plus des lieu d’habitation, se pose le problème de l’alimentation. En effet, c’est non‑seulement la majorité des gens sur Terre qui vivent au bord de la mer ou de l’océan, c’est aussi la majorité des surfaces agricoles qui s’y trouvent.

Ceci s’explique par deux choses. D’abord, les surfaces cultivées se trouvent évidemment au plus prêt possible de régions les plus habités, même si c’est moins apparent depuis l’urbanisation et la modernisation de l’agriculture. Ensuite, c’est parce que les meilleures terres pour l’agriculture, sont celles qui sont enrichies par les limons des court d’eau, et les limons sont en plus grandes quantités là où les fleuves se jetant dans le mer forme de grand deltas ou de grands bassins (pensez au célèbre cas de l’Égypte et du Nil pour comprendre).

C’est donc autant l’agriculture que les lieux d’habitations qui sont en situations précaires.

Que la cause de ce phénomène soit d’origine naturelle, ou humaine ou les deux, il faudra s’adapter. Inutile de prétexter que la cause n’est pas humaine (elle l’est en grande partie), parce que même si elle était 100% naturel, ça ne changerait rien à la nécessité d’y faire quelque chose.

 
Ajout sur la question des terres agricoles : il n’est pas nécessaire qu’une terre agricole soit totalement inondée pour être impropre à l’agriculture, il suffit que des terres proches le soient, et que cela augmente la salinité des eaux environnantes et donc du sol. Même les terres non‑inondées et se trouvant cependant à une certaine distance (une distance que je ne connais pas) de terres inondées, peut ne plus être cultivable.

Cet aspect en introduit un autre, qui est celui de la qualité des eaux. Le problème de l’eau potable se pose aussi, car l’eau salée de la mer est impropre à la consommation.

Le reportage ne parle pas que des États–Unis, il parle aussi de l’Europe et des pays d’Asie (mais il n’aborde l’Asie que très moyennement et malheureusement).

Est évoqué la cas de l’Espagne, ce qui implique des conséquences pour le Maroc aussi, même si le Maroc n’est pas directement abordé. Il l’est tout de même quand le reportage aborde l’idée d’un grand barrage au travers de Gibraltar. Il relierait le rocher de Gibraltar en Espagne, au Maroc. Un grand barrage de 30 Km de long (*) et de 380 m de haut, impliquerait énormément les deux pays, ainsi que tout le nord de l’Afrique et la Communauté Européenne. Ce barrage couterait 240 milliards de dollars ou 180 milliards d’euros.

(*) La mer à cet endroit, a une largeur de 15 Km, mais il doit y avoir des raisons pour qu’il soit nécessaire d’avoir un barrage deux fois plus long que la largeur de la mer. Peut‑être une question de marge et d’assise sur les côtes des deux pays.

À noter qu’un barrage reliant l’Espagne au Maroc, ne protégerait que les côtes de la Méditerranée, et qu’il faudrait encore d’autres solution pour les autres côtes d’Europe et d’Afrique.

L’avenir des côtes d’Asie fait peur à imaginer, surtout que ces pays ont peu de moyens. Il faudra bien les accueillir, si on ne veut pas être responsables d’un massacre en comparaison duquel ceux des nazis ressembleraient presque à des bêtises de gosses.

L’idée de villes flottantes est dans les esprits, mais n’est pas encore sérieusement envisagée comme solution pratique. Les ingénieurs se concentrent principalement sur la protection contre la montée des eaux.
 
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