tizniti
Soyons sérieux .
Le complot dans l'imaginaire Arabo-musulman : une étude de la psyché arabo-musulmane
mémoire de fin d'étude de Mohamed Ourya. que je vous invite à télécharger ici pour le consulter, le critiquer et le discuter. Il comporte 131 pages.
Résumé :
On entend par mentalité du complot (en arabe: 'aqliat al mouâmara), l'approche d'imputer ses revers et ses défaites politiques et culturels à "l'Autre". L' "Autre" étranger et extérieur ici, est identifié par rapport au 'Nous", groupe prétendument compact, dans l'imaginaire arabo-musulman.
Cette idéologie fut acceptée par la population musulmane comme idéologie de ressentiment et d' amertume , car elle se dégage de toute responsabilité. Par ailleurs, elle était machiavéliquement cultivée par la classe dirigeante musulmane , à des fins politiques.
La rhétorique du complot a surgi très tôt dans la culture arabo-musulmane3, mais elle a pris de l'ampleur dans les temps modernes vu que la personnalité arabe actuelle porte une profonde blessure narcissique4. Ce qui est traduit le plus souvent par un manque dans l'appareil interprétatif d'expliquer rationnellement et objectivement, les bouleversements historiques. Ainsi que par une faiblesse dans, ou par un rare usage de, l'approche autocritique.
Il faut remarquer que la littérature arabe contemporaine a retenu principalement les deux termes: Nadhariyat al mouâmara (Théorie du complot), pour souligner l'effort se voulant rationnel et objectif, et 'aqliat al mouâmara (mentalité du complot), pour souligner l'enracinement de l'explication par le complot dans le comportement et la mentalité.
En outre, on peut ajouter que depuis la marginalisation de la réflexion philosophique et du rationalisme, vers le 11ème siècle, la culture arabo* musulmane a été paralysée par la persistance des superstitions. Ajoutons à cela l 'analphabétisme et la primauté du fatalisme, sans oublier le manque d' esprit critique, la propagation de la mentalité du déni, où les erreurs ne sont pas avouées, et le verrouillage du système politique.
C'est ainsi que la mentalité du complot s'érige comme un raccourci mental et un détour de la critique interdite et une liberté limitée, absente ou étouffée. Elle est même devenue un paravent pour occulter toutes les difficultés, dont souffre la société arabo-musulmane.
mémoire de fin d'étude de Mohamed Ourya. que je vous invite à télécharger ici pour le consulter, le critiquer et le discuter. Il comporte 131 pages.
Résumé :
On entend par mentalité du complot (en arabe: 'aqliat al mouâmara), l'approche d'imputer ses revers et ses défaites politiques et culturels à "l'Autre". L' "Autre" étranger et extérieur ici, est identifié par rapport au 'Nous", groupe prétendument compact, dans l'imaginaire arabo-musulman.
Cette idéologie fut acceptée par la population musulmane comme idéologie de ressentiment et d' amertume , car elle se dégage de toute responsabilité. Par ailleurs, elle était machiavéliquement cultivée par la classe dirigeante musulmane , à des fins politiques.
La rhétorique du complot a surgi très tôt dans la culture arabo-musulmane3, mais elle a pris de l'ampleur dans les temps modernes vu que la personnalité arabe actuelle porte une profonde blessure narcissique4. Ce qui est traduit le plus souvent par un manque dans l'appareil interprétatif d'expliquer rationnellement et objectivement, les bouleversements historiques. Ainsi que par une faiblesse dans, ou par un rare usage de, l'approche autocritique.
Il faut remarquer que la littérature arabe contemporaine a retenu principalement les deux termes: Nadhariyat al mouâmara (Théorie du complot), pour souligner l'effort se voulant rationnel et objectif, et 'aqliat al mouâmara (mentalité du complot), pour souligner l'enracinement de l'explication par le complot dans le comportement et la mentalité.
En outre, on peut ajouter que depuis la marginalisation de la réflexion philosophique et du rationalisme, vers le 11ème siècle, la culture arabo* musulmane a été paralysée par la persistance des superstitions. Ajoutons à cela l 'analphabétisme et la primauté du fatalisme, sans oublier le manque d' esprit critique, la propagation de la mentalité du déni, où les erreurs ne sont pas avouées, et le verrouillage du système politique.
C'est ainsi que la mentalité du complot s'érige comme un raccourci mental et un détour de la critique interdite et une liberté limitée, absente ou étouffée. Elle est même devenue un paravent pour occulter toutes les difficultés, dont souffre la société arabo-musulmane.