VeraBien
VIB
Intéressant cas que celui de la mosquée d'Ecquevilly dans les Yvelines, déjà perquisitionnée en mai dernier et fermée début novembre sur ordre du ministère de l'intérieur au motif de "provocation à la haine, à la discrimination, à la violence et apologie du terrorisme". Cette mosquée, dont l'iman est Youssef Abou Anas, a été fermée en même temps que trois autres accusées de "liens lourds avec la mouvance djihadiste" selon le Monde, soit celles de Trappes, Le Val-Fourré et Les Mureaux. Mais le cas de celle d'Ecquevilly est plus litigieux : le prédicateur n'y serait "que" salafiste convaincu... et s'est adjoint les services d'un avocat spécialisé dans les droits de l'homme qui a saisi le Conseil d'Etat.
http://www.lemonde.fr/societe/react...ire-d-un-salafisme-francais_5042802_3224.html
L'article est réservé aux abonnés mais, en synthèse, on y apprend que la mosquée y prêche un islam salafiste, le tout dans un territoire enclavé, où le vivre-ensemble ne semble plus avoir beaucoup de sens : non mixité de genre, non mixité de communauté... Le tout sur fond de trafics en tout genre et autres opacités. Bref, pas grand chose de nouveau sous le soleil.
Là où c'est intéressant, c'est que le discours prêché par la mosquée est très "border line".
Il est notamment reproché à l'imam d'avoir déclaré, la semaine suivant les attentats du 13 novembre que : "les actes du 13 novembre étaient un suicide qui ne respectait pas les règles de la religion, mais, en temps de guerre, ce n'est pas mauvais en soi"... => considéré par le Ministère de l'Intérieur comme apologie du terrorisme.
L'imam aurait également dit qu'il ne faut pas frapper sa femme "sauf en dernier recours si l'on craint qu'elle soit désobéissante" (comme c'est mignon
), qu'il faut respecter la loi du pays sauf si elle va à l'encontre de la loi religieuse (donc on peut battre sa femme ? re -
) et qu'il ne faut pas frayer avec les mécréants (sens large a priori sur la définition du-dit "mécréant").
http://www.lemonde.fr/societe/react...ire-d-un-salafisme-francais_5042802_3224.html
L'article est réservé aux abonnés mais, en synthèse, on y apprend que la mosquée y prêche un islam salafiste, le tout dans un territoire enclavé, où le vivre-ensemble ne semble plus avoir beaucoup de sens : non mixité de genre, non mixité de communauté... Le tout sur fond de trafics en tout genre et autres opacités. Bref, pas grand chose de nouveau sous le soleil.
Là où c'est intéressant, c'est que le discours prêché par la mosquée est très "border line".
Il est notamment reproché à l'imam d'avoir déclaré, la semaine suivant les attentats du 13 novembre que : "les actes du 13 novembre étaient un suicide qui ne respectait pas les règles de la religion, mais, en temps de guerre, ce n'est pas mauvais en soi"... => considéré par le Ministère de l'Intérieur comme apologie du terrorisme.
L'imam aurait également dit qu'il ne faut pas frapper sa femme "sauf en dernier recours si l'on craint qu'elle soit désobéissante" (comme c'est mignon