Le Coran contient des récits apocryphes, mais point infirmées par l'archéologie
En effet, le Coran sort du cadre des canons judéo-chrétiens et rejoint en quelques points que nous allons étudier ici, des récits apocryphes juifs et chrétiens. J'ai mentioné dans un autre topic la question de la canonisation des écrits et du problème paléographique et historico-crtitique de l'étude de la Bible et des écrit para-bibliques...
http://www.bladi.info/319240-bible-incomplete-vocalisation-ete-standardisee-muhammad/La Bible est incomplète
Le voyage de Moïse, une isrâiliyyât des juifs de Yathrib
D'un point de vue paléographique, il faut se fonder sur les manuscrits. Les manuscrits subissent des altérations et des modifications... La critique historique nécessite de fonder les études comparatives selon la date de la mise par écrit des manuscrits. J'ai montré comment le récit du roman d'Alexandre a évolué au fil des siècles et comment les plus anciens manuscrits sont éloignés du récit coranique, et j'ai également montré que le récit du voyage de Rabbi Yohannan ben Lévi est également postérieur au récit du voyage de Moïse avec al Khadir de la sorate 18 de plusieurs siècles. L'antériorité du manichéisme à l'islam, ne signifie pas l'antériorité des manuscrits manichéens aux manuscrits coraniques de Sana'a du début du IeS hégirien. Tu fais une lecture religieuse de la question, or moi je fais une lecture paléographique et fondée selon les méthodes modernes de la critique historique. Ce sont les manuscrits qui doivent être considérés, non pas les événements sensés être historiques... Ainsi, les récits sur Abraham et de Moïse de la Bible datent de 1800 à 1200 années après les événements sensés être relatés. Et sont pavés d'anachronisme trahissant une rédaction postérieure aux événements relatés par une influence du milieu de vie socio-anthropologique des rédacteurs et des scribes.
18.60: (Rappelle-toi) quand Moïse dit à son valet : «Je n'arrêterai pas avant d'avoir atteint le confluent des deux mers, dussé-je marcher de longues années».
18.61: Puis, lorsque tous deux eurent atteint le confluent, ils oublièrent leur poisson qui prit alors librement son chemin dans la mer.
18.62: Puis, lorsque tous deux eurent dépassé [cet endroit,] il dit son valet : «Apporte-nous notre déjeuner : nous avons rencontré de la fatigue dans notre présent voyage».
18.63 [Le valet lui] dit : «Quand nous avons pris refuge près du rocher, vois-tu, j'ai oublié le poisson - le Diable seul m'a fait oublier de (te) le rappeler - et il a curieusement pris son chemin dans la mer».
18.64 [Moïse] dit : «Voilà ce que nous cherchions». Puis, ils retournèrent sur leurs pas, suivant leurs traces.
18.65 Ils trouvèrent l'un de Nos serviteurs à qui Nous avions donné une grâce, de Notre part, et à qui Nous avions enseigné une science émanant de Nous.
Le Saint-Coran 18:60-65
Les spécialistes occidentaux ont prétendu que le passage 18:60-65 du Coran dépend des histoires tirées du roman d'Alexandre. La théorie la plus influente sur la nature de ce passage du Coran est probablement celle d'Arent Wensinck "Al-Khadir" dans l'Encyclopaedia Of Islam [1]. Cet article a été imprimé dans les première (1927, Volume II) et deuxième (1978) éditions de l'Encyclopaedia Of Islam, sans aucune modification.
En effet, le Coran sort du cadre des canons judéo-chrétiens et rejoint en quelques points que nous allons étudier ici, des récits apocryphes juifs et chrétiens. J'ai mentioné dans un autre topic la question de la canonisation des écrits et du problème paléographique et historico-crtitique de l'étude de la Bible et des écrit para-bibliques...
http://www.bladi.info/319240-bible-incomplete-vocalisation-ete-standardisee-muhammad/La Bible est incomplète
Le voyage de Moïse, une isrâiliyyât des juifs de Yathrib
D'un point de vue paléographique, il faut se fonder sur les manuscrits. Les manuscrits subissent des altérations et des modifications... La critique historique nécessite de fonder les études comparatives selon la date de la mise par écrit des manuscrits. J'ai montré comment le récit du roman d'Alexandre a évolué au fil des siècles et comment les plus anciens manuscrits sont éloignés du récit coranique, et j'ai également montré que le récit du voyage de Rabbi Yohannan ben Lévi est également postérieur au récit du voyage de Moïse avec al Khadir de la sorate 18 de plusieurs siècles. L'antériorité du manichéisme à l'islam, ne signifie pas l'antériorité des manuscrits manichéens aux manuscrits coraniques de Sana'a du début du IeS hégirien. Tu fais une lecture religieuse de la question, or moi je fais une lecture paléographique et fondée selon les méthodes modernes de la critique historique. Ce sont les manuscrits qui doivent être considérés, non pas les événements sensés être historiques... Ainsi, les récits sur Abraham et de Moïse de la Bible datent de 1800 à 1200 années après les événements sensés être relatés. Et sont pavés d'anachronisme trahissant une rédaction postérieure aux événements relatés par une influence du milieu de vie socio-anthropologique des rédacteurs et des scribes.
18.60: (Rappelle-toi) quand Moïse dit à son valet : «Je n'arrêterai pas avant d'avoir atteint le confluent des deux mers, dussé-je marcher de longues années».
18.61: Puis, lorsque tous deux eurent atteint le confluent, ils oublièrent leur poisson qui prit alors librement son chemin dans la mer.
18.62: Puis, lorsque tous deux eurent dépassé [cet endroit,] il dit son valet : «Apporte-nous notre déjeuner : nous avons rencontré de la fatigue dans notre présent voyage».
18.63 [Le valet lui] dit : «Quand nous avons pris refuge près du rocher, vois-tu, j'ai oublié le poisson - le Diable seul m'a fait oublier de (te) le rappeler - et il a curieusement pris son chemin dans la mer».
18.64 [Moïse] dit : «Voilà ce que nous cherchions». Puis, ils retournèrent sur leurs pas, suivant leurs traces.
18.65 Ils trouvèrent l'un de Nos serviteurs à qui Nous avions donné une grâce, de Notre part, et à qui Nous avions enseigné une science émanant de Nous.
Le Saint-Coran 18:60-65
Les spécialistes occidentaux ont prétendu que le passage 18:60-65 du Coran dépend des histoires tirées du roman d'Alexandre. La théorie la plus influente sur la nature de ce passage du Coran est probablement celle d'Arent Wensinck "Al-Khadir" dans l'Encyclopaedia Of Islam [1]. Cet article a été imprimé dans les première (1927, Volume II) et deuxième (1978) éditions de l'Encyclopaedia Of Islam, sans aucune modification.