Puisque l'on parle des apocryphes je remets une copie .
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INFLUENCE DU MIDRASH SUR L'ISLAM À VENIR.
David Siderski, en 1930 dans « Origines des légendes musulmanes dans le Coran », a retrouvé ces origines dans le Midrash. Écrits entre le premier et le Vème siècle de notre ère, les Midrasch compilent des commentaires de la Thora et de la jurisprudence.
La vie mythique des Patriarches.
Le Midrasch « Abraham, les idoles de Menrod », par R. Hiyya petit-fils de R.Ada de Yaffo, raconte comment Abraham détruisit les idoles vendues par son père.
Dans le Coran, l'anecdote est reprise : Abraham détruit les idoles de la Mecque… ( Sourate 14-35 S. 37-92-95, S. 21-51-59)
Également le « Livre des Jubilés » inspire le Coran. Il raconte les origines du monde en reprenant la trame de la Genèse, mais en brodant sur la vie des Patriarches. Ainsi, il invente les reproches d’Abraham à son père Tharé resté polythéiste. Plus tard, on retrouve ces reproches dans le Coran. Sourate 43-26-27 : « Et quand Abraham dit à son père ; « Oui, je désavoue tout ce que vous adorez, mais pas Celui qui m'a créé. » ».
Agar, la mère d'Ismaël.
Agar n'est jamais citée dans le Coran.
La découverte par Agar du puits de Zemzem, trouvé après avoir tourné sept fois entre Safa et Marwa, est mythique et postérieure au Coran. Il s'agit d'une légende abbasside du VIIIème ou du IXème siècle. L'origine de cette légende abbasside se trouve dans des récits haggadiques et midrashiques (« les Origines des légendes musulmanes dans le Coran et dans les vies des prophètes », Paris, 1933, p. 50-51, D. Sidersky). L'histoire d'Agar est en fait dans la Genèse 21-14. Agar se perd dans le désert Bersabée, 1000 km au nord de la Mecque. Dieu lui montre un puits, sans qu'elle ait besoin de courir en rond.
Moïse.
Sourate 18-60-82 : « la caverne » (al-kahf).
Alors qu’il cherche à atteindre l’extrémité du monde, Moïse est confronté à un serviteur de Dieu, identifié par la Tradition musulmane au personnage le « verdoyant » (khidr ou khadir), avatar du dieu oriental du printemps (Tammûz).
C’est une légende d’origine Haggadique, reprise dans le récit du rabbi Josué ben Lévi au IIIème s. (« Les origines des légendes musulmanes » p 92 de Sidersky).
La démonologie.
Le refus de Satan de se prosterner devant Dieu est un récit que l'on trouve dans l'Apocryphe syrien nommé le « Trésor » attribué à Barhadh Bechabba Arbaya. On le retrouve dans le Coran. Sourate 20-116 : « Et quand Nous dîmes aux Anges ; « Prosternez-vous devant Adam » ; Ils se prosternèrent alors, sauf Satan, qui refusa. ».
Le « Livre des Jubilés » raconte la lapidation de Satan. Elle sera suggérée dans le Coran (Sourate 67-5) et reprise dans le rite de la lapidation du pèlerinage à la Mecque.
Mahomet et la Tradition se sont donc largement inspirés des écrits juifs extra bibliques pour enrichir leurs connaissances des patriarches, des prophètes et des anges.
Conclusion: Aucune REVELATION
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INFLUENCE DU MIDRASH SUR L'ISLAM À VENIR.
David Siderski, en 1930 dans « Origines des légendes musulmanes dans le Coran », a retrouvé ces origines dans le Midrash. Écrits entre le premier et le Vème siècle de notre ère, les Midrasch compilent des commentaires de la Thora et de la jurisprudence.
La vie mythique des Patriarches.
Le Midrasch « Abraham, les idoles de Menrod », par R. Hiyya petit-fils de R.Ada de Yaffo, raconte comment Abraham détruisit les idoles vendues par son père.
Dans le Coran, l'anecdote est reprise : Abraham détruit les idoles de la Mecque… ( Sourate 14-35 S. 37-92-95, S. 21-51-59)
Également le « Livre des Jubilés » inspire le Coran. Il raconte les origines du monde en reprenant la trame de la Genèse, mais en brodant sur la vie des Patriarches. Ainsi, il invente les reproches d’Abraham à son père Tharé resté polythéiste. Plus tard, on retrouve ces reproches dans le Coran. Sourate 43-26-27 : « Et quand Abraham dit à son père ; « Oui, je désavoue tout ce que vous adorez, mais pas Celui qui m'a créé. » ».
Agar, la mère d'Ismaël.
Agar n'est jamais citée dans le Coran.
La découverte par Agar du puits de Zemzem, trouvé après avoir tourné sept fois entre Safa et Marwa, est mythique et postérieure au Coran. Il s'agit d'une légende abbasside du VIIIème ou du IXème siècle. L'origine de cette légende abbasside se trouve dans des récits haggadiques et midrashiques (« les Origines des légendes musulmanes dans le Coran et dans les vies des prophètes », Paris, 1933, p. 50-51, D. Sidersky). L'histoire d'Agar est en fait dans la Genèse 21-14. Agar se perd dans le désert Bersabée, 1000 km au nord de la Mecque. Dieu lui montre un puits, sans qu'elle ait besoin de courir en rond.
Moïse.
Sourate 18-60-82 : « la caverne » (al-kahf).
Alors qu’il cherche à atteindre l’extrémité du monde, Moïse est confronté à un serviteur de Dieu, identifié par la Tradition musulmane au personnage le « verdoyant » (khidr ou khadir), avatar du dieu oriental du printemps (Tammûz).
C’est une légende d’origine Haggadique, reprise dans le récit du rabbi Josué ben Lévi au IIIème s. (« Les origines des légendes musulmanes » p 92 de Sidersky).
La démonologie.
Le refus de Satan de se prosterner devant Dieu est un récit que l'on trouve dans l'Apocryphe syrien nommé le « Trésor » attribué à Barhadh Bechabba Arbaya. On le retrouve dans le Coran. Sourate 20-116 : « Et quand Nous dîmes aux Anges ; « Prosternez-vous devant Adam » ; Ils se prosternèrent alors, sauf Satan, qui refusa. ».
Le « Livre des Jubilés » raconte la lapidation de Satan. Elle sera suggérée dans le Coran (Sourate 67-5) et reprise dans le rite de la lapidation du pèlerinage à la Mecque.
Mahomet et la Tradition se sont donc largement inspirés des écrits juifs extra bibliques pour enrichir leurs connaissances des patriarches, des prophètes et des anges.
Conclusion: Aucune REVELATION