Beijing hait les enfants ouïghours jusqu’à les tuer pour prélèvement d’organes ? C’est Goebbels qui vous le dit. Il peut même faire témoigner (de dos) un chirurgien masqué dont le nom a été changé et la voix modifiée. Goebbels peut pondre un article terrifiant à coups de conditionnels, de
« selon des témoins… », de « certaines sources affirment… », de
« il semblerait que…. », de
« un diplomate aurait constaté »,
« des Ouïghours auraient disparu… » de
« des organisation de défense des droits de l’homme… ». Un conditionnel dix fois répété devient un indicatif certifié.
La caisse dans laquelle le félin Goebbels se soulage volontiers s’appelle Libération.
Il y a quelques années, Le Grand Soir avait démontré qu’un article traficoté de Libération avait fait de Hugo Chavez un antisémite (
« Le Credo antisémite de Hugo Chavez »).
Un échange vigoureux et public avait alors eu lieu entre Le Grand Soir et Libération. Nous avions les preuves, nous les avons fournies. Irréfutables. Nous avons mis en regard la phrase de Chavez et la même, après troncature par Libération. Libération ergota
[4]. Pour ses lecteurs, Chavez est donc resté un antisémite. Pour les lecteurs des autres médias aussi, qui choisirent de se taire pour ne pas désavouer Libération. Le clan, la mafia…
Le journaliste coupable de cette crapulerie est Jean-Hébert Armengaud, promu depuis rédacteur en chef de Courrier International et son N+1 à Libé, qui l’a couvert jusqu’au bout, est Pierre Haski, aujourd’hui chroniqueur tous les matins sur France Inter. Promotions au mérite.
Alors, je le redis ici en invitant mes lecteurs à vérifier : les Ouïghours et les Tibétains sont de plus en plus (et spectaculairement) nombreux, leur culture est préservée et promue comme jamais dans leur Histoire, leur religion est (trop) libre, l’instruction fait des progrès considérables, les deux républiques autonomes du Xinjiang et du Tibet votent des lois dont aucune ne permet d’encager les citoyens au simple motif de leur croyance, de stériliser de force les femmes ou d’amputer les enfants.
Pour répondre plus avant à la déferlante de mensonges sur le Xinjiang, il me faudrait citer des pages entières de mon livre
« Le dalaï lama pas si zen ». On pourrait croire que les instigateurs des campagnes mondiales de mensonges ont un logiciel unique avec des cases sur lesquelles cliquer pour que ça démarre.
La stérilisation ? « Des villages entiers » (Voir les Mémoires du dalaï lama, longuement citées dans
« Le dalaï lama, pas si zen »).
Le génocide ? «
Observateur critique de la politique chinoise, le Britannique Patrick French, directeur de la « Free Tibet Campaign » (Campagne pour l’indépendance du Tibet) a pu consulter les archives du gouvernement du Dalaï-Lama en exil. Il a découvert que les preuves du génocide étaient des faux et il a démissionné de son poste » (
« Le dalaï lama, pas si zen »).
Cependant, la publicité faite en Occident à cette affaire d’extermination (par la stérilisation et des massacres) de la population tibétaine, a largement contribué hier à un élan de compassion pour le Tibet et le bouddhisme. Aujourd’hui les mensonges « hénaurmes » sur le Xinjiang font pleurnicher les gogos, soudain épris de cette région dont ils seraient bien en peine de citer la Capitale
[5].
Ce n’est pas Laurent Joffrin, Pierre Haski, Jean-Hébert Armengaud qui le déploreront.
Je ne sais pas à qui pense l’excellente humoriste Blanche Gardin quand elle affirme (un peu trop crument pour être citée par un site de bonne tenue comme Le Grand Soir) que
« Nous vivons dans un pays où les journalistes sucent plus de bites que les prostituées ».
Maxime VIVAS
https://www.legrandsoir.info/le-dernier-des-ouighours-et-les-derniers-des-journalistes.html