Le statut des femmes en Algérie reste loin de l’égalité des sexes, pourtant garantie par la Constitution. Les Algériennes sont toujours considérées comme des mineures à vie par un Code de la famille qu’elles ne cessent de dénoncer. Pour autant, ces femmes continuent de se battre pour une égalité effective dans cette conjoncture marquée par un vent de révolte populaire.
Ce 8 mars n’est pas une journée de fête, clament toujours les féministes algériennes qui sont à l’avant-garde du combat pour l’égalité. Elles rappellent la participation des Algériennes à la guerre de Libération nationale. Au lendemain de l’indépendance, elles ont été marginalisées et priées de rentrer chez elles. Pendant le règne du parti unique, les Algériennes se sont aussi battues contre la dictature. Elles sont sorties dans la rue pour dénoncer le Code de la famille instauré en 1984 au moment où le droit de manifester dans la rue était interdit.
Lors de la décennie noire, les femmes algériennes se sont aussi distinguées par le rôle qu’elles ont joué contre l’hydre intégriste. Elles ont d’ailleurs payé un lourd tribut lors de cette période sombre : Nabila Djahnine, Katia Bengana et Amel Zanoun et des milliers d’autres ont perdu la vie juste parce qu’elles ont refusé de se plier aux injonctions du mouvement terroriste.
Comme Saâdia Gacem, plusieurs femmes refusent le rôle de figuration que certains veulent endosser aux Algériennes. Elles revendiquent une participation active au changement du pays. Un changement qui n’a aucun sens sans l’égalité effective entre les femmes et les hommes. Ainsi, presque 60 ans après indépendance, les Algériennes continuent de se battre pour un statut de citoyen à part entière. Selon la psychanalyste Faïka Medjahed, les femmes font face à un système patriarcal qui favorise les féminicide.
Ce 8 mars n’est pas une journée de fête, clament toujours les féministes algériennes qui sont à l’avant-garde du combat pour l’égalité. Elles rappellent la participation des Algériennes à la guerre de Libération nationale. Au lendemain de l’indépendance, elles ont été marginalisées et priées de rentrer chez elles. Pendant le règne du parti unique, les Algériennes se sont aussi battues contre la dictature. Elles sont sorties dans la rue pour dénoncer le Code de la famille instauré en 1984 au moment où le droit de manifester dans la rue était interdit.
Lors de la décennie noire, les femmes algériennes se sont aussi distinguées par le rôle qu’elles ont joué contre l’hydre intégriste. Elles ont d’ailleurs payé un lourd tribut lors de cette période sombre : Nabila Djahnine, Katia Bengana et Amel Zanoun et des milliers d’autres ont perdu la vie juste parce qu’elles ont refusé de se plier aux injonctions du mouvement terroriste.
Un combat toujours d’actualité
Aujourd’hui encore, les femmes algériennes sont présentes dans la révolution populaire, appelée communément Hirak. Certaines considèrent que cette révolte, née en février 2019, n’a guère fait progresser la cause des femmes en Algérie. La féministe Saâdia Gacem explique: « On nous accepte dans le Hirak quand nous nous fondons dans la foule. Mais dès que nous haussons la voix et réclamons nos droits, nous sommes stigmatisées. Nous posons problème ». Elle précise : « Nous sommes dans la rue pour crier notre colère, notre détermination et non pas pour donner le sourire au Hirak ».Comme Saâdia Gacem, plusieurs femmes refusent le rôle de figuration que certains veulent endosser aux Algériennes. Elles revendiquent une participation active au changement du pays. Un changement qui n’a aucun sens sans l’égalité effective entre les femmes et les hommes. Ainsi, presque 60 ans après indépendance, les Algériennes continuent de se battre pour un statut de citoyen à part entière. Selon la psychanalyste Faïka Medjahed, les femmes font face à un système patriarcal qui favorise les féminicide.
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