Mahmoud Abbas a appelé les dirigeants du Fatah, réunis en Congrès à Béthléem, à prendre un nouveau départ, tout en reconnaissant les erreurs qui ont miné le parti palestinien ces dernières années.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a reconnu mardi que son parti, le Fatah, réuni en Congrès en Cisjordanie, avait commis des "erreurs" qui se sont soldées par sa déroute face au Hamas à Gaza et l'a exhorté à "un nouveau départ".
"En raison du blocage du processus de paix, mais aussi à cause de nos erreurs, certains de nos comportements rejetés par le public, notre faible performance, notre éloignement du pouls de la rue et notre manque de discipline, nous avons perdu les élections législatives (en 2006) et ensuite avons perdu Gaza", a déclaré Mahmoud Abbas devant les délégués de son parti à Bethléem.
Le Fatah, qui exerçait jusqu'alors un contrôle sans partage sur l'Autorité palestinienne, avait été largement battu aux élections par les islamistes du Hamas, qui, après 18 mois de coexistence houleuse au pouvoir, l'ont délogé par la force de la bande de Gaza.
Nouveau départ
"Nous avons aussi failli perdre ce qui restait de l'Autorité palestinienne mais nous avons résisté, tenu bon et pris des initiatives. Nous avons préservé l'Autorité au lieu de tout laisser à l'occupation et nous avons travaillé nuit et jour pour rétablir la sécurité (en Cisjordanie) alors que cette tâche apparaissait alors comme impossible", a-t-il ajouté.
Mahmoud Abbas, qui dirige le Fatah depuis le décès de son dirigeant historique Yasser Arafat en 2004, a exhorté dans ce contexte les délégués du Congrès à rétablir leurs objectifs. "En sommes-nous capables? C'est la question qui est posée aux membres du Congrès", a-t-il ajouté.
"Ce Congrès doit constituer une plateforme pour un nouveau départ, consolidant notre lutte pour atteindre nos principaux objectifs: la libération et l'indépendance", leur a-t-il répété. "Nous avons le devoir d'offrir à notre peuple des réponses aux défis auxquels nous sommes confrontés", a-t-il encore dit.
Le Hamas perturbe le Congrès
Au cours de cette réunion de trois jours, qui sest ouverte ce mardi, quelque 1.900 délégués doivent renouveler le Comité central et le Conseil révolutionnaire, principales instances du Fatah, et adopter un nouveau programme politique. Il s'agit du premier congrès général du mouvement historique palestinien depuis 1989 et seulement du sixième depuis sa création à la fin des années 1950.
Les préparatifs du congrès ont été perturbés par le refus du Hamas d'autoriser 400 autres délégués du Fatah de Gaza de se rendre en Cisjordanie.
Dans le projet du programme politique qui sera soumis au Congrès, le Fatah affirme "son refus de reconnaître Israël en tant qu'Etat juif", comme l'exige son Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Jeune Afrique
Le président palestinien Mahmoud Abbas a reconnu mardi que son parti, le Fatah, réuni en Congrès en Cisjordanie, avait commis des "erreurs" qui se sont soldées par sa déroute face au Hamas à Gaza et l'a exhorté à "un nouveau départ".
"En raison du blocage du processus de paix, mais aussi à cause de nos erreurs, certains de nos comportements rejetés par le public, notre faible performance, notre éloignement du pouls de la rue et notre manque de discipline, nous avons perdu les élections législatives (en 2006) et ensuite avons perdu Gaza", a déclaré Mahmoud Abbas devant les délégués de son parti à Bethléem.
Le Fatah, qui exerçait jusqu'alors un contrôle sans partage sur l'Autorité palestinienne, avait été largement battu aux élections par les islamistes du Hamas, qui, après 18 mois de coexistence houleuse au pouvoir, l'ont délogé par la force de la bande de Gaza.
Nouveau départ
"Nous avons aussi failli perdre ce qui restait de l'Autorité palestinienne mais nous avons résisté, tenu bon et pris des initiatives. Nous avons préservé l'Autorité au lieu de tout laisser à l'occupation et nous avons travaillé nuit et jour pour rétablir la sécurité (en Cisjordanie) alors que cette tâche apparaissait alors comme impossible", a-t-il ajouté.
Mahmoud Abbas, qui dirige le Fatah depuis le décès de son dirigeant historique Yasser Arafat en 2004, a exhorté dans ce contexte les délégués du Congrès à rétablir leurs objectifs. "En sommes-nous capables? C'est la question qui est posée aux membres du Congrès", a-t-il ajouté.
"Ce Congrès doit constituer une plateforme pour un nouveau départ, consolidant notre lutte pour atteindre nos principaux objectifs: la libération et l'indépendance", leur a-t-il répété. "Nous avons le devoir d'offrir à notre peuple des réponses aux défis auxquels nous sommes confrontés", a-t-il encore dit.
Le Hamas perturbe le Congrès
Au cours de cette réunion de trois jours, qui sest ouverte ce mardi, quelque 1.900 délégués doivent renouveler le Comité central et le Conseil révolutionnaire, principales instances du Fatah, et adopter un nouveau programme politique. Il s'agit du premier congrès général du mouvement historique palestinien depuis 1989 et seulement du sixième depuis sa création à la fin des années 1950.
Les préparatifs du congrès ont été perturbés par le refus du Hamas d'autoriser 400 autres délégués du Fatah de Gaza de se rendre en Cisjordanie.
Dans le projet du programme politique qui sera soumis au Congrès, le Fatah affirme "son refus de reconnaître Israël en tant qu'Etat juif", comme l'exige son Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Jeune Afrique