Le Japon va participer à l'exclusion de banques russes du réseau financier Swift et pas que...!

Le Japon se joindra aux pays occidentaux pour exclure certaines banques russes de la plateforme Swift, rouage essentiel de la finance mondiale, a annoncé dimanche son Premier ministre, accentuant ainsi la pression sur Moscou après l'invasion de l'Ukraine.


Les pays occidentaux ont annoncé des mesures "pour isoler la Russie du système financier international et de l'économie mondiale, notamment l'exclusion de certaines banques russes de Swift" et "ont demandé au Japon de participer. Le Japon se joindra à cette initiative", a déclaré le Premier ministre Fumio Kishida.

La plateforme Swift permet aux banques de communiquer rapidement et en toute sécurité au sujet de transactions. Exclure, au moins en partie, la Russie de ce système affecterait ses échanges commerciaux avec la majeure partie du monde. Samedi, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a de nouveau demandé à la communauté internationale d'exclure la Russie du système interbancaire Swift.


100 millions de dollars d'aide humanitaire d'urgence​

En collaboration avec ses partenaires du G7, le gouvernement de Fumio Kishida a déjà annoncé une série de sanctions contre Moscou, qui visent notamment les établissements financiers et les exportations vers la Russie de semi-conducteurs. En plus des 100 millions de dollars de prêts déjà offerts à l'Ukraine, Fumio Kishida a annoncé dimanche que Tokyo accorderait 100 millions de dollars supplémentaires d'aide humanitaire d'urgence.

"À la lumière de cette situation d'urgence, le Japon réitère sa solidarité avec le peuple ukrainien qui lutte pour défendre sa souveraineté, son territoire, sa patrie et ses familles", a-t-il déclaré. Il a précisé que le Japon chercherait à identifier et à geler les avoirs appartenant au président Vladimir Poutine et à d'autres hauts responsables russes.

Le Japon, allié clé des États-Unis, entretient des relations complexes avec la Russie. Il n'a pas signé avec Moscou de traité de paix après la Seconde Guerre mondiale en raison d'un différend sur quatre petites îles de l'archipel des Kouriles, voisines de Hokkaido (nord du Japon). Ces îles avaient été prises par l'armée soviétique dans les derniers jours du conflit et n'ont jamais été restituées depuis à Tokyo, qui les appelle les "Territoires du Nord".
 
>>>>>Samedi, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a de nouveau demandé à la communauté internationale d'exclure la Russie du système interbancaire Swift.


Lui lorsque il va se faire choper par poutine il sera très trés trés mal
 

Le Canada ferme son espace aérien "à tous les exploitants d'aéronefs russes" en réaction à l'invasion de la Russie par les troupes de Vladimir Poutine, a annoncé dimanche sur Twitter le ministre canadien des Transports Omar Alghabra.​


Le Canada ferme son espace aérien "à tous les exploitants d'aéronefs russes" en réaction à l'invasion de la Russie par les troupes de Vladimir Poutine, a annoncé dimanche sur Twitter le ministre canadien des Transports Omar Alghabra.

Deuxième plus vaste pays de la planète, le Canada rejoint ainsi la vaste majorité des Etats européens qui ont tour à tour fermé leur ciel aux compagnies russes. "Nous tiendrons la Russie responsable de ses attaques non provoquées contre l'Ukraine", a annoncé le ministre Alghabra.
 

Guerre Russie-Ukraine : on fait le point sur les pays qui ont fermé leur espace aérien aux compagnies russes​

A compter de dimanche, les vols russes ne pourront pas passer par 31 pays du continent européen, dont la France. L'Union européenne, par la voix d'Ursula von der Leyen, a annoncé une sanction coordonnée.
 
C'est comme un mur invisible érigé entre la Russie et l'océan Atlantique. Dimanche 27 février, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé la fermeture de l'ensemble de l'espace aérien de l'Union européenne à tous les avions russes, y compris "les jets privés des oligarques".

>> Retrouvez les dernières infos sur la guerre en Ukraine dans notre direct

En fin de semaine, de nombreux pays européens ont annoncé cette sanction, en représailles à l'invasion, jeudi, de l'Ukraine par la Russie. Ainsi, à compter de dimanche soir, la France ferme son espace aérien aux avions et compagnies aériennes russes, a annoncé sur Twitter le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, en milieu de journée.

Aux côtés de l'Italie et du Danemark, la France réclamait "une coordination européenne rapide sur le sujet", à laquelle Ursula von der Leyen a répondu. Moscou n'a pas manqué de répliquer, bouleversant à son tour les habitudes de dizaines de compagnies aériennes.



Quels sont les pays qui ont fermé leur espace aérien aux compagnies russes ?​

"En Europe, le ciel est ouvert (...) à ceux qui connectent les peuples, pas à ceux qui commettent des agressions brutales", a déclaré sur Twitter le Premier ministre belge, Alexander De Croo. Après avoir annoncé au coup par coup cette mesure, les pays de l'Union Européenne se sont unis pour interdir globalement aux appareils russes de survoler leur territoire.

Le transport de passagers et de marchandises, les avions militaires et les jets privés sont concernés par ces interdictions. Les vols russes à destination de ces pays sont donc annulés et ceux en direction de l'Ouest devront faire de longs détours pour contourner cette vaste zone interdite. La plupart des pays ont simplement annoncé l'interdiction de vol. Seule l'Allemagne a annoncé une durée d'interdiction de trois mois à partir de dimanche.

Peu avant l'annonce française, dimanche sur Franceinfo, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a précisé : il faut "veiller par exemple à ce que les Français de Russie puissent regagner la France".

Au total, dimanche soir, 31 pays du continent européen ont fermé, ou vont fermer, leur espace aérien aux compagnies russes. Parmi eux, le Royaume-Uni, l'Islande, la Moldavie et la Norvège, complétés des pays de l'Union européenne. Le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a annoncé dimanche midi que "face à l'invasion russe de l'Ukraine, l'unité de l'Europe [était] totale".

En amont des annonces d'Ursula von der Leyen, 18 des 27 pays de l'UE avaient déjà pris la même décision : l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, la Bulgarie, le Danemark, l'Espagne, l'Estonie, la Finlande, la France, l'Irlande, l'Italie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la République tchèque, la Roumanie, la Slovénie et la Suède. Les neuf pays restants de l'Union européenne ont renforcé cette liste dimanche soir : Chypre, la Croatie, la Grèce, la Hongrie, Luxembourg, Malte, les Pays-Bas, le Portugal, la Slovaquie.
 
bien évidemment! 🙄 les atteints du syndrome de stockholm ne pouvaient pas trouvé meilleur occasion pour joué le tarpettes


L'Algérie prête à fournir plus de gaz à l'Union européenne "en cas de difficultés"​


Le géant public algérien des hydrocarbures Sonatrach est prêt à fournir davantage de gaz à l'Europe, en cas de baisse des exportations russes avec la crise ukrainienne, en l'acheminant notamment via le gazoduc Transmed reliant l'Algérie à l'Italie, a déclaré son patron dimanche.

Sonatrach est "un fournisseur fiable de gaz pour le marché européen et est disposé à soutenir ses partenaires de long terme en cas de situations difficiles", a déclaré son PDG, Toufik Hakkar, au quotidien Liberté. Des apports supplémentaires en gaz naturel ou gaz naturel liquéfié (GNL) restent néanmoins tributaires de la "disponibilité de volumes excédentaires après satisfaction de la demande du marché national" et des "engagements contractuels" envers les partenaires étrangers, a-t-il ajouté.

Sonatrach "dispose d'une capacité non utilisée sur le gazoduc Transmed", qui pourrait servir à "augmenter les approvisionnements du marché européen", selon Toufik Hakkar. Ce gazoduc peut transporter jusqu'à 32 milliards de mètres cubes par an, quatre fois plus que le gazoduc Medgaz qui alimente l'Espagne. L'Europe est le "marché naturel de prédilection" pour l'Algérie qui contribue actuellement à hauteur de 11% à ses importations de gaz, souligne Toufik Akkar.

L'Algérie pourrait "fournir à l'UE deux ou trois milliards de mètres cubes de plus"​

"L'Algérie exporte un maximum de 22 milliards de mètres cubes via le gazoduc Transmed", ce qui laisse une capacité de 10 milliards de mètres cubes à exporter, a précisé l'ancien ministre algérien de l'Energie Abdelmajid Attar. Le gaz pourrait également être liquéfié et envoyé à travers des méthaniers, sachant que "les unités de liquéfaction qui existent en Algérie ne sont exploitées qu'à 50/60% de leurs capacités", selon Toufik Attar, ancien PDG de Sonatrach.

Toutefois, l'Algérie ne pourrait pas à elle seule "compenser la baisse d'approvisionnement en gaz russe", indique l'expert, estimant qu'elle pourrait "fournir à l'UE deux ou trois milliards de mètres cubes de plus" au grand maximum. Mais à "moyen terme, dans quatre ou cinq ans, l'Algérie pourra envoyer de plus grandes quantités", poursuit Toufik Attar, jugeant nécessaire au préalable de "développer de nouvelles réserves essentiellement constituées de gaz non conventionnel" (gaz de schiste).

L'Algérie prévoit d'investir 40 milliards de dollars entre 2022 et 2026 dans l'exploration, la production et le raffinage de pétrole ainsi que dans la prospection et l'extraction de gaz. Une réunion extraordinaire du Conseil des ministres européens en charge de l'Energie doit se tenir lundi à Bruxelles, alors que plusieurs pays européens dépendent fortement de la Russie pour leurs importations de gaz.
 

Sanctions contre la Russie: le bannissement du réseau Swift, une arme décisive ?​

Après de longues hésitations et malgré les réticences de pays comme l'Allemagne ou la Hongrie, la violence de l'intervention russe a poussé samedi les Occidentaux à exclure de nombreuses banques russes de la plateforme interbancaire Swift, un rouage essentiel de la finance mondiale.

La Russie est désormais un « paria financier », ce sont les mots d'un responsable américain ce dimanche matin. Samedi, les pays occidentaux ont adopté un nouveau train de sanctions contre Moscou après l'invasion de l'Ukraine, en décidant notamment d'exclure de nombreuses banques russes de la plateforme interbancaire Swift, rouage essentiel de la finance mondiale, a annoncé le gouvernement allemand.

Sont concernées « toutes les banques russes déjà sanctionnées par la communauté internationale, ainsi si nécessaire que d'autres instituts », a précisé le porte-parole du gouvernement allemand, dont le pays préside actuellement le forum du G7. Ces mesures ont été prises par les États-Unis, la France, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, le Canada, l'Italie et la Commission européenne.

Avec cette nouvelle sanction les Occidentaux sont persuadés de frapper un grand coup.
 
>>>>>Samedi, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a de nouveau demandé à la communauté internationale d'exclure la Russie du système interbancaire Swift.


Lui lorsque il va se faire choper par poutine il sera très trés trés mal
Trop tard...
je crois que poutine dans pas longtemps il va rejoindre sadam et kadafi au pays du vrai juge et ce sera par ces monarques
Le seul souci, c'est qu'il gigote sa quéquette nucléaire depuis quelques temps et a force de se l'astiquer, le coup pourrait partir trop vite... 😂
Je crois que le gars va pas bien. Et les paranoïaques sont les plus dangereux.
Et je sais pas il a une tête bizarre en ce moment... Bouffi, enflé... Non ?
 
>>>>>Samedi, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a de nouveau demandé à la communauté internationale d'exclure la Russie du système interbancaire Swift.


Lui lorsque il va se faire choper par poutine il sera très trés trés mal
je crois pas o allah relem ! là je crois que poutine soit y hdéh allah swt soit il va s'enfoncé dans sa folie et il finira englouti dedans

ca parait pas comme ça, mais bombardé un pays c'est tué des milliers d'innocents le seul truc que je déplore c'est que j'aurais aimé que les occidentaux aient agit pareil quand il s'agissait de l'irak et la libye ou encore en palestine yémen rohingyas en birmanie ,les solutions existent mais pas tous y ont droits il y a des privilégiés
 
Le Japon se joindra aux pays occidentaux pour exclure certaines banques russes de la plateforme Swift, rouage essentiel de la finance mondiale, a annoncé dimanche son Premier ministre, accentuant ainsi la pression sur Moscou après l'invasion de l'Ukraine.


Les pays occidentaux ont annoncé des mesures "pour isoler la Russie du système financier international et de l'économie mondiale, notamment l'exclusion de certaines banques russes de Swift" et "ont demandé au Japon de participer. Le Japon se joindra à cette initiative", a déclaré le Premier ministre Fumio Kishida.

La plateforme Swift permet aux banques de communiquer rapidement et en toute sécurité au sujet de transactions. Exclure, au moins en partie, la Russie de ce système affecterait ses échanges commerciaux avec la majeure partie du monde. Samedi, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a de nouveau demandé à la communauté internationale d'exclure la Russie du système interbancaire Swift.


100 millions de dollars d'aide humanitaire d'urgence​

En collaboration avec ses partenaires du G7, le gouvernement de Fumio Kishida a déjà annoncé une série de sanctions contre Moscou, qui visent notamment les établissements financiers et les exportations vers la Russie de semi-conducteurs. En plus des 100 millions de dollars de prêts déjà offerts à l'Ukraine, Fumio Kishida a annoncé dimanche que Tokyo accorderait 100 millions de dollars supplémentaires d'aide humanitaire d'urgence.

"À la lumière de cette situation d'urgence, le Japon réitère sa solidarité avec le peuple ukrainien qui lutte pour défendre sa souveraineté, son territoire, sa patrie et ses familles", a-t-il déclaré. Il a précisé que le Japon chercherait à identifier et à geler les avoirs appartenant au président Vladimir Poutine et à d'autres hauts responsables russes.

Le Japon, allié clé des États-Unis, entretient des relations complexes avec la Russie. Il n'a pas signé avec Moscou de traité de paix après la Seconde Guerre mondiale en raison d'un différend sur quatre petites îles de l'archipel des Kouriles, voisines de Hokkaido (nord du Japon). Ces îles avaient été prises par l'armée soviétique dans les derniers jours du conflit et n'ont jamais été restituées depuis à Tokyo, qui les appelle les "Territoires du Nord".

Les japonais sont devenu accros à la radioactivité ou quoi ?
2 bombes atomiques et ils sont tombés amoureux.
Poutine tu sais se qu'il te reste à faire...
 
Le general Mc Karthy a fait un bon geste en ne pas humiliant l'Empereur du Japon.
Les Japonais ont beaucoup apprecie. Les grands savent perdre. Les f.ra.k.c.h.i.a.s non
Ils sont des f.r.a.k.c.h.i.a.s.


 
UKRAINE-CRISE-SWIFT-MATIERES-PREMIERES:Sans SWIFT, les exportations de matières premières russes vont souffrir


LONDRES (Reuters) - Du pétrole aux métaux en passant par les céréales, les exportations russes de matières premières seront lourdement handicapées par les nouvelles sanctions occidentales, ce qui pénalisera l'activité économique en Russie mais risque aussi de favoriser l'inflation à l'ouest, expliquent négociants et analystes.

Les Etats-Unis, l'Union européenne, le Royaume-Uni et le Japon entre autres ont annoncé samedi qu'ils allaient couper l'accès d'une partie des banques russes au système international de paiement SWIFT dans le cadre des sanctions liées à l'invasion de l'Ukraine par l'armée de Moscou.



Ces sanctions, qui prévoient aussi de priver la banque centrale russe d'une partie de ses importantes réserves internationales de devises, doivent être mises en oeuvre dans les tout prochains jours mais certaines exemptions pourraient s'appliquer à l'énergie.

"Même si on essaie d'exempter les transactions énergétiques, SWIFT peut encore perturber fortement les flux commerciaux d'énergie à court terme, au moins le temps que les acheteurs basculent sur des systèmes alternatifs, comme Telex ou d'autres", explique Amrita Sen, d'Energy Aspects.

"Pour d'autres matières premières, je ne vois pas comment les transactions pourront continuer sans exemptions", ajoute-t-elle.

SWIFT, l'acronyme de "Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication" (Société de télécommunications financières interbancaires mondiales en français), est une messagerie sécurisée qui facilite et accélère les paiements transfrontaliers afin de fluidifier les échanges internationaux.

Il est utilisé pour le transfert de plusieurs milliers de milliards de dollars chaque année et est devenu le principal rouage du financement du commerce international.

La Russie produit 10% du pétrole consommé dans le monde et fournit 40% du gaz utilisé en Europe. Elle est aussi le premier exportateur mondial de céréales et d'engrais, le premier producteur de nickel et de palladium, le troisième exportateur de charbon et d'acier et le cinquième exportateur de bois.

L'exclusion du système SWIFT de la onzième économie mondiale, qui fournit le sixième de l'ensemble des matières premières de la planète, est donc sans précédent depuis le début de la mondialisation des échanges.

LA CHINE, UNE ALTERNATIVE LIMITÉE POUR MOSCOU

Au moins dix traders spécialisés dans le pétrole et les matières premières, qui ont parlé à Reuters en requérant l'anonymat, ont déclaré que les flux de matières premières russes vers l'Occident seraient fortement perturbés voire totalement interrompus pendant plusieurs jours, sinon plusieurs semaines, le temps de mettre au clair les éventuelles exemptions.

"On pourra encore utiliser certains systèmes internes de banques internationales disposant d'une présence en Russie mais ce sera sûrement le bazar", prévient un banquier d'un grand groupe financier occidental exposé au marché russe, qui a lui aussi requis l'anonymat en arguant du caractère sensible du dossier.

Certains traders expliquent que des banques russes, comme Sourgoutneftegasbank, ne figurent pour l'instant pas sur la liste des sanctions et pourraient donc continuer de traiter des transactions en dollars mais ajoutent qu'il faudra du temps pour que ces changements soient effectifs.

"Il est clair que beaucoup d'entreprises vont considérer que le pétrole russe est sanctionné et qu'elles n'y toucheront pas, même si c'est autorisé", a dit un haut responsable d'un important négociant en pétrole occidental qui a requis l'anonymat.

"Il semble donc que la douleur sera maximale pendant les deux ou trois prochains jours, le temps que les gens fassent le point sur les circuits qui restent ouverts", a-t-il ajouté.

Les flux d'énergie et de matières premières russes vers l'Asie, et particulièrement la Chine, devraient en revanche se poursuivre.

La Chine et la Russie ont en effet développé des circuits alternatifs à SWIFT, Pékin encourageant le recours à son propre système, CIPS (système de paiement interbancaire transfrontalier) et Moscou disposant de sa propre messagerie interbancaire, SPFS.

Des responsables russes ont déclaré que leur pays pouvaient dérouter ses exportations vers la Chine dans le cas où les flux vers les pays occidentaux seraient perturbés. Mais des analystes estiment qu'une telle déviation ne pourrait pas fonctionner pour le gaz et que la capacité de Pékin à prendre livraison de volumes supplémentaires de pétrole est limitée.
 

Russie: les premiers effets des sanctions se font sentir dans la population à Moscou​


« s'il vous plaît dites au monde que nous sommes contre la guerre, dites au monde que nous sommes nombreux à être pris en otage par un vieil homme devenu fou ».​


L'offensive russe sur l'Ukraine, qui résiste avec acharnement, se poursuit et dimanche Vladimir Poutine a brandi la menace nucléaire. En Russie, les premiers effets des sanctions commencent à se faire sentir pour la population.

avec notre correspondante à Moscou, Anissa El Jabri

[EN DIRECT] Guerre en Ukraine : Joe Biden va s'entretenir avec les alliés pour coordonner une réponse


Dès dimanche soir la télévision d’État faisait le service après vente de cette menace avec le passage en revue du potentiel nucléaire du pays, le plus puissant du monde disait-on, capable « de garantir la destruction des Etats-Unis et de l'Otan »… En réalité, cet ordre de mise en alerte des forces de dissuasion est avant tout symbolique parce que très concrètement elles sont déjà censées être en alerte en permanence. Cette menace traduit en tout cas aussi la nervosité du pouvoir face à une offensive qui rencontre des difficultés sur le terrain.

Il avait été promis à Vladimir Poutine une guerre éclair, et des gains territoriaux rapides et avec très peu de pertes. Voir revenir des cercueils et notamment ceux de jeunes conscrits envoyés au front - sans même en avoir été informés - c'est un des facteurs qui peut faire bouger l'opinion publique russe. Ce week-end, la télévision indépendante Dojd rendait ainsi public le témoignage d'un père et ses mots : « je ne veux pas que mon fils serve de chair à canon »... Après des jours de silence total sur ce sujet, le ministère de la Défense a enfin reconnu des pertes ce dimanche, mais sans en préciser le nombre.

Des sanctions massives dont les premiers effets se font sentir​

Vladimir Poutine a justifié sa décision par la nécessité de se défendre face aux « déclarations belliqueuses de l'Otan » et aux sanctions des Occidentaux. L'UE a ainsi annoncé hier le déblocage de 450 millions d'euros pour acheter des armes pour l'Ukraine et la fermeture de l'espace aérien européen aux avions russes.

Des sanctions qui pèsent déjà sur la monnaie, le rouble, qui a perdu 30% ce lundi matin face au dollar. Les cartes bancaires étrangères ne fonctionnaient plus dimanche et, comme tout le monde, on a fait le tour de Moscou pour trouver de l'argent liquide : il était devenu impossible de retirer des euros et des dollars, uniquement des roubles. La monnaie nationale a commencé une chute vertigineuse et inédite et la Banque centrale a suspendu toute transaction jusqu'à 15h et pourrait étendre la mesure à toute la journée. La Sberbank, la banque nationale russe, est en très grande difficulté et les salaires des fonctionnaires ne sont versés que sur un compte dans cette banque.

Pourtant, ce n'est pas de ces conséquences lourdes et en partie encore imprévisibles dont parlent le plus les Russes. Dans la rue dans les commerces, ce week-end encore plus que depuis le début du conflit, les gens s'adressent à RFI, parce que je suis étrangère. On m'a beaucoup dit deux choses, d'abord « s'il vous plaît dites au monde que nous sommes contre la guerre, dites au monde que nous sommes nombreux à être pris en otage par un vieil homme devenu fou ». Il est impossible de savoir si cette opinion est majoritaire mais elle est existe. Ensuite, on m'a parlé à mots plus couverts de cette peur profonde, celle de l'isolement, d’être coupé du monde et d’entrer dans une nuit épaisse où le pouvoir réprimerait dans un silence assourdissant.
 

EN DIRECT-Guerre en Ukraine: la Russie a «ralenti le rythme de l’offensive», d’après Kiev​


En résumé :​

- Le Bélarus, dont la constitution vient d’être modifiée pour éventuellement accueillir l’arsenal nucléaire russe sur son territoire, se dit prêt à accueillir des pourparlers.

- Le ministère de la Santé ukrainien estime que 352 civils, dont 14 enfants, seraient morts depuis que l’invasion russe a commencé jeudi.

- Les combats se poursuivent : de nouvelles explosions ont été entendues à Kiev et Kharkiv à l’aube tandis que la ville de Berdiansk est tombée aux mains des Russes.

Des outils de Google Maps pour l’Ukraine temporairement désactivés par Google. L’entreprise américaine a confirmé dimanche avoir désactivé les données relatives au trafic sur son application de navigation Google Maps, rapporte l’agence Reuters. Les données concernant l’affluence dans certains lieux comme les magasins ou les restaurants sont également désactivées. Face à l’invasion du pays par la Russie, plusieurs grandes entreprises technologiques, dont Google, ont déclaré qu’elles prenaient de nouvelles mesures pour assurer la sécurité des utilisateurs dans la région. Les services en ligne et les sites de médias sociaux ont également été mis sur écoute par les chercheurs qui reconstituent les activités liées à la guerre.

Début d’accalmie sur le front ? L’armée ukrainienne affirme ce lundi matin que Moscou a «ralenti le rythme de l’offensive» au cinquième jour de son invasion du pays, alors que des pourparlers sont attendus au Bélarus. «Les occupants russes ont ralenti le rythme de l’offensive, mais tentent toujours d’engranger des succès dans certaines zones», indique l’état-major ukrainien dans un communiqué. Ce lundi matin, la ville portuaire de Berdiansk (107 000 habitants) est notamment aux mains de l’armée russe.

Des comptes de désinformation prorusses fermés sur Facebook et Instagram. Meta, la maison mère des réseaux sociaux Facebook et Instagram, a fermé de faux comptes et bloqué le partage des adresses Internet renvoyant vers des sites diffusant de fausses informations, animés par des groupes prorusses. Le petit réseau de faux comptes ciblait les habitants d’Ukraine, et participait à diffuser de fausses informations sur les efforts de ce pays pour se défendre contre l’invasion russe. Ces groupes «dirigent des sites web en se faisant passer pour des entités d’information indépendantes et créent de faux profils sur les plateformes des réseaux sociaux, notamment Facebook, Instagram, Twitter, YouTube, Telegram et également (les réseaux russes) Odnoklassniki et VK», a déclaré Meta dans un billet de blog, soulignant qu’elle avait bloqué un grand nombre de faux comptes affiliés à l’Etat russe. «Dans certains cas, ils ont utilisé des photos de profil qui […] ont probablement été générées à l’aide de techniques d’intelligence artificielle», ajoute le groupe.

Le Bélarus prêt à accueillir des pourparlers. Les autorités bélarusses annoncent ce lundi être prêtes à accueillir les pourparlers prévus entre la Russie et l’Ukraine, bien que les délégations ne soient pas encore arrivées. «Le lieu des pourparlers entre la Russie et l’Ukraine au Bélarus est prêt et nous attendons les délégations», indique le ministère bélarusse des Affaires étrangères sur Facebook. Il a publié une photographie de la salle des pourparlers, avec une longue table avec une dizaine de chaises de chaque côté et les drapeaux des trois pays dans le fond.
 
C’est méchant quand‑même, l’Algérie n’est pas la biélorussie ou la tchétchénie, loin de là (au moins jusque maintenant).
ce qui est méchant c'est d'avoir coupé le gaz à un pays qui l'a toujours soutenu et aidé pour être généreux avec les pays qui l'ont toujours méprisé,dire que l'agérie n'est pas comme la biélorussie ou la tchétchénie non tu a raison ils sont pire!!!
 
[…]

Pourtant, ce n'est pas de ces conséquences lourdes et en partie encore imprévisibles dont parlent le plus les Russes. Dans la rue dans les commerces, ce week-end encore plus que depuis le début du conflit, les gens s'adressent à RFI, parce que je suis étrangère. On m'a beaucoup dit deux choses, d'abord « s'il vous plaît dites au monde que nous sommes contre la guerre, dites au monde que nous sommes nombreux à être pris en otage par un vieil homme devenu fou ». Il est impossible de savoir si cette opinion est majoritaire mais elle est existe. Ensuite, on m'a parlé à mots plus couverts de cette peur profonde, celle de l'isolement, d’être coupé du monde et d’entrer dans une nuit épaisse où le pouvoir réprimerait dans un silence assourdissant.
On peut les aider à fuir la Russie, non ? Il doit bien y avoir de la place en Europe pour les Russes opposés à poutine et plus on en accueillerait, mieux ce serait, lui on le laisserait tout seul dans sa folie et son désert avec les autre fous qui lui obéissent comme des robots.
 
On peut les aider à fuir la Russie, non ? Il doit bien y avoir de la place en Europe pour les Russes opposés à poutine et plus on en accueillerait, mieux ce serait, lui on le laisserait tout seul dans sa folie et son désert avec les autre fous qui lui obéissent comme des robots.
ce serait pas une solution et d'ailleurs jamais ils accepteront, mais les aidés à se débarrassé de ce taré oui et d'ailleurs c'est ce qu'il risque probablement de ce passé
 
ce serait pas une solution et d'ailleurs jamais ils accepteront, mais les aidés à se débarrassé de ce taré oui et d'ailleurs c'est ce qu'il risque probablement de ce passé
Il serait préférable qu’ils s’en débarrassent eux‑mêmes, s’il y a une intervention venant de l’extérieure pour ça, ça tournera mal. Je leur répondrais que je comprends leur situation, mais qu’elle est actuellement moins grave que celle des Ukrainiens et que s’ils veulent mettre fin à la catastrophe, qu’ils se débarrassent de leur fou eux‑mêmes, parce que l’étranger ne le pourra pas. Ou alors, qu’ils fuient la Russie s’ils le veulent.

Si ça ne tenait qu’à moi, les sanctions seraient maintenues à perpétuité jusqu’à ce que poutine dégage ou ne soit plus. D’ailleurs j’espère que c’est ce qui est prévu, parce que même si l’Ukraine parvient à chasser les criminels russes, la russie n’en redeviendra pas digne de confiance, elle restera une menace qui justifie le maintient des sanctions, juqu’à ce qu’elle n’en soit plus une. Et des promesses de poutine, ne seraient pas recevable, on ne peut pas lui faire confiance. Bref, je leurs ferais comprendre comme ça qu’ils ont plutôt intérêt à s’en débarrasser.
 
Il serait préférable qu’ils s’en débarrassent eux‑mêmes, s’il y a une intervention venant de l’extérieure pour ça, ça tournera mal. Je leur répondrais que je comprends leur situation, mais qu’elle est actuellement moins grave que celle des Ukrainiens et que s’ils veulent mettre fin à la catastrophe, qu’ils se débarrassent de leur fou eux‑mêmes, parce que l’étranger ne le pourra pas. Ou alors, qu’ils fuient la Russie s’ils le veulent.

Si ça ne tenait qu’à moi, les sanctions seraient maintenues à perpétuité jusqu’à ce que poutine dégage ou ne soit plus. D’ailleurs j’espère que c’est ce qui est prévu, parce que même si l’Ukraine parvient à chasser les criminels russes, la russie n’en redeviendra pas digne de confiance, elle restera une menace qui justifie le maintient des sanctions, juqu’à ce qu’elle n’en soit plus une. Et des promesses de poutine, ne seraient pas recevable, on ne peut pas lui faire confiance. Bref, je leurs ferais comprendre comme ça qu’ils ont plutôt intérêt à s’en débarrasser.
BHL, sors de ce corps!!! :D
 
je crois que poutine dans pas longtemps il va rejoindre sadam et kadafi au pays du vrai juge et ce sera par ces monarques


Ne crois pas et ne souhaite pas la mort...cela pourrait se retourner contre toi...ou tes proches

Et biden, clinton, reggan, mitterand, bush, sarko, bhl et toute la clique sanguinaire ?? Ils ne méritent pas de se confronter au vrai juge ?

Eux c'est bon?

Et selon ton raisonnement saddam et khaddafi méritaient de sa faire tuer?? ainsi que leur peuple qui a perdu des 100aines de milliers de vies innocentes?

Mais les il faut croire que la vie d'un seul ukrainien vaut 1000000 vie muslmanes....

Et il faut croire aussi que ceux qui se font agresser, après un bon lavage de cerveau, paraissent comme les coupables....
 
L’occident est intervenu en Ukraine pour installer un gouvernement à 100% pro US.
Poutine l’a inlassablement évoqué depuis le coup d’État du Maidan, l’Ukraine doit respecter les accords de Minsk.

L’Ukraine est une zone tampon entre la Russie et les valets euro/us pseudo démocraties des droits de l’homme (aux gouvernements corrompus, qui gouvernent contre leur population).
La Russie a été obligée pour sa sécurité d’intervenir militairement, n’ayant plus d’autres choix devant la surdité des ambassades occidentales.

Maintenant sur la situation qui a été crée de facto par l’occident, l’occident désormais se trouve à un tournant historique majeur.

Les sanctions occidentales ont été largement discutées au préalable de l’intervention militaire, entre Poutine et Xi.

La déconnexion du réseau Swift, ne fera qu’accentuer la relégation du billet vert, les Russes utiliseront le réseau de paiement international Chinois CIPS.

Les immenses ressources de l’extrême orient Russe se dirigeront donc vers la première puissance industrielle mondiale.
 
L’occident est intervenu en Ukraine pour installer un gouvernement à 100% pro US.
Poutine l’a inlassablement évoqué depuis le coup d’État du Maidan, l’Ukraine doit respecter les accords de Minsk.

L’Ukraine est une zone tampon entre la Russie et les valets euro/us pseudo démocraties des droits de l’homme (aux gouvernements corrompus, qui gouvernent contre leur population).
La Russie a été obligée pour sa sécurité d’intervenir militairement, n’ayant plus d’autres choix devant la surdité des ambassades occidentales.

Maintenant sur la situation qui a été crée de facto par l’occident, l’occident désormais se trouve à un tournant historique majeur.

Les sanctions occidentales ont été largement discutées au préalable de l’intervention militaire, entre Poutine et Xi.

La déconnexion du réseau Swift, ne fera qu’accentuer la relégation du billet vert, les Russes utiliseront le réseau de paiement international Chinois CIPS.

Les immenses ressources de l’extrême orient Russe se dirigeront donc vers la première puissance industrielle mondiale.
Donc tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. :D
 
L’occident est intervenu en Ukraine pour installer un gouvernement à 100% pro US.
Poutine l’a inlassablement évoqué depuis le coup d’État du Maidan, l’Ukraine doit respecter les accords de Minsk.

L’Ukraine est une zone tampon entre la Russie et les valets euro/us pseudo démocraties des droits de l’homme (aux gouvernements corrompus, qui gouvernent contre leur population).
La Russie a été obligée pour sa sécurité d’intervenir militairement, n’ayant plus d’autres choix devant la surdité des ambassades occidentales.

Maintenant sur la situation qui a été crée de facto par l’occident, l’occident désormais se trouve à un tournant historique majeur.

Les sanctions occidentales ont été largement discutées au préalable de l’intervention militaire, entre Poutine et Xi.

La déconnexion du réseau Swift, ne fera qu’accentuer la relégation du billet vert, les Russes utiliseront le réseau de paiement international Chinois CIPS.

Les immenses ressources de l’extrême orient Russe se dirigeront donc vers la première puissance industrielle mondiale.
Exactement
Ces Amérlock sont vraiment des maitres de la stratégie.

Ils ont poussé Poutine a la faute
 
Au final, on retient que Poutine oeuvre, parallèlement à assurer la sécurité de son pays, à la libération de la faible proie qu’est l’Europe des griffes du faucon US. Les européens le savent-ils assez ?
Il s'en tape de l'Europe. Il voudrait même la désunir autant que ne le veulent les USA... :D
 
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