Après avoir passé toute une vie à Koweït à laver des voitures pour survivre, l’Egyptien Marzouq Mohammed devrait, sauf imprévu, être expulsé d’un pays qu’il considère depuis plus de 45 ans comme sa patrie.
Cet homme de 65 ans fait partie des 68.000 personnes qui seront forcées de quitter le riche émirat pétrolier en vertu de nouvelles lois dictées par le marasme économique et la pandémie de Covid-19 qui ont alimenté la xénophobie.
A partir de janvier, les permis de travail des immigrés de plus de 60 ans qui n’ont pas de diplôme universitaire ne seront plus renouvelés.
Comme ses voisins du Golfe, le Koweït dépend fortement de la main-d’œuvre étrangère bon marché venue du Moyen-Orient et d’Asie et exerçant des métiers manuels dédaignés par les Koweïtiens qui préfèrent les emplois du secteur public.
le Premier ministre, Sabah al-Khaled Al-Sabah, a dit vouloir « résoudre le déséquilibre démographique », en ramenant le nombre d’étrangers à 30% des 4,8 millions d’habitants contre 70% actuellement.
« Les abandonner dans le désert »
Le nouveau coronavirus, en touchant surtout les travailleurs immigrés vivant dans la promiscuité, a mis en lumière la présence d’une communauté de plus en plus considérée comme un fardeau.
Une actrice koweïtienne a fait la une des journaux en déclarant que les étrangers devraient être expulsés, afin que les Koweïtiens puissent avoir un lit d’hôpital s’ils sont infectés.
« Nous devrions les abandonner dans le désert. Je ne suis pas inhumaine, mais nous en avons assez », avait déclaré Hayat al-Fahad à une télévision locale.
La présentatrice de télévision Nadia al-Maraghi a déploré la « puanteur » se dégageant d’un centre de rétention pour travailleurs étrangers en situation irrégulière qu’elle visitait.
Selon M.R. Raghu, directeur de recherche au Kuwait Financial Centre (Markaz), « en réduisant le nombre de ceux qui n’apportent pas de valeur ajoutée à l’économie, des emplois peuvent être libérés au profit des nationaux ».
Cependant, malgré une campagne pour encourager les Koweïtiens à travailler dans le secteur privé, seuls quelque 72.000 l’ont fait, soit à peine 5% des 1,4 million de nationaux.![Sourire :) :)](data:image/gif;base64,R0lGODlhAQABAIAAAAAAAP///yH5BAEAAAAALAAAAAABAAEAAAIBRAA7)
Le ministre des Finances, Barak al-Sheetan, a averti qu’il n’y aurait pas assez de liquidités pour payer les salaires au-delà d’octobre si le gouvernement ne peut mobiliser de nouvelles ressources.
Cet homme de 65 ans fait partie des 68.000 personnes qui seront forcées de quitter le riche émirat pétrolier en vertu de nouvelles lois dictées par le marasme économique et la pandémie de Covid-19 qui ont alimenté la xénophobie.
A partir de janvier, les permis de travail des immigrés de plus de 60 ans qui n’ont pas de diplôme universitaire ne seront plus renouvelés.
Comme ses voisins du Golfe, le Koweït dépend fortement de la main-d’œuvre étrangère bon marché venue du Moyen-Orient et d’Asie et exerçant des métiers manuels dédaignés par les Koweïtiens qui préfèrent les emplois du secteur public.
le Premier ministre, Sabah al-Khaled Al-Sabah, a dit vouloir « résoudre le déséquilibre démographique », en ramenant le nombre d’étrangers à 30% des 4,8 millions d’habitants contre 70% actuellement.
« Les abandonner dans le désert »
Le nouveau coronavirus, en touchant surtout les travailleurs immigrés vivant dans la promiscuité, a mis en lumière la présence d’une communauté de plus en plus considérée comme un fardeau.
Une actrice koweïtienne a fait la une des journaux en déclarant que les étrangers devraient être expulsés, afin que les Koweïtiens puissent avoir un lit d’hôpital s’ils sont infectés.
« Nous devrions les abandonner dans le désert. Je ne suis pas inhumaine, mais nous en avons assez », avait déclaré Hayat al-Fahad à une télévision locale.
La présentatrice de télévision Nadia al-Maraghi a déploré la « puanteur » se dégageant d’un centre de rétention pour travailleurs étrangers en situation irrégulière qu’elle visitait.
Selon M.R. Raghu, directeur de recherche au Kuwait Financial Centre (Markaz), « en réduisant le nombre de ceux qui n’apportent pas de valeur ajoutée à l’économie, des emplois peuvent être libérés au profit des nationaux ».
Cependant, malgré une campagne pour encourager les Koweïtiens à travailler dans le secteur privé, seuls quelque 72.000 l’ont fait, soit à peine 5% des 1,4 million de nationaux.
Le ministre des Finances, Barak al-Sheetan, a averti qu’il n’y aurait pas assez de liquidités pour payer les salaires au-delà d’octobre si le gouvernement ne peut mobiliser de nouvelles ressources.