salam
Prisonnière du lac de retenue du barrage El Mansour Eddahbi : Le long combat des propriétaires de la Kasbah Tigremt N'Ait Idar
La Kasbah historique "Tigremt N'Ait Idar" a commencé à faire parler d'elle d'une drôle de façon.
Située sur un lac près du barrage El Mansour Eddahbi et donnant un avant-goût des charmes insoupçonnés de la route des mille kasbahs de Ouarzazate, cette demeure abritait cinq familles de la région depuis des décennies, à savoir les Ait Idar, Ait Kassi, Ait Jabbour, Ait Oujamaa, Ait M'hamed.
A la veille de la construction du barrage en question en 1969, il avait été procédé à un déplacement massif des familles. Les habitants des douars riverains ont dû quitter à jamais leurs propriétés.
En contrepartie, ils avaient reçu des compensations financières. Les villages de Hbib, Tademrichte, Ghalil, Ait Boudlal, Lharte et d'autres ont été ainsi inondés. Un vaste lac artificiel a définitivement rayé de la carte ces villages très anciens. Une seule bâtisse continue néanmoins à défier le temps et les éléments.
Quarante ans après la mise en eau, elle se dresse encore, telle une île perdue au milieu de nulle part, pour perpétuer le souvenir d'une vie définitivement sacrifiée sur l'autel de l'intérêt général.
Après l'inauguration du barrage El Mansour Eddahbi en 1971, la famille Kassi s'est donc trouvée indûment dépossédée de ses droits de propriété acquis le 18 octobre 1962 auprès de juifs marocains, en l'occurrence Avraham et Jacob Ben Iîch N'Ait Ouazana.
http://www.libe.ma/Prisonniere-du-l...taires-de-la-Kasbah-Tigremt-N-Ait_a31757.html
Prisonnière du lac de retenue du barrage El Mansour Eddahbi : Le long combat des propriétaires de la Kasbah Tigremt N'Ait Idar
La Kasbah historique "Tigremt N'Ait Idar" a commencé à faire parler d'elle d'une drôle de façon.
Située sur un lac près du barrage El Mansour Eddahbi et donnant un avant-goût des charmes insoupçonnés de la route des mille kasbahs de Ouarzazate, cette demeure abritait cinq familles de la région depuis des décennies, à savoir les Ait Idar, Ait Kassi, Ait Jabbour, Ait Oujamaa, Ait M'hamed.
A la veille de la construction du barrage en question en 1969, il avait été procédé à un déplacement massif des familles. Les habitants des douars riverains ont dû quitter à jamais leurs propriétés.
En contrepartie, ils avaient reçu des compensations financières. Les villages de Hbib, Tademrichte, Ghalil, Ait Boudlal, Lharte et d'autres ont été ainsi inondés. Un vaste lac artificiel a définitivement rayé de la carte ces villages très anciens. Une seule bâtisse continue néanmoins à défier le temps et les éléments.
Quarante ans après la mise en eau, elle se dresse encore, telle une île perdue au milieu de nulle part, pour perpétuer le souvenir d'une vie définitivement sacrifiée sur l'autel de l'intérêt général.
Après l'inauguration du barrage El Mansour Eddahbi en 1971, la famille Kassi s'est donc trouvée indûment dépossédée de ses droits de propriété acquis le 18 octobre 1962 auprès de juifs marocains, en l'occurrence Avraham et Jacob Ben Iîch N'Ait Ouazana.
http://www.libe.ma/Prisonniere-du-l...taires-de-la-Kasbah-Tigremt-N-Ait_a31757.html