La laïcité désigne la séparation des pouvoirs politique et administratif de lEtat du pouvoir religieux de lEglise et toute autre institution religieuse. Elle implique un enseignement public doù la formation religieuse est absente. Elle tend à offrir aux élèves un enseignement neutre afin de les rendre aptes à faire la part des choses selon leur propre conscience.
Dans ce système, lEtat nintervient pas dans la religion et la liberté du citoyen, et à son tour la religion et les tendances antireligieuses ninterviennent pas dans le fonctionnement de lEtat. Les religieux et les non-religieux peuvent enseigner ou suivre leurs études librement. Que ça soit aux écoles ou au reste des établissements publics, ils ont tout le droit de porter lhabit qui respecte leurs principes et nul na le droit de les imposer une tenue particulière qui va à lencontre de leurs convictions les plus profondes.
Cette loi interdisant le port du hijab dans les écoles et les établissements publics est une loi qui ne porte de la laïcité que le nom. Elle est une loi antidémocratique transgressant les principes de la neutralité et légalitarisme et violant larticle 18 de la déclaration universelle des droits de lHomme : « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public quen privé, par lenseignement, les pratiques, le culte et laccomplissement des rites ».
Adoptée par la France en 2004, cette loi sattaquant à un des symboles de lIslam a été la cible de nombreux critiques devant le conseil des droits de lHomme de lONU. Le haut commissariat aux droits de lHomme a rappelé dans son rapport devant le conseil que le rapporteur spécial de lONU pour la liberté de religion avait critiqué la législation française en estimant quelle avait conduit « à la stigmatisation du foulard islamique et provoqué lintolérance religieuse contre les femmes qui le portent en dehors de lécole, à luniversité ou sur leur lieu de travail ».
Cette loi interdisant le port du hijab dans les écoles et les établissements publics est une loi qui sest inspirée du laïcisme qui sest fixé comme credo le combat de la religion et son éviction de tous les domaines de la vie publique. Ce courant laïciste cherche à mettre en écart les religieux et les partisans de la religion et limiter leur influence sur tous les niveaux de la politique, de léducation, et de la fonction publique. Son but primordial est létablissement dun Etat et dune société dans laquelle la religion et sa pratique vont être exclues de la sphère publique et limitées aux espaces privés des religieux ; et si un religieux refuse ces normes et se rebelle contre le système en transgressant ses lois, il aura comme sort une sanction qui varie selon la nature de la transgression commise.
Dans ce système, lEtat nintervient pas dans la religion et la liberté du citoyen, et à son tour la religion et les tendances antireligieuses ninterviennent pas dans le fonctionnement de lEtat. Les religieux et les non-religieux peuvent enseigner ou suivre leurs études librement. Que ça soit aux écoles ou au reste des établissements publics, ils ont tout le droit de porter lhabit qui respecte leurs principes et nul na le droit de les imposer une tenue particulière qui va à lencontre de leurs convictions les plus profondes.
Cette loi interdisant le port du hijab dans les écoles et les établissements publics est une loi qui ne porte de la laïcité que le nom. Elle est une loi antidémocratique transgressant les principes de la neutralité et légalitarisme et violant larticle 18 de la déclaration universelle des droits de lHomme : « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public quen privé, par lenseignement, les pratiques, le culte et laccomplissement des rites ».
Adoptée par la France en 2004, cette loi sattaquant à un des symboles de lIslam a été la cible de nombreux critiques devant le conseil des droits de lHomme de lONU. Le haut commissariat aux droits de lHomme a rappelé dans son rapport devant le conseil que le rapporteur spécial de lONU pour la liberté de religion avait critiqué la législation française en estimant quelle avait conduit « à la stigmatisation du foulard islamique et provoqué lintolérance religieuse contre les femmes qui le portent en dehors de lécole, à luniversité ou sur leur lieu de travail ».
Cette loi interdisant le port du hijab dans les écoles et les établissements publics est une loi qui sest inspirée du laïcisme qui sest fixé comme credo le combat de la religion et son éviction de tous les domaines de la vie publique. Ce courant laïciste cherche à mettre en écart les religieux et les partisans de la religion et limiter leur influence sur tous les niveaux de la politique, de léducation, et de la fonction publique. Son but primordial est létablissement dun Etat et dune société dans laquelle la religion et sa pratique vont être exclues de la sphère publique et limitées aux espaces privés des religieux ; et si un religieux refuse ces normes et se rebelle contre le système en transgressant ses lois, il aura comme sort une sanction qui varie selon la nature de la transgression commise.