la communauté algérienne en France se divise en 3 :
Migration musulmane de l'Algérie vers la métropole
Première vague migratoire (1905-1918) : la première phase de migration algérienne en France débute en 1905, la main duvre kabyle travaille dans les raffineries et huileries de Marseille ou comme dockers ou chauffeurs sur des navires. Puis des centaines de travailleurs algériens sont embauchés dans les mines et les usines du Nord et du Pas-de-Calais, les industries de Clermont-Ferrand et Paris. Dès 1912, on parle d'un véritable mouvement migratoire de 4 000 à 5 000 Algériens.
Seconde vague migratoire :Lors de la Première Guerre mondiale, la France fait très largement appel aux travailleurs et aux soldats de l'Empire colonial10. Ils seront alors près de 80 000 travailleurs et 175 000 soldats à venir d'Algérie. Sur ces 175 000, 35 000 seront tués ou porté disparus et 72 000 blessés11. Ceux qui ne sont pas sur le front sont employés dans les secteurs vitaux à l'effort de guerre, production d'armement, génie, aéronautique, transports, mines, etc. La participation des travailleurs coloniaux à l'effort de guerre, est reconnue et ils jouissent de la sympathie des français.
Troisième vague migratoire (1920-1939):Après guerre, la France rapatrie 250 000 travailleurs et soldats des colonies. Dès 1920, l'immigration reprend, la France, victorieuse mais ruinée par la guerre, est en partie détruite. Elle fait à nouveau appel aux travailleurs des colonies. Entre 1919 et 1931, on assiste à une immigration massive. Si la composante kabyle reste importante parmi les immigrés algériens, d'autres, comme celle des habitants du nord-ouest oranais gagne du terrain. C'est aussi durant cette période que naissent les premiers mouvements anti-impérialistes au sein de la communauté algérienne immigrée.
Cinquième vague migratoire (1954-1962): Le gouvernement de Guy Mollet, en 1956, obtient du parlement les pouvoirs spéciaux, rappelle les réservistes et envoie le contingent en Algérie. En 1958, le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) est formé, le Front de libération nationale (FLN) prend le contrôle de lémigration. Il lance une guerre contre le colonialisme français . Le FLN lance la guerre en France par ce que toute solution démocratique au conflit algérien était impossible. De Gaulle tente un démantèlement du FLN et de ses réseaux de résistance. Finalement il négocie avec le seul GPRA, les accords dÉvian qui mettent un terme à la guerre dAlgérie et entérinent la libre circulation entre l'Algérie et la France des ressortissants des deux pays.
L'immigration algérienne en France de 1962 à nos jours
Début de l'immigration algérienne en France
L'immigration algérienne débute alors avec la période postérieure à l'Algérie française et concerne les ressortissants immigrés de la République algérienne, souveraine, proclamée en juillet 1962. Entre 1962 et 1982, la population algérienne vivant en France passe de 350 000 à plus de 800 000 personnes
Première vague d'immigration (1962)[modifier]
L'empire colonial français ayant cessé d'exister en 1946 (création de l'Union française), la France se tourne vers le Marché commun et l'industrialisation qui requiert toujours plus de bras, limmigration est alors la seule ressource. L'immigration algérienne explose alors au fur et à mesure que les chantiers s'ouvrent en France