Le monde de l'entreprise, un monde pourri et hypocrite ?

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Salam
Déjà je veux souligner que j'ai la chance de côtoyer de belles personnes au travail même si c'est pas tous les jours rose
J'ai la chance de travailler avec des personnes en situation de handicap avec des problèmes de santé ou comportement assez importants. Notre énergie est donc focalisée sur eux et moins sur les commérages
Avant j'ai travaillé dans un secteur plus calme donc oui il y avait des tensions aussi car parfois on passait tout un week-end sans rentrer à la maison avec notre collègue
Plus jeune je me suis laisser entraîner dans des commérages rien de pire. J'ai appris aussi à me taire, me calmer en cas de fatigue, essayer de ne pas exploser et à m'excuser surtout si je suis en tord

Mes conseils:

Pas de commérages

S'adapter, tolérance. J'ai de la chance mes collègues sont tous des gens bien. Après c'est sûr certains sont plus compliqués: spéciaux, en manque de motivation, d'énergie...ça c'est mon jugement que je tais. il faut faire preuve de compréhension. La santé, la fatigue liée à la vie de famille...bref on peut pas toujours être au top, moi aussi.

On est tous différents, reconnaître l'autre dans ce qu'il apporte.

Faire du mieux que l'on peut en essayant de ne pas s'épuiser. Essayer de pas trop râler et de mettre la bonne ambiance. Cultiver la convivialité

En cas de soucis, demander conseil à quelqu'un de confiance si possible. Parler ( nous on a des colloques) en " je", en partant de nous, de nos ressentis. pas d’accusation

Laisser passer les détails, insister uniquement sur les choses importantes, en tout cas faire la balance entre énergie gaspillée à faire bouger les choses et fermer les yeux

Perso je m'adapte avec qui je travaille, c'est pas de l'hypocrisie mais de la stratégie. J'ai pas la force de me chamailler car après le travail j'ai les enfants etc. les seules choses importantes concernent les personnes qu'on accompagne et là je dois faire confiance aux collègues. Si quelque chose doit être discuté j'en parle en colloque en centrant sur le bénéficiaire ou sur mes ressentis


Voilà avec cette façon de faire ça se passe bien avec mes collègues je pense être appréciée même si parfois peut être que j'agace c'est des petites choses

salam

pour moi ça n'as pas été facile, j'avais des collègues mettais de l'huile sur le feu...ça me choquais...puis beaucoup de commérage ...je ne participe pas et je ne rapportais pas...

puis c'était mon premier travaille, je savais pas trop comment être...avec de l'expérience j'arriverai peut être enfin si je trouve un autre travail!^^
 
Dernière édition:
Nan ils ont pas de mal avec moi, en tout cas pas jusqu'à ce que le petit chef en ait, j'ai toujours des problemes avec la hiérarchie directe pas le grand patron mais les petits chefs.

Toi c'est quoi le problème au travail ? Tu vas à ton rythme c'est à dire vraiment lent ?
Pas de surprise généralement c'est les petits chef qui amène le troupeau et se permettent de se lâché plus sur des personnes qui ne "s'intégrer pas" selon leur propros.
 
il n'y a pas que dans le monde des entreprise qu'il y a de l'hypocrisie mais dans les societé en general elle sont toute hypocrite
la politesse est une forme d'hypcrisie ... meme les religions encourage l'hypocrisie ...
 
Salam à tous,

J'ai vraiment le sentiment que le monde de l'entreprise est un monde d'hypocrisie, impossible d'être soi-même complètement et authentique sans aller à contre courant.

L'intelligence sociale est la qualité essentielle, et l'intelligence émotionnelle mise de côté.
Or entre les deux il y a une grosse différence.

L'intelligence sociale permet de s'insérer, de savoir quoi dire à qui, souvent ceux qui ont une grande intelligence sociale versent dans la manipulation légère ou plus et par la force des choses tendent à être hypocrites, car ne disent pas réellement ce qu'ils pensent mais plutôt ce qui ferait bien, ils ne se basent pas sur qui sont les gens réellement pour intéragir avec eux mais se basent sur ce qui est perçu d'eux et leur potentiel "social" et s'adaptent en fonction. Egalement, la plupart du temps font en sorte d'être complaisants, ne souhaitent pas aller à courant pour éviter d'être dos au groupe, , donnent une image flatteuse bien souvent fausse d'eux-mêmes pour ne pas être écarté. Le leader du groupe sera celui qui est le plus socialement efficace, le reste une bande de moutons.

L'intelligence émotionnelle fait appel aux ressources internes, c'est l'authenticité, c'est ressentir et être plus que paraître. Et par cette authenticité là on est amené à aller à contre courant bien souvent (pas toujours), contre le groupe pour faire valoir la pensée juste et non celle qui serait le mieux perçu. Celui doté d'intelligence émotionnelle est la plupart du temps humble et indulgent, mais ces qualités là ne l'avantagent nullement dans ce milieu.

L'idéale serait d'avoir intelligence sociale et émotionnelle, mais les deux ayant chacun des spécificités très opposées se rassemblent rarement en une personne.

Du coup, je pense que l'intelligent émotionnel n'est pas fait pour le monde de l'entreprise bien souvent, sauf si le cadre est bienveillant et tourné vers la méritocratie; ce qui est rare.
Il faudra alors qu'il crée sa propre "entreprise" lui-même, ou se "travestisse" pour rentrer dans ce moule.

Qu'en pensez-vous ? Le monde de l'entreprise est-il "corrompu", toxique, hypocrite ?
Etes-vous plutôt intelligence sociale ou intelligence émotionnelle ?
Bonjour, merci pour ce sujet très intéressant, je pense que la personne dotée d'une intelligence émotionnelle supérieur à la plupart des gens se sent en permanence en décalage dans tous les aspects de sa vie pas seulement au travail. Pour avoir été dans cette situation j'ai quitté le monde salariale pour l'entreprenariat depuis plusieurs années il n'y a que ça a faire pour être en accord avec tes valeurs sinon plie toi à leur petits jeu d'hypocrisie et de faux semblants mais tu te perdras en chemin. En faisant celà tu ne régleras qu'un petit bout du problème celui du travail et encore si tu as des salariés tu vivras encore ses situations mais sous l'angle de l'employeur. Le reste du temps tu continueras à souffrir à moins de quitter ce monde en s'éloignant au maximum de l'humain et même là tu seras tout de même obliger de les croiser de temps à autre pour aller faire tes courses...
 
[my life/On]
Dans mon tout premier travail, j'aurais pu grimper aisément les échelons, le job était intéressant mais j'étais entouré de 3 personnes dont j'ai très vite compris le côté "intelligence sociale". Mon côté "émotionnel" n'était pas adapté et n'a pas fait long feu.
Au grand désespoir du patron qui avait misé sur moi (sans blague !!!), j'ai pris mon sac au bout de 8 mois et suis parti près d'un an et demi voyager à pieds en Afrique :)
Plus jamais je n'ai bossé avec d'autres personnes.
[my life/Off]
 
Bonjour, merci pour ce sujet très intéressant, je pense que la personne dotée d'une intelligence émotionnelle supérieur à la plupart des gens se sent en permanence en décalage dans tous les aspects de sa vie pas seulement au travail. Pour avoir été dans cette situation j'ai quitté le monde salariale pour l'entreprenariat depuis plusieurs années il n'y a que ça a faire pour être en accord avec tes valeurs sinon plie toi à leur petits jeu d'hypocrisie et de faux semblants mais tu te perdras en chemin. En faisant celà tu ne régleras qu'un petit bout du problème celui du travail et encore si tu as des salariés tu vivras encore ses situations mais sous l'angle de l'employeur. Le reste du temps tu continueras à souffrir à moins de quitter ce monde en s'éloignant au maximum de l'humain et même là tu seras tout de même obliger de les croiser de temps à autre pour aller faire tes courses...
Salam, Merci d'avoir lu.

C'est tout à fait vrai, c'est qu'une partie le travail.

Quand tu dis qu'en tant qu'employeur tu vis quand même ces situations sous un autre angle, qu'est-ce que tu veux dire par là, est-ce que tu as des exemples?
A quel genre de problématiques tu t'es heurté par exemples ?
Je sais pas si tu as des clients ou des partenaires, mais ca se passe comment de ce côté là du coup aussi ?
 
[my life /on ]
je suis devenu à 22 ans sans diplome l'un des plus jeune directeur strategique dans mon domaine d'une des branche d'une grande entreprise francaise sans le moindre effort ... cela m'a pris moin de 2 ans ...
je devait se statu surement a un plus qui n'est pas l'inteligence emotionnel ni social de ce coté je suis un vrai autiste
comme quoi quand tu sort du lot tu ne prend pas l'escalier emotionel ni social avec les employé mais l'ascenseur vip ... 😎

[my life/off]
 
Salam, Merci d'avoir lu.

C'est tout à fait vrai, c'est qu'une partie le travail.

Quand tu dis qu'en tant qu'employeur tu vis quand même ces situations sous un autre angle, qu'est-ce que tu veux dire par là, est-ce que tu as des exemples?
A quel genre de problématiques tu t'es heurté par exemples ?
Je sais pas si tu as des clients ou des partenaires, mais ca se passe comment de ce côté là du coup aussi ?
En tant qu'employeur j'ai été confrontée à des salariés qui tentait de se mettre en avant ou de bien se faire voir auprès de moi non pas par leur professionnalisme mais en me rapportant ce qu'un de leur collègue avait fait de travers ou en tentant de sympathiser avec moi, généralement ses salariés n'ont jamais fait long feu. J'ai tjr préfére un salarié qui fait son travail consciencieusement sans avoir besoin de se mettre en avant, ses résultats parlent pour lui. Je n'impose pas le sourire ou le copinage, chose que je ne supportait pas en entreprise. Je souris lorsque j'en ai vraiment envie et je parle avec qui j'ai envie... Par contre selon les partenaires et surtout lorsqu'ils ne nous connaissent pas il faut jouer le jeu de ce monde tordu, faux semblants, sourire, rire forcé ... avec les anciens ce n'est plus nécessaire, notre travail et notre serieux a suffit de les convaincres et ont peux être vrai et soi même.
 
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