Et ces faits sont seulement la partie visible : Pourtant ils ont un salaire
convenable vu les 11 millions de chômeurs en France
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C'est une affaire qui fait désordre dans les rangs de la police. Selon nos informations, un policier, affecté à l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication (OCLCTIC), a été placé en garde à vue, le 26 janvier, dans les locaux de l'inspection générale de la police nationale (IGPN), la police des polices.
Ce gardien de la paix de 41 ans est soupçonné de s'être servi de la carte bancaire d'un homme, placé en garde à vue dans son service, avant d'effectuer plusieurs retraits d'argent et des achats sur Internet. A l'issue de son audition par les bœuf-carottes, le fonctionnaire a été mis en examen par un juge d'instruction de Nanterre (Hauts-de-Seine) pour « escroquerie » et « abus de confiance ». Il a ensuite été placé sous contrôle judiciaire. Le policier aurait reconnu les faits, qui remontent au mois d'octobre 2014, expliquant avoir commis un geste « irréfléchi ». Au cours de son audition, le gardien de la paix aurait indiqué avoir pris la carte bancaire de la victime, avec son consentement, avant de se rendre à un distributeur d'argent.
« L'homme placé en garde à vue aurait demandé à ce que l'on remette une centaine d'euros à sa compagne, relate une source proche de l'affaire. Le policier, aujourd'hui poursuivi, a donc récupéré la carte bancaire de l'interpellé avant de se faire communiquer le code secret. Il a ensuite effectué un retrait de 150 € avant de remettre cette somme à la compagne du gardé à vue, mais sans que tout cela n'apparaisse en procédure. »
Le même fonctionnaire s'est présenté quelques minutes plus tard au même distributeur pour y retirer quelques centaines d'euros mais, cette fois, pour son propre compte. Il aurait également effectué des achats sur Internet avec la carte de la victime.
De vrais-faux formulaires à l'en-tête d'Interpol, l'organisation de coopération policière internationale, ont aussi été retrouvés à son domicile. Des documents qui auraient pu avoir servi à d'autres types d'escroquerie. « Mon client est un excellent fonctionnaire qui a trébuché, estime Me Thomas Maier, l'avocat du policier. J'espère que la justice considérera à sa juste mesure cet acte isolé et minime. »
Le Parisien
convenable vu les 11 millions de chômeurs en France
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C'est une affaire qui fait désordre dans les rangs de la police. Selon nos informations, un policier, affecté à l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication (OCLCTIC), a été placé en garde à vue, le 26 janvier, dans les locaux de l'inspection générale de la police nationale (IGPN), la police des polices.
Ce gardien de la paix de 41 ans est soupçonné de s'être servi de la carte bancaire d'un homme, placé en garde à vue dans son service, avant d'effectuer plusieurs retraits d'argent et des achats sur Internet. A l'issue de son audition par les bœuf-carottes, le fonctionnaire a été mis en examen par un juge d'instruction de Nanterre (Hauts-de-Seine) pour « escroquerie » et « abus de confiance ». Il a ensuite été placé sous contrôle judiciaire. Le policier aurait reconnu les faits, qui remontent au mois d'octobre 2014, expliquant avoir commis un geste « irréfléchi ». Au cours de son audition, le gardien de la paix aurait indiqué avoir pris la carte bancaire de la victime, avec son consentement, avant de se rendre à un distributeur d'argent.
« L'homme placé en garde à vue aurait demandé à ce que l'on remette une centaine d'euros à sa compagne, relate une source proche de l'affaire. Le policier, aujourd'hui poursuivi, a donc récupéré la carte bancaire de l'interpellé avant de se faire communiquer le code secret. Il a ensuite effectué un retrait de 150 € avant de remettre cette somme à la compagne du gardé à vue, mais sans que tout cela n'apparaisse en procédure. »
Le même fonctionnaire s'est présenté quelques minutes plus tard au même distributeur pour y retirer quelques centaines d'euros mais, cette fois, pour son propre compte. Il aurait également effectué des achats sur Internet avec la carte de la victime.
De vrais-faux formulaires à l'en-tête d'Interpol, l'organisation de coopération policière internationale, ont aussi été retrouvés à son domicile. Des documents qui auraient pu avoir servi à d'autres types d'escroquerie. « Mon client est un excellent fonctionnaire qui a trébuché, estime Me Thomas Maier, l'avocat du policier. J'espère que la justice considérera à sa juste mesure cet acte isolé et minime. »
Le Parisien