« Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines; et qu'elles ne montrent leurs atours qu'à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs soeurs, ou aux femmes musulmanes, ou aux esclaves qu'elles possèdent, ou aux domestiques mâles impuissants, ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées des femmes. Et qu'elles ne frappent pas avec leurs pieds de façon que l'on sache ce qu'elles cachent de leurs parures.
Et repentez-vous tous devant Dieu, ò croyants, afin que vous récoltiez le succès. »
Sourate 24 (An-nour), verset 31.
Ainsi qu’au Hadîth suivant concernant le voile de la femme pubère (vis à vis des hommes 'étrangers'), rapporté par Abou Dâwud et Al Bayhaqî :
Aïcha (que Dieu soit satisfait d’elle), a raconté que sa sœur aînée, Asma (que Dieu l'agrée), était entrée chez le Prophète (paix et salut sur lui) portant des vêtements fins. Alors, le Prophète (paix et salut sur lui) détourna la tête et dit : « Asma, à partir du moment où elle est pubère, il ne convient plus que l’on voit de la femme autre chose que ceci, en montrant son visage et ses mains ».
Certains savants pensent que ce Hadîth est faible, mais ce Hadîth (ou son sens) a été rapporté par d'autres voies qui le rendent authentique: par exemple, At-tabarânî dans Al-kabîr(378/143/34) et dans Al-awsat (2/230/8959)...
Ensuite, c'était aussi la pratique des compagnons, de leurs suivants et des gens de Médine, des premières générations de musulmanes...
Enfin, son sens est conforme au verset du Coran cité ci haut (24/31): '...de ne pas exhiber leurs atours hormis ce qui est visible', la majorité des Mufassirîn (commentateurs du Coran ) dont Ibn 'Abbâs (que Dieu l'agrée) affirment que 'ce qui est visible' veut dire: le visage et les deux mains.