Le president du CRIF appelle à voter SARKOZY en dédouanant M.LEPEN

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Probablement des représentants d'autres associations juives...Faut chercher et j'ai la flemme...

En tous cas le CRIF et ses dîners n'ont pas bonne presse et sont régulièrement critiqués par les médias (parait-il aux mains des sionistes...cherchez l'erreur)


aucune idée

je n'ai pas lus d'articles concernant la critique répété du CRIF par les médias privé français (et non pas public bien sure)

j'ai la flemme de les rechercher
 
j'ai seulement dit que le CRIF représenter les juifs de France dans le sens ou cette

institution sert de relais de communication entre la communauté juive et le

gouvernement

On est bien d'accord...Mais le sens de "représenter" n'a jamais été d'être le reflet des opinions... et si Sarko te représente (eh voui!), je doute que tu sois d'accord avec lui...
 
On est bien d'accord...Mais le sens de "représenter" n'a jamais été d'être le reflet des opinions... et si Sarko te représente (eh voui!), je doute que tu sois d'accord avec lui...

Aucun candidat pour la course a l'investiture ne représente mes idées

toutefois , au yeux du monde extérieur Sarko représente les français

donc la France car élus démocratiquement par une majorité
 
encore raté ?

106 pour et 61 contre => 167 au total en voté

té fatigué ? lol

j'avais édité pendant que tu tapais ta réponse...

Sinon sur la représentatitivité du CRIF, tu peux lire ça:

"Premier contresens : contrairement à l’idée reçue, il n’y a pas de « vote juif » en France. Comme toutes les études de sociologie politique le montrent, les Français d’origine, de religion ou de tradition juives votent pour l’essentiel comme leurs concitoyens, en fonctions de préoccupations économiques, sociales, politiques et idéologiques générales. Dans une récente enquête pour Politis ([1]), je citais les derniers travaux de Dominique Schnapper, Chantal Bordes-Benayoun et Freddy Raphaël, qui concluaient : « S’ils sont légèrement plus politisés et très attachés à la citoyenneté (…), les Juifs se distinguent peu de l’ensemble de la population. Leur sensibilité particulière à l’antisémitisme et à Israël ne semble affecter directement ni exclusivement leurs comportements et attitudes politiques. »

Second contresens : la prétention du CRIF à parler au nom des Juifs de France n’a plus guère de fondement. Cette institution et les associations qui en sont membres regroupent moins de 100 000 d’entre eux, et le fossé avec les 400 000 à 500 000 autres s’est approfondi au fur et à mesure que ses dirigeants se radicalisaient à la fois dans leur soutien inconditionnel au gouvernement Netanyahou-Lieberman-Barak et dans leur engagement à droite – voire, pour certains, à l’extrême droite"
http://blogs.mediapart.fr/blog/dominique-vidal/210212/qui-peur-du-crif
 
Ben voilà une bonne raison supplémentaire pour ne pas voter Sarkozy!!!

en France il y a plus d’électeurs musulmans que d’électeurs juifs, donc cet appel ne sauvera pas Sarkozy mais il ne fera que l'enfoncer encore plus!!! :D
 
Conseil Représentatif d’Israël en France.

Merci, tu pas pris de vitesse. Faut arrêter de nier les vérités et être très bête ou faire semblant de ne pas comprendre. Par exemple ou est le j dans crif pour institutions JUIVES.

Sinon quelqu'un peut il me confirmer que c'est bien un gag. Comment peut on tenir de tels propos et qui plus est dans un quotidien qui va être lu par X personnes et dont on va garder les preuves? Et comment après avoir dit cela peut on faire une mise à jour et "recadrer" ses propos en les modérant à tel point que c limite le contraire des propos initiaux?
Rassurez moi, c'est bien un complot contre prasquier!!!

Xpldr, quel bourde, villeret ne lui a que vole sa place pour le dîner de ***, le rôle était pour lui.
Et bizarrement la polémique n'a même pas eu lieu, dingue!!!
 
Quel soutien communautaire des juifs? Le CRIF ne représente pas davantage les juifs de France que le FN ne représente les Français...et en plus Richard Prasquier est une nullité...

"La vérité est platement politique. Le Crif, comme d’autres institutions juives, est tombé entre les mains de courants alignés sur la droite israélienne la plus intransigeante. Insensibles aux tourments palestiniens, réfractaires aux concessions réciproques qui conditionnent la paix, ils ont inventé la recette pour ne se faire entendre ni des juifs de France, ni du pays dans son entier. Leur extrémisme attise les tensions dans les quartiers les plus exposés aux frictions. Il est grand temps que le Crif retrouve le chemin de la raison et de l’apaisement."
François Darras (pseudo de Jean-François Kahn)

"Cela fait désormais trop longtemps que le Crif s’autoproclame une représentation, qui est infondée et souvent nocive.
Quelle que soit la qualité de certains qui en font partie et qui se déclarent à regret minoritaires, il faut bien constater que les dérapages communautaristes du Crif deviennent de plus en plus nombreux et alimentent un antisémitisme à la fois insidieux et secret. Pour le moment, personne n’ose dire que le roi est nu et que dans certaines affaires qui relèvent soit de la solidarité inconditionnelle et aveugle avec l’extrême droite de l’Etat d’Israël, soit d’un judéo-centrisme obsessionnel et névrotique, les juifs ne peuvent plus se sentir en sécurité intellectuelle.
Je vous laisse libre de faire de cette lettre l’usage qui vous conviendra."
Jean Daniel

http://www.marianne2.fr/Une-lettre-de-Jean-Daniel-a-Maurice-Szafran_a181776.html


Celui-là,

"Le vote juif, changement de cap depuis les années 2000/ 260 000 électeurs[3].

Le poids de la population juive dans l’électorat est très minoritaire. Historiquement, c’est un vote qui se situait plutôt à gauche, fidèle à l’héritage de l’assimilation de la population juive rendue possible par la Révolution française. En 1981, la population juive a soutenu massivement l’élection de François Mitterrand. Depuis cette période, une grande partie du vote juif est passé à droite, avec notamment en 2007 un vote important en faveur de Nicolas Sarkozy (45,7%). Une partie du vote juif se reconnaît cependant toujours dans la gauche, et d’ailleurs le score de Ségolène Royal qui avait obtenu en 2007 trois points de plus que la moyenne nationale (avec 28, 8%) en est l’illustration. Lors de cette même élection, le vote en faveur de Jean-Marie le Pen était extrêmement minoritaire puisqu’il était de 4, 3%.

Ce virage à droite semble selon le CEVIPOF dater du déclenchement de la deuxième Intifada, à l’origine d’un regain d’antisémitisme en France. Nicolas Sarkozy ayant aussi séduit cet électorat en raison de ses positions atlantistes et en faveur d’Israël. La popularité de Nicolas Sarkozy a d’ailleurs perduré après son élection, mais a commencé à chuter à partir de la deuxième partie de son mandat. Reste à savoir si la droitisation de son discours n’a pas érodé la confiance de l’électorat juif. Ajoutons néanmoins que Nicolas Sarkozy a été élu à plus de 80% lors du premier tour de l’élection de 2012 en Israël."

http://dafina.net/gazette/article/pour-qui-votent-les-croyants
 
Celui-là,

"Le vote juif, changement de cap depuis les années 2000/ 260 000 électeurs[3].

Le poids de la population juive dans l’électorat est très minoritaire. Historiquement, c’est un vote qui se situait plutôt à gauche, fidèle à l’héritage de l’assimilation de la population juive rendue possible par la Révolution française. En 1981, la population juive a soutenu massivement l’élection de François Mitterrand. Depuis cette période, une grande partie du vote juif est passé à droite, avec notamment en 2007 un vote important en faveur de Nicolas Sarkozy (45,7%). Une partie du vote juif se reconnaît cependant toujours dans la gauche, et d’ailleurs le score de Ségolène Royal qui avait obtenu en 2007 trois points de plus que la moyenne nationale (avec 28, 8%) en est l’illustration. Lors de cette même élection, le vote en faveur de Jean-Marie le Pen était extrêmement minoritaire puisqu’il était de 4, 3%.

Ce virage à droite semble selon le CEVIPOF dater du déclenchement de la deuxième Intifada, à l’origine d’un regain d’antisémitisme en France. Nicolas Sarkozy ayant aussi séduit cet électorat en raison de ses positions atlantistes et en faveur d’Israël. La popularité de Nicolas Sarkozy a d’ailleurs perduré après son élection, mais a commencé à chuter à partir de la deuxième partie de son mandat. Reste à savoir si la droitisation de son discours n’a pas érodé la confiance de l’électorat juif. Ajoutons néanmoins que Nicolas Sarkozy a été élu à plus de 80% lors du premier tour de l’élection de 2012 en Israël."

http://dafina.net/gazette/article/pour-qui-votent-les-croyants

Parce que Mitterand les avait trahis en refusant de reconnaître la résponsabilité de la France dans la Shoah. Ils ont du attendre la venue de Chirac pour une reconnaissance officielle.

Une autre explication du virage plutôt à droite du vote juif est sans nul doute aussi du au flux migratoire depuis les années 80, majoritairement musulman/maghrébin et donc l'importation du conflit du moyen orient en France et la création du pseudo nouvel antisémitisme si cher à Finkielkraut: L'antisémitisme inconscient des jeunes de banlieue.
 
Parce que Mitterand les avait trahis en refusant de reconnaître la résponsabilité de la France dans la Shoah. Ils ont du attendre la venue de Chirac pour une reconnaissance officielle.

Une autre explication du virage plutôt à droite du vote juif est sans nul doute aussi du au flux migratoire depuis les années 80, majoritairement musulman/maghrébin et donc l'importation du conflit du moyen orient en France et la création du pseudo nouvel antisémitisme si cher à Finkielkraut: L'antisémitisme inconscient des jeunes de banlieue.

Tu as raison.

D'ailleurs, cet article m'a éclairée sur la question et a corrigé l'opinion que j'avais.....j'ai tjrs pensé qu'en dehors des intellectuels, la diaspora juive était plutôt de droite.....j'ai donc été surprise de lire que ce n'est que dans les années 90, qu'elle a pris un virage à droite.

par contre je suis un peu embêtée par la formule "importation du conflit israélo-palestinien"....mais bon, c'est un autre débat.
 
Le président du Crif vient de publier une tribune à la gloire de Nicolas Sarkozy dans un quotidien israélien. Appelant également à se méfier de François Hollande et ses alliés, il bafoue extrêmement maladroitement les valeurs républicaines auxquelles sa propre association et la majorité des juifs se disent attachés. Allant même jusqu'à blanchir Marine Le Pen !

Richard Prasquier, président du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France), a encore perdu une bonne occasion de se taire.
Dans une tribune publiée dans le quotidien israélien Haaretz, il propose une grille de lecture dévastatrice de la situation politique en France à l’occasion de l’élection présidentielle. Résumons-là.

1) Il serait dommage de perdre Nicolas Sarkozy, fervent supporter du gouvernement israélien, et qui a tissé « des liens profonds avec la communauté juive française ».

2) Il y a lieu de s’inquiéter de l’éventuelle élection de François Hollande, non à cause de ses choix personnels, mais en raison de ses alliés, suspectés d’afficher leur « profonde hostilité » envers Israël, à commencer par Jean-Luc Mélenchon, dont le poids politique peut faire redouter un développement des « manifestations d’antisionisme ».

3) En revanche, il n’y aucun problème avec Marine Le Pen. En effet, la candidate du Front National a fait des efforts louables et méritants pour « attirer le vote juif ». De plus, elle a centré sa campagne sur « la communauté musulmane et les questions d’immigration ». Que peut-on lui demander de plus ?
Une telle analyse laisse pantois. Certes, ce n’est pas la première fois que Richard Prasquier se fait le messager personnel du gouvernement Netanyahu, alors que ce dernier donne une image caricaturale d’Israël dans laquelle ne se reconnaissent en rien les juifs de France, majoritairement attachés à l’idée d’une paix juste au Proche-Orient. Mais c’est la fois de trop.

En effet, non seulement le président du Crif porte des accusations insupportables à l’égard d’une partie de la gauche, et notamment de Jean-Luc Mélenchon, mais il communautarise le débat franco-français de la pire des manières.

Enfin, et c’est le plus grave, il n’hésite pas à blanchir Marine Le Pen. Dès lors qu’elle cible les musulmans, faisant de ces derniers des antisémites potentiels et des adversaires irréductibles du droit à l’existence d’Israël, la voilà blanche comme la colombe, parée de toutes les vertus éthiques. En somme, peu importe que le FN soit islamophobe ou pas du moment qu’il se prétend moins antisémite que naguère et qu’il a ses « bons juifs » de service. On ne pouvait faire pire en si peu de mots.

Les ennemis de mes ennemis sont mes amis en somme ...
 
Le président du Crif vient de publier une tribune à la gloire de Nicolas Sarkozy dans un quotidien israélien. Appelant également à se méfier de François Hollande et ses alliés, il bafoue extrêmement maladroitement les valeurs républicaines auxquelles sa propre association et la majorité des juifs se disent attachés. Allant même jusqu'à blanchir Marine Le Pen !

Richard Prasquier, président du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France), a encore perdu une bonne occasion de se taire.
Dans une tribune publiée dans le quotidien israélien Haaretz, il propose une grille de lecture dévastatrice de la situation politique en France à l’occasion de l’élection présidentielle. Résumons-là.

1) Il serait dommage de perdre Nicolas Sarkozy, fervent supporter du gouvernement israélien, et qui a tissé « des liens profonds avec la communauté juive française ».

2) Il y a lieu de s’inquiéter de l’éventuelle élection de François Hollande, non à cause de ses choix personnels, mais en raison de ses alliés, suspectés d’afficher leur « profonde hostilité » envers Israël, à commencer par Jean-Luc Mélenchon, dont le poids politique peut faire redouter un développement des « manifestations d’antisionisme ».

3) En revanche, il n’y aucun problème avec Marine Le Pen. En effet, la candidate du Front National a fait des efforts louables et méritants pour « attirer le vote juif ». De plus, elle a centré sa campagne sur « la communauté musulmane et les questions d’immigration ». Que peut-on lui demander de plus ?
Une telle analyse laisse pantois. Certes, ce n’est pas la première fois que Richard Prasquier se fait le messager personnel du gouvernement Netanyahu, alors que ce dernier donne une image caricaturale d’Israël dans laquelle ne se reconnaissent en rien les juifs de France, majoritairement attachés à l’idée d’une paix juste au Proche-Orient. Mais c’est la fois de trop.

En effet, non seulement le président du Crif porte des accusations insupportables à l’égard d’une partie de la gauche, et notamment de Jean-Luc Mélenchon, mais il communautarise le débat franco-français de la pire des manières.

Enfin, et c’est le plus grave, il n’hésite pas à blanchir Marine Le Pen. Dès lors qu’elle cible les musulmans, faisant de ces derniers des antisémites potentiels et des adversaires irréductibles du droit à l’existence d’Israël, la voilà blanche comme la colombe, parée de toutes les vertus éthiques. En somme, peu importe que le FN soit islamophobe ou pas du moment qu’il se prétend moins antisémite que naguère et qu’il a ses « bons juifs » de service. On ne pouvait faire pire en si peu de mots.
Si ce n'est pas une incitation à la haine raciale...
 
j'avais édité pendant que tu tapais ta réponse...

Sinon sur la représentatitivité du CRIF, tu peux lire ça:

"Premier contresens : contrairement à l’idée reçue, il n’y a pas de « vote juif » en France. Comme toutes les études de sociologie politique le montrent, les Français d’origine, de religion ou de tradition juives votent pour l’essentiel comme leurs concitoyens, en fonctions de préoccupations économiques, sociales, politiques et idéologiques générales. Dans une récente enquête pour Politis ([1]), je citais les derniers travaux de Dominique Schnapper, Chantal Bordes-Benayoun et Freddy Raphaël, qui concluaient : « S’ils sont légèrement plus politisés et très attachés à la citoyenneté (…), les Juifs se distinguent peu de l’ensemble de la population. Leur sensibilité particulière à l’antisémitisme et à Israël ne semble affecter directement ni exclusivement leurs comportements et attitudes politiques. »

Second contresens : la prétention du CRIF à parler au nom des Juifs de France n’a plus guère de fondement. Cette institution et les associations qui en sont membres regroupent moins de 100 000 d’entre eux, et le fossé avec les 400 000 à 500 000 autres s’est approfondi au fur et à mesure que ses dirigeants se radicalisaient à la fois dans leur soutien inconditionnel au gouvernement Netanyahou-Lieberman-Barak et dans leur engagement à droite – voire, pour certains, à l’extrême droite"
http://blogs.mediapart.fr/blog/dominique-vidal/210212/qui-peur-du-crif

séfarade ou ashkenaze ??


Juifs pratiquant ou non ?

et comment fais ton pour faire le décompte ? j'ai un doute sur tes chiffres


je pense qu'il a beaucoup plus de 500 000 juifs en France

j'ai rien contre la communauté juive , israélienne ou je sais pas

mais dire qu'ils ne sont que 500 000 je trouve que c'est un peu exagérer

rien qu'a sarcelles y en a 50 000
 
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