Le terrorisme a frappé l’université de Kaboul en plein cœur.

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tizniti

Soyons sérieux .
Trois assaillants ont tué ce lundi 2 novembre une vingtaine d’étudiants. Une semaine après l’attaque d’une école tuant une trentaine d’élèves.
L’université de Kaboul est depuis longtemps une cible pour les insurgés islamistes, d’autant plus que les étudiantes y sont nombreuses et qu’il n’y a pas de ségrégation entre filles et garçons. C’est pourquoi elle faisait l’objet d’une surveillance étroite des forces de sécurité afghanes, d’autant plus qu’une précédente attaque avait visé un centre éducatif, il y a une semaine, tuant plus de 40 personnes. Cela n’a pas empêché trois assaillants d’y pénétrer lundi en fin de matinée et d’y exécuter froidement au moins une vingtaine d’étudiants et de professeurs.

Une profonde pensée pour elles et pour eux et une compassion avec leurs. familles

Pourtant, je ne lis aucune émotion ni compassion des musulmans envers leurs sœurs et leurs frères Afghans et bien sur aucune manifestation de soutien au peuple Afgans.

Source
 
Allah i r7amhom

je comprends pas pkoi les fans des posts sur le terrorisme n’ont pas ouvert ce post et n’ont même pas fait une déclaration
Alors que d’habitude ce sont les preums limite avant même que l’attaque ait commencé ils dégainent !
Bande de chacals vous ne valez pas mieux que ces terroristes en réalité
Vous dégoûtez vous n’avez pas de race si ce n’est celle des forces du mal

40 personnes ... Allah i sabbar ces familles endeuillées
 
Trois assaillants ont tué ce lundi 2 novembre une vingtaine d’étudiants. Une semaine après l’attaque d’une école tuant une trentaine d’élèves.
L’université de Kaboul est depuis longtemps une cible pour les insurgés islamistes, d’autant plus que les étudiantes y sont nombreuses et qu’il n’y a pas de ségrégation entre filles et garçons. C’est pourquoi elle faisait l’objet d’une surveillance étroite des forces de sécurité afghanes, d’autant plus qu’une précédente attaque avait visé un centre éducatif, il y a une semaine, tuant plus de 40 personnes. Cela n’a pas empêché trois assaillants d’y pénétrer lundi en fin de matinée et d’y exécuter froidement au moins une vingtaine d’étudiants et de professeurs.

Une profonde pensée pour elles et pour eux et une compassion avec leurs. familles

Pourtant, je ne lis aucune émotion ni compassion des musulmans envers leurs sœurs et leurs frères Afghans et bien sur aucune manifestation de soutien au peuple Afgans.

Source
Les merdias ne vont pas couvrir du terrorisme en pays musulman Donc les déficients mentaux y verront juste que la vie d’un musulman c’est pas important et puis ils se tuent entre eux donc pas grave
Mais quand eux mettent le feu aux quatre coin du monde en tuant des milliers voire millions de civils c’est de l’héroïsme et ils en parlent fièrement ... assis dans le creux de canapé une main dans le caleçon se grattant les abysses de leur fion et une autre main avec une bière sur le ventre

classique somme toute
 
Il y a des attaques fréquentes en Afghanistan et au Pakistan sur les écoles et les universités.... mais on s'en fout car c'est entre "musulmans" et même les musulmans s'en foutent car ça ne dessert pas le lavage de cerveau qu'on a subi: à toujours aboyer sur "l'occident" alors que nous sommes notre propre pire ennemi.

Que Dieu les accueille comme martyrs.
 
Il y a des attaques fréquentes en Afghanistan et au Pakistan sur les écoles et les universités.... mais on s'en fout car c'est entre "musulmans" et même les musulmans s'en foutent car ça ne dessert pas le lavage de cerveau qu'on a subi: à toujours aboyer sur "l'occident" alors que nous sommes notre propre pire ennemi.

Que Dieu les accueille comme martyrs.
Amin

ça sera de pire en pire Allah i ster

l’occident a son rôle majeur dans ces milliers de morts on va pas se mentir
Dekhlo ki jnoun
Faut voir qui finance ces groupes terroristes ...
pas d’argent pas de terrorisme c’est ce qu il faut retenir
 
Amin

ça sera de pire en pire Allah i ster

l’occident a son rôle majeur dans ces milliers de morts on va pas se mentir
Dekhlo ki jnoun
Faut voir qui finance ces groupes terroristes ...
pas d’argent pas de terrorisme c’est ce qu il faut retenir

Les pions sont les nôtres et c'est là le problème... si c'était juste des Jean-Jacques, des Chad et des Tyrone qui n'ont rien à voir avec l'endroit qui font ces attaques, là oui mais ceux qui le l'exécutent sont bien "parmi nous".
 
Les pions sont les nôtres et c'est là le problème... si c'était juste des Jean-Jacques, des Chad et des Tyrone qui n'ont rien à voir avec l'endroit qui font ces attaques, là oui mais ceux qui le l'exécutent sont bien "parmi nous".
Oui mais sans l’argent des « autres » ça n arriverait pas !
tous les al kaida et compagnie c’est eux
Des infiltrés qui ramènent de la tune
 
Les talibans ne sont juste plus à la mode
C'est So 2000
Daech et les fanatiques en Europe ça c'est plus 'IN'
Même si ce sont les mêmes dégénérés
Al quaida était à l'époque de Ben Laden et Zawahiri une référence( IN, cool et branchée) mais, depuis le décès accidentel de ses dirigeants, elle s'est drôlement ringardisée.
Sinon , Aqmi, les shebabs, Boko haram, le front al Nousra et autres.... continuent à jouer en championnat régional et n'accéderont jamais à la ligue des champions.
Donc, les candidats choisissent surtout les équipes de première division.
 
Al quaida était à l'époque de Ben Laden et Zawahiri une référence( IN, cool et branchée) mais, depuis le décès accidentel de ses dirigeants, elle s'est drôlement ringardisée.
Sinon , Aqmi, les shebabs, Boko haram, le front al Nousra et autres.... continuent à jouer en championnat régional et n'accéderont jamais à la ligue des champions.
Donc, les candidats choisissent surtout les équipes de première division.

Disons que c'est aqmi, boko and co ont plus un ancrage 'regional' comme les farcs en Colombie par exemple ou les gars en Ukraine de l'est
Mais je peux me tromper
 
Trois assaillants ont tué ce lundi 2 novembre une vingtaine d’étudiants. Une semaine après l’attaque d’une école tuant une trentaine d’élèves.
L’université de Kaboul est depuis longtemps une cible pour les insurgés islamistes, d’autant plus que les étudiantes y sont nombreuses et qu’il n’y a pas de ségrégation entre filles et garçons. C’est pourquoi elle faisait l’objet d’une surveillance étroite des forces de sécurité afghanes, d’autant plus qu’une précédente attaque avait visé un centre éducatif, il y a une semaine, tuant plus de 40 personnes. Cela n’a pas empêché trois assaillants d’y pénétrer lundi en fin de matinée et d’y exécuter froidement au moins une vingtaine d’étudiants et de professeurs.

Une profonde pensée pour elles et pour eux et une compassion avec leurs. familles

Pourtant, je ne lis aucune émotion ni compassion des musulmans envers leurs sœurs et leurs frères Afghans et bien sur aucune manifestation de soutien au peuple Afgans.

Source
Ils ont été payés par l'OTAN

giphy.gif
 
D’après l’article plutôt https://www.lepoint.fr/monde/attent...e-de-leurs-affaires-02-07-2019-2322242_24.php « Dans le message de revendication diffusée via Telegram, l'Etat islamique avance un bilan beaucoup plus lourd, affirmant avoir "tué ou blessé 80 juges, enquêteurs et membres des forces de sécurité afghanes". »

Hé bien !
Un acteur de plus dans ce pays déchiré par les Iraniens de l'ouest, les pakistanais de l'est, les Russes du nord, les talibans des montagnes et les occidentaux d'on ne sait d'où
 
Ils ont été payés par l'OTAN
Il est sur qu'il faut commencer très sérieusement à démanteler cette machine infernale de l’islamisation fanatique qui, avec son réseau tentaculaire de mosquées, d’écoles, d’associations , réseaux sociaux et de sites internet, quadrille le pays, embrigade, convertit, radicalise, communautarise...Appelle à la violence , au déni de la réalité , à la victimisation et à la haine.
 
Il est sur qu'il faut commencer très sérieusement à démanteler cette machine infernale de l’islamisation fanatique qui, avec son réseau tentaculaire de mosquées, d’écoles, d’associations , réseaux sociaux et de sites internet, quadrille le pays, embrigade, convertit, radicalise, communautarise...Appelle à la violence , au déni de la réalité , à la victimisation et à la haine.



T'es le cousin lettré de Chalghoumi ?
 
Il est sur qu'il faut commencer très sérieusement à démanteler cette machine infernale de l’islamisation fanatique qui, avec son réseau tentaculaire de mosquées, d’écoles, d’associations , réseaux sociaux et de sites internet, quadrille le pays, embrigade, convertit, radicalise, communautarise...Appelle à la violence , au déni de la réalité , à la victimisation et à la haine.
L'absence de remise en question ne permettra pas de faire avancer les choses.
C'est un fait.
Au lieu d'envoyer des appels a défoncer des chinois, à quand un appel de ces memes gugusses pour défoncer ces chacals qui viennent recruter des gamins en souffrances.
Ah oui, ils leur manquent des c.ouilles.
 
Il est sur qu'il faut commencer très sérieusement à démanteler cette machine infernale de l’islamisation fanatique qui, avec son réseau tentaculaire de mosquées, d’écoles, d’associations , réseaux sociaux et de sites internet, quadrille le pays, embrigade, convertit, radicalise, communautarise...Appelle à la violence , au déni de la réalité , à la victimisation et à la haine.
Pour la démanteler, le plus important est d'éviter de l'alimenter en chair à canon.
Le fondement de cette lutte commence par la famille et son education. Les parents doivent pouvoir détecter les signes avant coureurs du mal être de leur enfant ( ça eut commencer avec des petits delits, les notes qui chutent, une consommation de stupéfiant et en particulier le cannabis qui est un antidépresseur express. ). Au contraire nombre de parents baissent les bras, préférant se contenter d'excuses toutes aussi minables les unes que les autres.
Si les parents loupent le coche, alors ce sera le debut de la dégringolade.
Les islamistes recruteurs sont de fins psychologues et sauront trouver la manière d'utiliser cette souffrance.
Que ces parents qui perdent leurs enfants se demandent pourquoi ces derniers sont partis, sans aucun contact avec eux, pour aller se faire massacrer. Ce ne sont pas les islamistes qui induisent cela, mais un message inconscient pour leur dire : Vous n'avez pas su me comprendre, vous n'avez pas su me protéger, bref le fondement de la parentalité.
On aura beau faire l'autruche en vociferant que c'est la faute des USA, la faute de DarK Vador et j'en passe, mais se remettre en question ce n'est pas possible.
Ok, mais pourquoi continuent-ils a recruter si tout le monde est au courant de l'origine de daesh ?
USA ou pas, la vérité est que ces jeunes hommes et ces jeunes femmes sont d'abord les victimes de leur famille qui a préféré fermer les yeux.
Qui a dit que faire un enfant, l'assumer et l'eduquer était une chose facile ? Personne... Alors au boulot.
 
Pour les islamo-fascistes de daesh, frapper l'éducation est un symbole essentiel. La seule éducation qui vaille pour eux est l'éducation religieuse. Et celle, accessoirement, du maniement des armes. Le reste n'est que perversion occidentale à combattre le plus radicalement possible.

L'attaque ici a eu lieu lorsque des responsables gouvernementaux arrivaient sur le campus pour inaugurer une foire du livre iranien. Education et chiite, deux raisons plutôt qu'une de haïr ce genre d'évènements.

Signalons que l'Union européenne a immédiatement condamné cet "acte de terrorisme méprisable". Ouf, ce ne sont donc pas non plus des chacals sans race...

Evènement largement couvert par les médias en France/Belgique notamment, si on prend la peine de chercher un tant soit peu..
 
Dernière édition:
Les pions sont les nôtres et c'est là le problème... si c'était juste des Jean-Jacques, des Chad et des Tyrone qui n'ont rien à voir avec l'endroit qui font ces attaques, là oui mais ceux qui le l'exécutent sont bien "parmi nous".

Et les "financeurs" de ces fascites ne sont pas toujours à chercher à l'extérieur non plus. Rappelons que Daesh a été financé dans les premiers temps, avant qu'elle ne soit déclarée organisation terroriste, par diverses organisations des pays du golfe qui y voyaient une pôle de défense du sunnisme en Irak contre le pouvoir chiite montant au sein du bourbier irakien.
Sans parler même des acheminements d'armes de la Turquie vers daesh attestés par des journalistes ayant filmé des camions emplis darmes à destinations des zones de combat en Syrie. Certains en Turquie étaient trop heureux de les voir combattre les Kurdes. Parmi les sources de financement et d'armement de daesh, ce n'est pas forcément vers l'occident qu'il faut se tourner si on veut faire preuve d'objectivité et d'impartialité.
 
Il est sur qu'il faut commencer très sérieusement à démanteler cette machine infernale de l’islamisation fanatique qui, avec son réseau tentaculaire de mosquées, d’écoles, d’associations , réseaux sociaux et de sites internet, quadrille le pays, embrigade, convertit, radicalise, communautarise...Appelle à la violence , au déni de la réalité , à la victimisation et à la haine.


Bonjour,


La difficulté avec le démantèlement est de savoir où mettre le curseur. Même les musulmans entre eux ne sont pas d'accord sur le sens à donner à des termes comme "fanatisme" et "extrémisme" ? Où commence leur matérialisation ? Et sachant que dans les mosquées et associations, différentes franges de musulmans se mélangent, la séparation n'est pas franchement claire. La réponse sécuritaire est en définitive nécessaire mais bien insuffisante sauf si elle se veut d'emblée impitoyable et radicale, mais qui dit radicale dit aussi aveugle et source de dérapages. Beaucoup de musulmans se sentiront injustement lésés et persécutés.

Pour ma part, je suis arrivé à la ferme conviction que le problème est beaucoup plus profond qu'une simple histoire de courant sectaire bien identifié se réclamant de l'Islam. Ce serait beaucoup trop facile. Il est profond d'abord parce qu'il n'est pas correctement posé. Et je pense même que des phrases aujourd'hui passées dans le discours courant du genre "non l'Islam ça n'est pas cela ... l'Islam est une religion de tolérance, de paix et d'amour" ou encore "les Salafo/Wahabites n'ont rien à voir avec le vrai Islam", en ce qu'elles se complaisent -indépendamment de leur valeur de vérité dans l'absolu- à balancer des énoncés sémantiquement vagues et à désigner un bouc émissaire tout trouvé sans un examen plus approfondi , sont des "empêcheurs" de réflexion, d'étude et de remise en question. Elles dévient l'attention vers des symptômes du malaise plutôt que vers la source. Alors, vis a vis de l'opinion publique, effectivement elles permettent de maintenir temporairement (mais pour combien de temps encore ?) un semblant de consensus sur le fait que la majorité des musulmans n'ont rien à voir avec la haine. Mais parce qu'elles n'adressent pas le vrai problème, non seulement elles ne résolvent rien, mais en plus elles font perdre un temps précieux dans la lutte contre l'"extrêmisme", sans compter qu'à force de les ressasser mécaniquement à chaque campagne d'attentats, elles finissent peu à peu par perdre en crédibilité voire être méprises pour un simple procédé de Taqiya/dissimulation. En ce sens, elles sont contreproductives. Peut-être faudrait-il songer à les mettre de côté un moment, le temps de régler certaines questions.

D'abord, qu'est-ce que le "vrai" Islam ? Chaque musulman de par son cheminement peut postuler l'existence d'un Islam originel qui a été (ou pas) plus ou moins dévoyé par certains courants/branches. Une évidence cependant : devant les hommes, le "vrai" Islam n'est pas une abstraction théorique ni une lecture personnelle, l'Islam c'est d'abord la conception et l'implémentation qui en est faite par les musulmans. C'est la déclaration de untel + l'acte de untel rapporté à l'Islam + la pensée de untel + etc ... Si 1% de musulmans se réclament, mettons pour caricaturer grossièrement, de la vraie version de l'Islam, notée A, et 99% d'une fausse version B, alors et jusqu'à nouvel ordre, sur terre l'Islam c'est B et non A.

A suivre ...
 
S'il est de plus en plus courant aujourd'hui que des musulmans revendiquent une lecture personnelle des sources que sont le Coran et optionnellement les recueils de hadiths, il convient dans le traitement de la question de l'extrémisme de ne pas faire l'impasse sur des siècles d'élaboration théologique aux embranchements très complexes et intriqués qui ont donné les courants majoritaires de l'Islam, le sunnisme et le chiisme, qui ont profondément marqué et continuent à le faire, du moins officiellement et de manière latente, la pensée musulmane contemporaine. Or, le rapport du wahabo/salafisme aux écoles du sunnisme par exemple est complexe. En 2016, la Conférence islamique internationale de Grozny, regroupant plusieurs théologiens et docteurs de loi renommés du monde musulman, s'était donnée pour but de définir les contours du sunnisme. La définition qui en était ressortie excluait de fait le wahhabisme/salafisme (https://ipra.hypotheses.org/388). Cette exclusion repose en premier lieu sur des éléments liés au dogme (conception anthropomorphique de Dieu opposée aux dogmes sunnites). Le texte de la fatwa cite d'autres charges contre le salafisme, mais j'ignore s'il s'agit de simples critiques ou d'éléments à charge supplémentaires participant de leur exclusion. Par exemple, le texte accuse les salafistes de fausser l'interprétation de l'école sunnite d'Ibn Hanbal, dont ils se revendiquent (https://fr.wikipedia.org/wiki/Wahhabisme). Dans le courant des années 2000 ou un peu avant, et en réponse aux vagues d'attentats terroristes, certains pays musulmans ont commencé à mettre en avant le soufisme comme antidote à l'"extrémisme", et plus généralement à des conceptions rigides de l'Islam marquées par la prévalence de la "lettre sur l'esprit". Cela dit, s'il est vrai que le soufisme met l'accent sur l'élévation spirituelle, les soufis traditionnels ne renient pas pour autant la jurisprudence et revendiquent souvent l'indissociabilité des deux aspects de la "loi" (la lettre) et de la "voie" (l'esprit/le cheminement spirituel). En 2010, un ouléma pakistano-canadien reconnu, docteur de loi mais aussi un soufi assumé, édicte une fatwa de 600 pages stipulant l'excommunication des terroristes (https://en.wikipedia.org/wiki/Fatwa_on_Terrorism), saluée par ailleurs par l'institut Al Azhar qui en offrit une copie au Pape. La même personnalité, est aussi dite avoir déclaré publiquement être en faveur de la peine de mort dans les cas de blasphème au Pakistan, soit dit en passant un avis bien connu chez les théologiens médiévaux (https://leftfootforward.org/2015/06...sm-curriculum-advocates-murder-for-blasphemy/). Devrait-il être catégorisé comme "modéré", comme "extrémiste" ? Il n'est pas salafiste, et il est foncièrement contre le terrorisme et les attentats suicides. Il est sunnite et il est même soufi. Et dans son avis sur le blasphème il s'inscrit dans une lignée bien orthodoxe. Encore une fois où mettre le curseur ? Il me semble que les catégories sémantiques usitées aujourd'hui pour parler de questions d'actualité en rapport avec l'Islam, y compris et surtout par les musulmans entre eux, pourtant les premiers concernés et ceux qui sont censés avoir le plus de recul, péchent par binarisme et manque de nuances, et de ce fait sont sources de bien des malentendus et de dialogue de sourds.


Plus globalement, le gros souci est l'existence de plusieurs niveaux de discours chez les différentes strates qui composent la mosaïque de l'Islam. Un niveau de discours (ou plutôt une multitude) chez les "musulmans du commun" (je n'y compte pas les "chercheurs" qui étudient par eux même et finissent parfois par adopter un cheminement qui leur est propre), un autre chez les plus érudits traditionnels : les "musulmans du commun" considèrent les terroristes comme des cinglés dont ils ne peuvent comprendre la logique, mais les très érudits eux se comprennent jusqu'à un certain point avec les théoriciens du terrorisme, et tout en étant en profond désaccord, chacun des deux partis saisit parfaitement les allusions et charges symboliques des réthoriques présentes chez l'autre parti ... Or ces niveaux de discours, ceux du commun et ceux des érudits, manquent de synchronisation. A quelques exceptions, ils ne communiquent généralement que sur de sujets liés au culte/dogme/spiritualité et à la gestion des affaires quotidiennes. C'est un peu comme si chaque niveau de discours vivait sa vie, et qu'ils ne se rejoignaient pas. Parfois, ça donne l'impression d'un consensus, mais qui n'est que de façade et qui cache souvent des représentations mentales très divergentes. D'ailleurs ce décalage se manifeste de manière récurrente, par exemple sur ce forum, avec des objections étonnées du type (- tu mens, tu racontes n'importe quoi, ces propos n'existent pas, ceux qui ont étudié l'Islam savent que c'est faux ...).

A suivre ...
 
Dernière édition:
A mon avis, si début de solution il y a, et puisque le salut ne semble pour le moment pas venir du haut vers le bas si l'on met de côté quelques initiatives individuelles d'érudits qu'il convient de saluer, ça serait d'impulser une dynamique du bas vers le haut ... que de plus en plus de musulmans soient plus exigeants et interrogateurs envers ceux qu'ils considèrent être leurs représentants/références (à commencer par l'"imam" de la mosquée, un conférencier de passage, etc ...), qu'ils n'hésitent pas à les sortir de leur zone de confort et les pousser dans leurs derniers retranchements, à les presser pour qu'ils donnent leur jus, et qu'ils livrent le fond de leur pensée dans un langage franc, clair, direct, sans équivoque, exhaustif car le diable est dans le détail, solidement étayé, sans recours aux contorsions de langage.


Peu importe que les réponses soient des oui, des non, des peut-être, des je ne sais pas (le je ne sais pas est encore une réponse honorable qui permet d'avancer), au moins cela permettra de constater les difficultés, d'apprécier les décalages et de soulever des débats plus que jamais impérieux, afin de sortir d'un état d'indétermination qui constitue la brèche béante à travers laquelle les recruteurs terroristes embobinent des jeunes en questionnement existentiel et en quête d'identité. Des réponses claires aux non musulmans pour qu'ils sachent à quoi s'en tenir, mais beaucoup plus important pour les musulmans eux même, un exercice de clarification de pensée qui réduira la portée des dissonances cognitives dans lesquelles certains d'entre eux sont embarqués. Une bonne discussion une fois pour toute pour espérer enfin passer à autre chose, faire le trait sur ce doit être laissé à sa place dans l'histoire et garder ce qu'il y a à garder. Quand on refoule trop longtemps, il faut évacuer. Plus cet effort tarde, plus le prix à payer sera fort. L'assassin du professeur a été dépeint comme un monstre. Il était jeune. Il avait 18 ans. Et il avait sûrement de la bonté en lui. Peut-être est-il temps de le considérer aussi comme une victime, et le signe renouvelé d'une nème faillite collective.

Fin
 
@Garlic ,
J'ai lu avec un grand intérêt ton intervention et la trouve pertinente dans la mesure ou tu poses des questions cruciales et fondamentale sur ce qu'on appelle le fanatisme ou l'extrémisme ou le fondamentalisme islamique.
Si tu lis l'arabe, je t'envoie le lien d'un article très intéressant d'un écrivain marocain arabophone qui s'intitule " la sainte ignorance" ou " l'ignorance sacrée".
Une belle analyse qui s'inspire mais actualise , à la lumière de ce qu'a suscité les caricatures dans le monde musulman, la notion de la sainte ignorance ou la religion sans culture d'olivier Roy.
O. Roy démontre que la « crise des religions », visible à travers la poussée fondamentaliste, vient d’une disjonction croissante entre religion et culture(s). Le religieux demeure pour ainsi dire isolé, sorti des cultures traditionnelles où il est né, écarté des nouvelles cultures où il est censé s’intégrer. De cette schizophrénie naissent, selon O. Roy, la plupart des phénomènes religieux « déviants » qu’on peut observer aujourd’hui.

Il en résulte une approche très neuve du phénomène religieux, avec des questions essentielles reposées par notre actualité : quel rapport entre religion et culture, religion et civilisation ? Mais d’abord : qu’est-ce qu’une culture, une civilisation ? La culture doit-elle être en opposition ou en accord avec le fait religieux ? Que fait-on de la culture de celui qu’on veut convertir ? Que devient la religion de celui qui est déraciné de sa culture d’origine ? Comment la culture mondialisée transforme-t-elle le religieux ? De nombreux exemples, pris dans l’islam et le christianisme contemporain, illustrent une réflexion qui explique la conjoncture religieuse étrange de notre temps.

L'écrivain Marocain explicite et détaille comme musulman et croyant les dégâts de cette "sainte ignorance".

Je reviendrai vers toi pour en débattre.
 
C’est déjà bien trop tard
déjà au départ, éducation des parents ou pas, on lave le cerveau du jeune musulman et bien souvent cela commence par les parents eux même qui ne se rendent pas compte qu’ils mettent en place toute la machinerie pour plus tard se faire avoir, on te dit tu dois aimer le prophète plus que tu aimes tes parents, dès lors c’est fichu, suffit juste pour enroler le jeune de lui faire comprendre que la tel ou tel pays, telle ou telle personne attaque le prophète, exemple tout *** les caricatures et c’est joué, on dira aux jeunes vos parents ne suivent pas l’islam, ils sont vendus, corrompu car l’islam demande qu’on défendent le prophète quand il est attaqué
suffit de voir le nombre de parents qui ne savent plus rien faire avec leur enfants, enrôlé par des gens très malin qui savent comment faire, surtout que tout est mis en place depuis le début de l’islam pour pouvoir jouer avec le cerveau de leur enfants
celui qui est parti vers ca, tuera sa mère ou son père à partir du moment ou il est persuadé de défendre le prophète
si encore il n’y avait que le coran il Serait beaucoup plus difficile de faire tout cela, mais vu qu’il faut suivre ce qui est à côté et qu’en aucun cas la moindre parole ne peut être mise en doute, bin c’est facile
le jeune se trouve devant un hadith assassin, qui demande à tuer, son âme, son humanité veut dire non mais ce n’est pas ca l’islam, l’islam c’est la paix, hop on sort un hadith qui lui explique tout cela et que si le prophète est attaqué, il faut le venger, ce son ces propres parents qui lui auront surement appris qu’une fois que le prophète a décidé d’une chose, on ne peut pas le contredire et aller contre, même si les parents eux mêmes ne savant pas que la phrase sort d’un verset qui parle du butin et uniquement du butin
c’est fichu d’avance, pour eux, leur parents et vous, moi, sommes de mauvais musulmans, qui nous laissons attendrir par la qualité de vie de l’occident blablabla,
et pour vous, ils sont pas musulmans car l’islam est uniquement paix et amour
ca peut pas marcher, jamais, tant que les musulmans, les parents ne se raproprient pas le coran, ne le lisent pas, ne l’étudies pas, y aura toujours une crapule pour le faire à votre place et lui faire comprendre ce que lui a envie
juste envie de dire, bonne chance
 
Suffit déjà de voir rien qu’ici, combien de fois je poste pas un verset lors d’un échange et on me dit haaaaa menteur comment tu peux dire ca, l’islam c’est pas ca bla-bla-bla, mais sérieusement, c’est un verset du coran qui est posté et la personne s’offusque de son contenu lol et ose me dire c’est toi qui va m’apprendre ma religion etc etc, bin semblerait que oui sinon tu serais pas occupé à m’insulter de menteur quand je poste un verset, s’il te plait pas à toi d’aller voir la source et de te poser des questions
on le voit bien ces jours ci, tout le monde bêtement et naïvement post la sourate 5 verset 32 mais coupé car ils ne le connaissent pas et te disent voilà c’est ca l’islam, c’est amour basta les jeux sont faits donc ce qu’il s’est passé ces gens ne sont pas musulmans car celui qui tue un innocent n’est pas musulman, tu corriges pour déjà expliquer que d’abord le verset 32 est prescrit aux enfants d’Israël déjà ca passe mal, puis tu postes le verset 33 qui lui est tout sauf amour et la tas droit aux insultes, pour eux t’es contre l’islam alors que tu cites le coran, c’est un comble mais ca montre bien le manque d’intérêt déjà d’abord pour le coran, ensuite le manque d’intérêt pour apprendre l’islam car jusqu’à preuve du contraire s’ils connaissent pas ca à passé 25 ans alors que c’est que la 5ème sourate bin c’est qu’ils ont vraiment pas envie de le lire
les parents sont aussi fainéants et préfère que l’imam du coin apprenne le coran et l’islam à leurs enfants au lieux de faire l’effort eux même, ils sont tout autant responsables
 
Peu importe que les réponses soient des oui, des non, des peut-être, des je ne sais pas (le je ne sais pas est encore une réponse honorable qui permet d'avancer), au moins cela permettra de constater les difficultés, d'apprécier les décalages et de soulever des débats plus que jamais impérieux, afin de sortir d'un état d'indétermination qui constitue la brèche béante à travers laquelle les recruteurs terroristes embobinent des jeunes en questionnement existentiel et en quête d'identité. Des réponses claires aux non musulmans pour qu'ils sachent à quoi s'en tenir, mais beaucoup plus important pour les musulmans eux même, un exercice de clarification de pensée qui réduira la portée des dissonances cognitives dans lesquelles certains d'entre eux sont embarqués. Une bonne discussion une fois pour toute pour espérer enfin passer à autre chose, faire le trait sur ce doit être laissé à sa place dans l'histoire et garder ce qu'il y a à garder. Quand on refoule trop longtemps, il faut évacuer. Plus cet effort tarde, plus le prix à payer sera fort. L'assassin du professeur a été dépeint comme un monstre. Il était jeune. Il avait 18 ans. Et il avait sûrement de la bonté en lui. Peut-être est-il temps de le considérer aussi comme une victime, et le signe renouvelé d'une nème faillite collective.

Fin

Tu peux aussi trouver du "bon" en chaque dictateur et assassin de l'histoire en cherchant assez. Le faire à présent passer pour une victime est asserz interpellant... s'il est victime de quelque chose, c'est bien de l'idéologie mortifère et fascisante des islamistes qui l'ont lobotomisé assez pour lui faire commettre cet acte. Lui comme tous les autres auteurs des actes de ces dernières semaines. S'il est "victime", c'est avant tout de l'existence-même de ces idéologies radicales qui séduisent des milliers d'adeptes dans le monde en prônant la haine, l'intolérance, le refus de toute diversité de pensée, et la diabilisation de quiconque ne pense pas comme eux.

La vrai combat est à mener à la source, dans l'éradication de ces mouvances ultra-radicales, dans la démantelement de leur fond idéologique par le débat théologique. Tant qu'elles subsi!steront, elles contunueront à faire des adeptes que certains trouveront toujours le moyen de voir comme "victimes" ensuite.
 
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