Le Vatican invite à sinspirer de l'Islam

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Octavius
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gogol n apas été sympa avec toi aujourdhui:D

Tu sais une chose ? Je vais te la dire... quand j'affirme quelque chose, c'est parceque je la connais.

Le complément avec des liens "confirmant" ce que j'affirme c'est tout simplement pour que l'on ne vienne pas dire que c'est faux.

Donc bien souvent quand je "google" c'est pas pour moi.. mais pour certains comme toi.
 
Tu sais une chose ? Je vais te la dire... quand j'affirme quelque chose, c'est parceque je la connais.

Le complément avec des liens "confirmant" ce que j'affirme c'est tout simplement pour que l'on ne vienne pas dire que c'est faux.

Donc bien souvent quand je "google" c'est pas pour moi.. mais pour certains comme toi.

ha ha ha je me gausse,80% des tes messages sont bourrés de piochages gogoliques
 
la premiere chose sense que le vatican a dit depuis....2000 ans :D

L'islam précise des régles d'éthiques en matière de finance (pas ) et condamne le materialisme.

Mais je trouve qu'il y a une certaine hypocrisie de la part de certaines banques dites islamiques sur la notion de credit : je suis tombé sur un site internet d'une banque islamique en angleterre.

Le fonctionnement précis est décrit ici : http://www.islamic-bank.com/islamicbanklive/PFGenerateCash/1/Home/1/Home.jsp

C'est conforme a la sharia et pourtant ca ressemble a un systeme de crédit classique (l'emprunteur emprunte X et rembourse X + Y => l'emprunteur rembourse plus que la somme empruntée). Et il y a meme un plan de remboursement précis : http://www.islamic-bank.com/imagesupload/PersonalFinanceRates_v7_1208.pdf.

Ce n'est pas pour critiquer ou faire de la publicité pour cette banque mais je voudrais comprendre la difference avec un credit classique du point de vue de l'emprunteur.

Petit HS : le titre de "pape" n'existe que depuis 451
 
onsacrant son éditorial du 11 septembre dernier, “Le pape ou le Coran”, à la crise financière qui ébranle le monde et à la venue du pape Benoît XVI en France, Vincent Beaufils surprend.


Revenant sur l’ouvrage d’André Comte-Sponville sur la morale et le capitalisme (Le capitalisme est-il moral ?), l’éditorialiste congédie le pape et les textes pontificaux… pour inviter à lire le Coran. “C’est plutôt le Coran qu’il faut relire”, écrit-il. “Car si nos banquiers, avides de rentabilité sur fonds propres, avaient respecté un tant soit peu la charia, nous n’en serions pas là.”
Mieux, il rappelle l’actualité fracassante d’une conception très moderne de l’économie, celle de la finance islamique. Il suffit selon lui de voir comment les pays du Golfe ont “épousé” avec succès le XXIe siècle. Leur recette miracle : la règle islamique qui veut qu’on ne fasse pas de l’argent avec de l’argent. L’islam proscrit en effet très sévèrement toute transaction basée sur l’intérêt et l’usure (rîba). Rien ne justifie le recours à rîba pas même l’émission d’une fatwa fantaisiste permettant le recours au crédit immobilier qui fait fureur chez les classes moyennes en France. La sacralité de ce principe est tel qu’en islam rîba fait partie des grands péchés, puisqu’elle est ni plus ni moins une abomination. Abomination qui fait sentir tous ses effets depuis plusieurs mois, notamment aux États-Unis ou des millions de pauvres gens, des familles entières, se sont retrouvés du jour au lendemain sur le trottoir, SDF. Comme le relève d’ailleurs Vincent Beaufils lorsqu’il précise que “si les banques du Golfe sont sorties indemnes de la crise du subprimes, c’est qu’elles n’y sont pas entrées”.
Et d’appuyer là où ça fait mal : “le respect de ce principe du Coran est également fort utile dans la relation que chacun entretient avec l’argent, qu’il s’agisse des entreprises ou des particuliers : les personnes morales n’ont ainsi pas le droit de s’endetter au-delà de leur capitalisation boursière ; quant aux personnes physiques, elles ne peuvent de facto souffrir de surendettement”. Pour finir sur un jugement sans appel : “même si [ces règles] reposent sur un texte qui date du VIIe siècle, Benoît XVI aura du mal à faire des sermons davantage puisés dans l’actualité”.
Surprenant non ?
 
la premiere chose sense que le vatican a dit depuis....2000 ans :D

Au moins le Vatican a eu le courage d'écouter lghazala Loretta Napoleoni lol et reconaitre ces recommendation sur la finance islamique, contrairement à notre gouvernement marocain «musulman» qui malhreusement continue d'interdir la création «des banques islamique» au Maroc.


:-)
 
Mieux, il rappelle l’actualité fracassante d’une conception très moderne de l’économie, celle de la finance islamique. Il suffit selon lui de voir comment les pays du Golfe ont “épousé” avec succès le XXIe siècle. Leur recette miracle : la règle islamique qui veut qu’on ne fasse pas de l’argent avec de l’argent. L’islam proscrit en effet très sévèrement toute transaction basée sur l’intérêt et l’usure (rîba). Rien ne justifie le recours à rîba pas même l’émission d’une fatwa fantaisiste permettant le recours au crédit immobilier qui fait fureur chez les classes moyennes en France. La sacralité de ce principe est tel qu’en islam rîba fait partie des grands péchés, puisqu’elle est ni plus ni moins une abomination. Abomination qui fait sentir tous ses effets depuis plusieurs mois, notamment aux États-Unis ou des millions de pauvres gens, des familles entières, se sont retrouvés du jour au lendemain sur le trottoir, SDF. Comme le relève d’ailleurs Vincent Beaufils lorsqu’il précise que “si les banques du Golfe sont sorties indemnes de la crise du subprimes, c’est qu’elles n’y sont pas entrées”.

Ce sujet a déjà maintes fois été débattu dans d'autres posts. On a déjà souligné que ramener la cause de la crise financière actuelle à l'existence de l'intérêt est un raisonnement totalement erroné. Une nouvelle fois, ce n'est pas le crédit en lui-même ni est en cause mais son octroi inconsidéré à des ménages a faible revenu. C'est avant tout un problème de déontologie bancaire qui n'a pas été respecté. Par appât du gain, des banquiers peu scrupuleux ont octroyé des crédits à haut taux ("subprime") à des ménages qui, suite à l'augmentation du taux interbancaire de base, se sont retrouvés dans l'incapacité de payer. Mais ce n'est pas tant la présence d'un intérêt qui l'a provoqué que la précarité initiale de leur situation. Le taux d'intérêt excessif a bien sûr contribué, pcq il est, à ce niveau si élevé, le signe d'une déviance du système
Si une banque islamique avait du leur prêter de l'argent sans intérêt, ils auraient probablement tout autant été dans l'incapacité de rembourser. Le problème est la dérégulation du marché du crédit, non ses instruments.
 
Selon ce que j'ai compris par exemple tu veux acheter une maison... elle vaut 200 000 €

Classique : on te fait un pret sur 15 ans... avec intérêt.. la maison est a toi, et tu dois l'argent a la banque. Dans 15 ans tu auras payé peut être 400 000 euros en tout mais... ta maison vaudra 600 000 euros (je prends des chiffres farfelus...n'allez pas me sortir c'est faux..)

Islamique : tu as la même maison... la banque l'achète pour toi et te la revend avec une marge (plus frais divers de "gestion") mais pour les "loyers" qui remplacent le pret avec intêrets.... elle prend en compte que tu vas payer ce loyer pendant 15 aussi... mais prend la valeur de la maison dans 15 ans pour calculer leur montant !

De fait elle te la vend le prix qu'elle aura dans...15 ans !

Donc dans un cas la maison te coute 400 000 et dans l'autre.... 600 000

C'est pas vraiment ça la finance islamique (tu as décrit le système de prêt effectué par les banques islamiques, ce n'est pas la mm chose).

Il s'agit de bannir les transactions fictives et de n'autoriser que celles qui portent sur des actifs réels. Ce n'est pas encore bien ficelé comme outil, y a des contraintes réelles et des groupes d'experts travaillent dessus. Si la finance de demain ne sera pas nécessairement "islamique", elle tendra à s'inspirer du principe que j'ai cité.
 
Ce sujet a déjà maintes fois été débattu dans d'autres posts. On a déjà souligné que ramener la cause de la crise financière actuelle à l'existence de l'intérêt est un raisonnement totalement erroné.

Il faut reconnaître que l'intérêt est l'une des raisons (mais pas le seul) de la crise financière, économique mondiale.

certains gouvernements essaient de faire baisser le taux d'intérêt or ce n'est que une aspirine pour clamer les hémorragies internes du système financier.
 
C'est pas vraiment ça la finance islamique (tu as décrit le système de prêt effectué par les banques islamiques, ce n'est pas la mm chose).

Il s'agit de bannir les transactions fictives et de n'autoriser que celles qui portent sur des actifs réels. Ce n'est pas encore bien ficelé comme outil, y a des contraintes réelles et des groupes d'experts travaillent dessus. Si la finance de demain ne sera pas nécessairement "islamique", elle tendra à s'inspirer du principe que j'ai cité.

Je ne suis ni expert en finances, ni trader, ni golden boy et encore moins en "finance islamique".

Mais si tu me dis que ce que je décris est le système de "prêt" effectué par les banques islamique, je t'en remercie, car j'ai dit juste.

Et c'est en cela que je disais que bien souvent passer par le système islamique bancaire devenait plus cher que la banque classique.

Quand on sait que le prêt immobilier est sans doute celui qui interesse le plus le commun des mortels .... cela revient a dire que les musulmans lambda sont grugés quelque part par ce système et que la banque islamique se sucre autant qu'une autre si non plus... sous couvert de "religiosité".
 
Il faut reconnaître que l'intérêt est l'une des raisons (mais pas le seul) de la crise financière, économique mondiale.

certains gouvernements essaient de faire baisser le taux d'intérêt or ce n'est que une aspirine pour clamer les hémorragies internes du système financier.

L'intérêt en lui-même n'est pas en cause, ce qui l'est c'est sa dérégulation et, surtout, le manque de déontologie bancaire dans l'octroi inconsidéré de crédits à des ménages insolvables.
 
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