L'élite intellectuelle française qui soutient la dictature Arabe

limadala

Où suis-je?
Les chinois, les russes, les iraniens, les turcs, les japonnais....n'ont pas d'ambassade dans les pays arabes?

N'entretiennent-ils aucune relation politique ou économique avec les pays arabes et leurs dirigeants?
Ils n'ont pas d'ambassades dans le but de ne pas faire mousser le peuple. Mais les relations existent bel et bien.
Un peu comme israel et l'iran qui s'aboient l'un sur l'autre mais qui entretiennent quelques contacts sous la table, bien loin des peuples...

Le différend entre israel et l'iran tient à une socièté pétrolière commune il y a quelques décennies d'ici...
Et chaque partie veut ses sous...
 
La révolution égyptienne met à nu le racisme occidental

Ainsi, lorsque les peuples Arabes revendiquent l’avenir dépeint par Obama lui-même, nous leur montrons notre manque de respect.

Robert Fisk


Il n’y a rien de mieux qu’une révolution arabe pour montrer l’hypocrisie de vos amis.

Surtout si cette révolution est faite de civilité et d’humanisme et se trouve
alimentée par une forte demande pour le genre de démocratie dont
nous jouissons en Europe et aux Etats-Unis.
Et le non-sens des tergiversations affichées par Obama et Clinton
ces deux dernières semaines n’est qu’une partie du problème.

De la « stabilité » à la « totale tempête » [...] nous avons eu droit au présidentiel « maintenant-signifie-hier » et à « la transition ordonnée », qui peuvent se traduire par : pas de violence tandis que l’ex-général de l’armée de l’air Moubarak est jeté en pâture afin que l’ex-espion en chef Suleiman puisse prendre en charge le régime au nom de l’Amérique et d’Israël.

Fox News a déjà annoncé à ses téléspectateurs aux Etats-Unis que les Frères musulmans - certainement le « plus modéré » des groupes islamistes au Moyen-Orient - tirait les ficelles derrière les hommes et femmes remplis de courage qui ont osé résister à la police de la sécurité de l’Etat, tandis que la masse des « intellectuels » de langue française » (les guillemets sont indispensables pour des poseurs du genre de Bernard-Henri Lévy) se sont transformés, selon le titre impérissable du journal Le Monde, en « l’intelligentsia du silence ».

Et nous savons tous pourquoi. Alain Finkelkraut parle de son « admiration » pour les démocrates, mais aussi de la nécessité de « la vigilance » - et c’est certainement un point faible pour tout « philosophe » - « parce que nous savons aujourd’hui surtout que nous ne savons pas la façon dont les choses vont tourner. »
Cette citation digne de Rumsfeld est à comparer aux lignes dignes
de postérité d’un Lévy écrivant qu’« il est essentiel de prendre en compte
la complexité de la situation ». Curieusement, c’est exactement ce
que les Israéliens disent toujours lorsque certains égarés occidentaux
suggèrent qu’Israël cessent de voler la terre arabe en Cisjordanie
au profit de ses colons.
 
En effet, la propre réaction d’Israël aux événements marquants de l’Egypte
- selon quoi ce ne serait pas le moment pour la démocratie en Egypte
(ce qui lui permet de conserver le titre de « seule démocratie au Moyen-Orient »)
- a été aussi invraisemblable qu’auto-destructrice.
Israël sera beaucoup plus sûr entouré de véritables démocraties
que de
dictateurs et rois vicieux et autocratiques. À son énorme crédit,
l’historien français Daniel Lindenberg dit la vérité cette semaine.
« Nous devons, hélas, admettre la réalité : de nombreux intellectuels pensent,
au fond, que les peuples arabes sont de façon congénitale en retard ».

Il n’y a rien de nouveau. Cela s’applique à nos sentiments cachés
concernant
le monde musulman dans son ensemble.
La chancelière fédérale d’Allemagne
annonce que le multiculturalisme ne fonctionne pas,
et un prétendant
à la famille royale de Bavière me disait il n’y a pas si longtemps,
qu’il y avait trop de Turcs en Allemagne, car « ils ne voulaient pas faire partie
de la société allemande ».
Pourtant, lorsque la Turquie elle-même - à proximité d’un mélange parfait
d’Islam et de démocratie comme vous pouvez en trouver au Moyen-Orient ces jours-ci - demande à rejoindre l’Union européenne et à partager notre civilisation
occidentale, on cherche désespérément tous les prétextes possibles,
et racistes, pour empêcher son l’adhésion.

En d’autres termes, nous voulons que ces peuples fassent comme nous,
à condition qu’ils restent à l’écart. Et puis, quand ils prouvent
qu’ils veulent vraiment être comme nous, mais ne veulent pas
d’envahir l’Europe, nous faisons de notre mieux pour installer un
autre général formé par les Américains pour les gouverner.
Tout comme Paul Wolfowitz a réagi au refus du Parlement turc d’autoriser
que les troupes américaines envahissent l’Irak depuis le sud de la Turquie
en demandant si « les généraux n’ont pas quelque chose à dire à ce sujet »,
nous sommes maintenant réduits à écouter tandis que le secrétaire
à la défense Robert Gates félicite l’armée égyptienne pour sa « retenue » - apparemment il n’a pas conscience que c’est le peuple d’Egypte,
les partisans de la démocratie, qui doivent être félicités pour leur
retenue et leur non-violence et non pas un ramassis de généraux.

Ainsi donc, lorsque les Arabes revendiquent dignité et respect de soi,
quand ils exigent l’avenir même dépeint par Obama dans son célèbre
- à présent, je suppose, tristement célèbre - discours du Caire de Juin 2009, nous leur manifestons notre manque de respect et notre casuistique
[au sens péjoratif, l’art de couper les cheveux en quatre pour arriver
à justifier n’importe quoi - N.d.T]. Au lieu de soutenir ces revendications
démocratiques, nous les traitons comme une catastrophe.
C’est un infini soulagement de trouver de sérieux journalistes américains
comme Roger Cohen pour aller « derrière les lignes » sur la place Tahrir et dire
la vérité sans fard sur cette hypocrisie qui est le nôtre.

C’est d’une honte absolu lorsque s’expriment les dirigeants.
Macmillan avait rejeté les prétentions colonialistes d’une soit-disant
impréparation des Africains pour la démocratie en nous parlant du « vent du changement ». A présent le vent du changement souffle sur le monde arabe.
Et nous lui tournons le dos.
 
Ah! Si la presse musulmane, sur internet, à la TV ou dans ses journaux, diffusait les informations avec le point de vue des non musulmans, ce serait parfait.

Tous les organes de presse diraient la même chose. :)
 

SoumaSoum078

Je stresse comme un lutin !
VIB
En effet, la propre réaction d’Israël aux événements marquants de l’Egypte
- selon quoi ce ne serait pas le moment pour la démocratie en Egypte
(ce qui lui permet de conserver le titre de « seule démocratie au Moyen-Orient »)
- a été aussi invraisemblable qu’auto-destructrice.
Israël sera beaucoup plus sûr entouré de véritables démocraties
que de
dictateurs et rois vicieux et autocratiques. À son énorme crédit,
l’historien français Daniel Lindenberg dit la vérité cette semaine.
« Nous devons, hélas, admettre la réalité : de nombreux intellectuels pensent,
au fond, que les peuples arabes sont de façon congénitale en retard ».

Il n’y a rien de nouveau. Cela s’applique à nos sentiments cachés
concernant
le monde musulman dans son ensemble.
La chancelière fédérale d’Allemagne
annonce que le multiculturalisme ne fonctionne pas,
et un prétendant
à la famille royale de Bavière me disait il n’y a pas si longtemps,
qu’il y avait trop de Turcs en Allemagne, car « ils ne voulaient pas faire partie
de la société allemande ».
Pourtant, lorsque la Turquie elle-même - à proximité d’un mélange parfait
d’Islam et de démocratie comme vous pouvez en trouver au Moyen-Orient ces jours-ci - demande à rejoindre l’Union européenne et à partager notre civilisation
occidentale, on cherche désespérément tous les prétextes possibles,
et racistes, pour empêcher son l’adhésion.

En d’autres termes, nous voulons que ces peuples fassent comme nous,
à condition qu’ils restent à l’écart. Et puis, quand ils prouvent
qu’ils veulent vraiment être comme nous, mais ne veulent pas
d’envahir l’Europe, nous faisons de notre mieux pour installer un
autre général formé par les Américains pour les gouverner.
Tout comme Paul Wolfowitz a réagi au refus du Parlement turc d’autoriser
que les troupes américaines envahissent l’Irak depuis le sud de la Turquie
en demandant si « les généraux n’ont pas quelque chose à dire à ce sujet »,
nous sommes maintenant réduits à écouter tandis que le secrétaire
à la défense Robert Gates félicite l’armée égyptienne pour sa « retenue » - apparemment il n’a pas conscience que c’est le peuple d’Egypte,
les partisans de la démocratie, qui doivent être félicités pour leur
retenue et leur non-violence et non pas un ramassis de généraux.

Ainsi donc, lorsque les Arabes revendiquent dignité et respect de soi,
quand ils exigent l’avenir même dépeint par Obama dans son célèbre
- à présent, je suppose, tristement célèbre - discours du Caire de Juin 2009, nous leur manifestons notre manque de respect et notre casuistique
[au sens péjoratif, l’art de couper les cheveux en quatre pour arriver
à justifier n’importe quoi - N.d.T]. Au lieu de soutenir ces revendications
démocratiques, nous les traitons comme une catastrophe.
C’est un infini soulagement de trouver de sérieux journalistes américains
comme Roger Cohen pour aller « derrière les lignes » sur la place Tahrir et dire
la vérité sans fard sur cette hypocrisie qui est le nôtre.

C’est d’une honte absolu lorsque s’expriment les dirigeants.
Macmillan avait rejeté les prétentions colonialistes d’une soit-disant
impréparation des Africains pour la démocratie en nous parlant du « vent du changement ». A présent le vent du changement souffle sur le monde arabe.
Et nous lui tournons le dos.

Je l'ai posté personne n'a calculé
 
Alain Badiou, philosophe.


Quand un vent d'Est balaie l'arrogance de l'Occident!!!


Le vent d'Est l'emporte sur le vent d'ouest.

Jusqu'à quand l'Occident désœuvré et crépusculaire,
la "communauté internationale" de ceux qui se croient encore
les maîtres du monde, continueront-ils à donner des leçons
de bonne gestion et de bonne conduite à la terre entière ?

N'est-il pas risible de voir quelques intellectuels de service,
soldats en déroute du capitalo-parlementarisme qui nous tient
lieu de paradis mité, faire don de leur personne aux magnifiques
peuples tunisiens et égyptiens, afin d'apprendre
à ces peuples sauvages le b.a.ba de la "démocratie" ?

Quelle affligeante persistance de l'arrogance coloniale !
Dans la situation de misère politique qui est la nôtre depuis
trois décennies, n'est-il pas évident que c'est nous qui avons
tout à apprendre des soulèvement populaires du moment ?

Ne devons-nous pas de toute urgence étudier de très près
tout ce qui, là-bas, a rendu possible le renversement par
l'action collective de gouvernements oligarchiques,
corrompus, et en outre – et peut-être surtout
– en situation de vassalité humiliante par rapport aux Etats occcidentaux ?




La suite!!


http://www.lemonde.fr/idees/article...e-l-arrogance-de-l-occident_1481712_3232.html
 
.........
Non, mille fois non ! Les peuples tunisiens et égyptiens nous disent : se soulever, construire le lieu public du communisme de mouvement, le défendre par tous les moyens en y inventant les étapes successives de l'action, tel est le réel de la politique populaire d'émancipation.
.............
http://www.lemonde.fr/idees/article...e-l-arrogance-de-l-occident_1481712_3232.html

Et cet avis, et c'est normal, est orienté.

Cette tendance est minoritaire en France et plus généralement en Europe.

L'URSS, la Chine, la Corée du Nord, Cuba.....

Ce n'est pas en ajoutant "de mouvement" que la notion de communisme et que le fonctionnement d'un régime communiste ou qu'une économie communiste seraient différents.

Ce n'est que mon avis. :)
 
"""""LE PIRE SERAIT DE CONDAMNER PAR AVANCE L'ESPOIR
AU NOM D'UNE POSSIBLE DÉRIVE""""


Par :Elisabeth Roudinesco, historienne de la psychanalyse





Il n'y a pas de révolution sans risque!!!


Lorsqu'une nation a été forcée de recourir au droit de l'insurrection, disait Robespierre en 1792, elle rentre dans l'état de nature à l'égard du tyran. Comment celui-ci pourrait-il invoquer le pacte social ?
Il l'a anéanti. (…) Les peuples ne jugent pas comme les cours judiciaires ; ils ne rendent point de sentences, ils lancent la foudre.



Rien n'est plus exact que cette manière de décrire la naissance d'un processus révolutionnaire. Et d'ailleurs, depuis la conférence inaugurale d'Ernest Labrousse (Comment naissent les révolutions), prononcée au moment de la célébration du centenaire de la Révolution de 1789, on sait que la révolution est une séance courte, un événement foudroyant, parfois sanglant, dont on s'aperçoit après-coup qu'il ne pouvait pas ne pas se produire.

Les fameuses "causes", qui relèvent du temps long, et non pas de l'irruption d'un réel toujours imprévisible, sont multiples : constitution d'une classe éclairée, crise économique et sociale, rupture entre le peuple et son prince – monarque, tyran, dictateur – sur fond d'impossibilité pour celui-ci d'effectuer la moindre réforme sans être dépossédé de son pouvoir : trop tard. On connaît la suite : le peuple, allié aux élites, tente, par l'avènement d'un régime démocratique et d'un Etat de droit, de concilier la liberté (individuelle) et l'égalité (sociale et économique). Tel est l'idéal de toute révolution passée et à venir, toujours désiré, parfois réalisé…

En France, depuis qu'en 1989 on a célébré le bicentenaire de la Révolution en sens contraire de l'énoncé de Labrousse, et en prétendant abolir sa puissance événementielle, puisque par essence elle ne serait qu'un prélude à la Terreur et aux bains de sang, on a contribué à bannir des consciences l'idée qu'elle pût être désirable. Et on lui a opposé le principe dit "réaliste" d'une possible "fin de l'Histoire" sans voir que ce terme, inventé par Alexandre Kojève, renvoyait à un fantasme et non à une réalité comme voulut le faire croire Francis Fukuyama, penseur américain néo-conservateur. L'historien François Furet (auteur de Penser la révolution française, Gallimard, 1978), au même titre que les adeptes du "goulag est déjà dans Hegel et dans Marx", se firent les hérauts de cet étrange moment festif qui permit aux partisans de la Restauration et autres artisans de la désespérance programmée de haïr la Révolution plutôt que d'en critiquer la marche. A la même date, ils se félicitèrent de la chute du communisme dans les pays de l'Est mais ils méconnurent sa signification en pensant qu'elles mettaient un point final à tout espoir révolutionnaire. Comme si l'échec radical d'un idéal devait conduire le peuple à renoncer à tout idéal.
 
C'était refuser de voir que ces révolutions obéissaient au même modèle que celles du XIXe siècle : un Printemps des peuples. Depuis 1789, aucun régime issu de la Déclaration des droits de l'homme n'a encore réussi à concilier la liberté et l'égalité. A cet égard, mieux valait, cent ans plus tard, la démocratie libérale que le hideux visage du stalinisme. Et c'est la raison pour laquelle – de l'URSS à la Chine – les peuples de l'Est prirent acte de l'impasse du socialisme réel et du renversement de l'idéal révolutionnaire en son contraire. Rien ne permet de dire qu'il y avait là un déni de toute forme de désir révolutionnaire.

LE PIRE SERAIT DE CONDAMNER PAR AVANCE L'ESPOIR AU NOM D'UNE POSSIBLE DÉRIVE

Ce qui se passe aujourd'hui dans le monde arabe et dont il faut se réjouir, c'est le retour de cet idéal, le désir d'en finir avec la peste et le choléra : autant avec les dictatures qu'avec l'islamisme politique. N'en déplaise à certains de nos intellectuels craintifs et déjà enclins à penser que charia, burqa, lapidations et autres coutumes barbares, étrangères d'ailleurs à l'islam des Lumières, sont déjà contenues dans les aspirations des opposants. Ce désir a été porté par la jeunesse, par les nouveaux moyens de communication, par les femmes, par le peuple et contre tous ceux qui, d'un bout à l'autre de la planète, n'ont pas cessé de redouter le retour des lendemains qui chantent.

Certes, les barbares sont bien là, mais leur dangerosité a aussi pour cause le fait qu'ils ont été persécutés – et non pas combattus – par des dictatures corrompues, elles-mêmes soutenues par certains représentants des démocraties occidentales et, pire encore, par des dirigeants israéliens engagés dans une politique suicidaire pour Israël, pour son peuple et pour les Juifs du monde entier, une politique contraire aux idéaux de liberté d'un certain sionisme révolutionnaire aujourd'hui incarné par une minorité d'intellectuels progressistes désireux de vivre en paix avec des Palestiniens en proie aux mêmes rêves et aux mêmes déceptions. Aucune révolution ne se fait sans risque, et nul ne peut prévoir de quoi demain sera fait. Le pire serait de condamner par avance l'espoir au nom d'une possible dérive à laquelle on finirait par aspirer à force de jouir d'en avoir peur.

L'esprit de la Révolution est en marche. Un jour viendra où il se propagera de l'Iran à la Chine en passant par l'ensemble du monde arabe. Et de même il reviendra en France, sous d'autres formes, au moment même où l'on pensera l'avoir définitivement extirpé des consciences. En témoigne, comme signe avant-coureur, le succès impressionnant d'un petit opuscule Indignez-vous ! dont l'auteur, Stephane Hessel, gaulliste et social-démocrate, ancien résistant, ancien déporté, pacifiste et peu enclin aux violences de rues, n'avait pas un instant imaginé qu'il aurait une telle portée. Ainsi, un signifiant aura-t-il suffit à revaloriser en un instant un idéal de rébellion dans une société mise à mal par un mauvais gouvernement. Ce qui arrive aujourd'hui, et qui arrivera dans le monde mondialisé de demain, c'est le rêve d'un ailleurs à venir non encore circonscrit et qui serait le nouveau nom de la révolution : autrefois Mandela, aujourd'hui Bouazizi, jasmin, Nil.
 
Al-Qaeda se nourrit du paternalisme occidental!!!


Le principal responsable de cette situation est George W. Bush,
qui utilisait la notion de Grand Moyen-Orient (Greater Middle East)
pour lier, dans une perspective englobante abusive,
le règlement des problèmes du Proche-Orient à ceux de l’Asie occidentale,
cette région au sud des mers Noire et Caspienne regroupant l’Irak, l’Iran,
l’Afghanistan et le Pakistan




La suite

http://www.liberation.fr/monde/01012321352-al-qaeda-se-nourrit-du-paternalisme-occidental
 

limadala

Où suis-je?
Chacun son avis.

Mais les USA et l'E.U. devraient contrôler les élections de tous les pays arabes?

C'est fameux comme idée!
Ah! qu'elle est belle l'idée...
Mais qui controlerait les éléctions de tous les pays occidentaux?

Mieux; je mets au défi n'importe quelle puissance d'émettre l'idée de controler les élections en chine...
qu'on se marre un peu :D
 
Parfois, j'ai l'impression que aussi bien ce que tu appelles les élites françaises que Les extrémistes comme Benlanden sont des alliès objectifs. Ils se nourissent mutuellement mais pas pour les mêmes raisons.
Les philosophes cités sont contre les révolutions Arabes tous simplement par peur de la parole libérée. Celle-ci poussera des gouvernements responsables à négocier au nom du peuple mais plus au nom du pouvoir. Dans une négociation Israelo-arabe, aussi bien le poids de l'opinion Arabe que celle d'Israël seront tenus en compte. Sachant que l'opinion arabe est pro palestinienne, la peur s'installe.
Quand à l'Occident, en plus du premier point, la libération du monde arabe signiferait une revalorisation des matières premières à la hausse et une prétention de cette nation à plus de progrès dans tous les sens du mot. Cela aussi fout la trouille.

Ces révolutions ne sont surtout pas islamistes. Les masses de jeunes sont spontanés et ne se reconnaissent pas du tout dans l'Islam radical, ce qui dérrange beaucoup l'occident et ne peut plus justifier ses politiques intérieures/extérieures à postériori. L'islamisme servant toujours de justification/motivation

Les mouvements islamistes trop radicaux se trouvent déconnectés et aussi surpris que l'occident car ne sachant pas quoi ni comment faire pour récuperer tout cela. A part faire exploser desn gens, ils ne proposent rien et ces révoltion démontrenet que ce n'est ps cela que les Arabes attendent. Ca dérrange évidement.

Enfin l'occident devra admettre une fois pour toute que les Arabes sons des êtres humains traversés également par des vents contraires, radicaux, libéraux, socialistes, communistes, islamistes. Qaund l'extrémisme disparaitra de l'occident (Extérmistes de droite, fascites, nazi ect..) ils peuvent exiger des Arabes la pareille mais en attendant la perfection n'existe nulle part
 
Eh, oh, mollo avec la démocratie !!!!

Par Mathieu Lindon.

La diplomatie française donne l’impres-sion d’être submergée
par le tsunami de démocratie déferlant dans les pays arabes.

On a l’air un peu inquiet devant tous ces primo-accédants à la liberté.
Comme les nouveaux conducteurs, on n’est pas loin de trouver
qu’ils devraient avoir une limitation de vitesse, les premiers temps.
On est comme des patronnes qui verraient les bonnes quitter
leur chambre sous les combles pour s’installer à un étage
noble et qui leur souhaiteraient la bienvenue du bout des lèvres.
La démocratie, elle paraît dure à avaler pour nos dirigeants.
«Oui, oui, la liberté, très bien.
Mais n’auriez-vous pas pu attendre encore un peu ?
Etes-vous bien mûrs ?
Nous,
on a mis des siècles pour y arriver, ne brûlez pas les étapes.
La démocratie, OK, mais piano piano.»



La suite
http://www.liberation.fr/chroniques/01012322302-eh-oh-mollo-avec-la-democratie
 
UOTE=jamais;8231988]Parfois, j'ai l'impression qu'aussi bien ce que tu appelles les élites françaises que Les extrémistes comme Binladen sont des alliès objectifs. Ils se nourissent mutuellement mais pas pour les mêmes raisons.
Les philosophes cités sont contre les révolutions Arabes tous simplement par peur de la parole libérée. Celle-ci poussera des gouvernements responsables à négocier au nom du peuple mais plus au nom du pouvoir. Dans une négociation Israelo-arabe, aussi bien le poids de l'opinion Arabe que celle d'Israël seront considérés. Sachant que l'opinion arabe est pro palestinienne, la peur s'installe.
Quand à l'Occident, en plus du premier point, la libération du monde arabe signiferait une revalorisation des matières premières à la hausse et une prétention de cette nation à plus de progrès dans tous les sens du mot. Les Arabes regardent toujours dans le rétroviseur en regrettant le passé dit glorieux. Cela aussi fout la trouille.

Ces révolutions ne sont surtout pas islamistes. Les masses de jeunes sont spontanés et ne se reconnaissent pas du tout dans l'Islam radical, parfois même dans l'islam tout court, ce qui dérrange beaucoup l'occident et ne peut plus justifier ses politiques intérieures/extérieures à postériori. L'islamisme servant toujours de justification/motivation

Les mouvements islamistes trop radicaux et légaux se trouvent déconnectés et aussi surpris que l'occident car ne sachant pas quoi ni comment faire pour récuperer tout cela. A part faire exploser des gens, ils ne proposent rien et ces révolutions démontrent que ce n'est pas cela que les Arabes attendent. Ca lecture dérrange évidement.

Enfin l'occident devra admettre une fois pour toute que les Arabes sons des êtres humains vivant dans des sociétés traversées également par des vents contraires, radicaux, libéraux, socialistes, communistes, islamistes. Quand l'extrémisme disparaitra de l'occident (Extérmistes de droite, fascites, nazi, racistes ect..) ils peuvent exiger des Arabes la pareille mais en attendant la perfection n'existe nulle part[/QUOTE]
 
Le conflit avec Israël n'est pas central!!


Un événement qui ne se produit pas occupe rarement la "une"
des informations.
Les reporters s'attachent à décrire ce qui se passe,
ils ne sont pas chargés d'inventorier ce qui ne se passe pas.
Certains notèrent pourtant qu'en Tunisie comme en Egypte,
au plus chaud des manifestations millionnaires,
nul n'a songé à brûler des drapeaux ni l'américain ni l'israélien,
aucune effigie de Barack Obama ou de Benyamin Nathanyaou piétinée
face caméra, pas de slogans vengeurs "Palestine vaincra" ou "Mort à Israël".



La suite


http://www.lemonde.fr/idees/article...ec-israel-n-est-pas-central_1481777_3232.html
 
Bonjour,
Chaque jour,je posterai un sujet qui parle d'un homme ou femme politique
qui soutient la dictature Arabe sans oublier l'elite qui choisit
Moubarek ou Ben Ali.
Je ne commence pas par MAM mais plutot par Alain Finkielkraut.
Je vais tout faire pour que ce topic soit un support


Je ne suis pas un homme politique mais je soutiens la dictature Arabe, il n'y a que la dictature et la politique de la matraque qui fonctionne chez les Arabes car 99,99% sont ingrats, ne savent pas se gérer et ne savent pas gérer...

Pour moi, donner de la démocratie aux Arabes reviendrait à leur donner des armes pour s'entretuer, ils sont encore à l'ère de Cro-Magnon, il leur faut des siècles et des siècles pour qu'ils ressemblent à peu près à ce qui peut s'apparenter à de la civilisation.

Les Arabes sont de vrais moutons, ils ne savent pas ce qu'ils veulent, leur logique se base sur une logique qui est elle même contradictoire, on ne sait pas s'ils le font exprès, s'ils sont débiles ou bien les deux.

Certaines revendications du 20 Février sont la preuve : On donne de la liberté petit à petit à un peuple qui se dit avoir souffert de la dictature, et à la moindre occasion on se permet de critiquer la constitution Marocaine, les pouvoirs du Roi, c'est déplorable et écoeurant de voir ce comportement : tu leur tend la main pour les aider et à la moindre occasion, ils cherchent à te la bouffer...

Alors, je confirme, je suis à 100% pour la dictature.
 

godless

On est bien peu de chose.
VIB
Je ne suis pas un homme politique mais je soutiens la dictature Arabe, il n'y a que la dictature et la politique de la matraque qui fonctionne chez les Arabes car 99,99% sont ingrats, ne savent pas se gérer et ne savent pas gérer...

Pour moi, donner de la démocratie aux Arabes reviendrait à leur donner des armes pour s'entretuer, ils sont encore à l'ère de Cro-Magnon, il leur faut des siècles et des siècles pour qu'ils ressemblent à peu près à ce qui peut s'apparenter à de la civilisation.

Les Arabes sont de vrais moutons, ils ne savent pas ce qu'ils veulent, leur logique se base sur une logique qui est elle même contradictoire, on ne sait pas s'ils le font exprès, s'ils sont débiles ou bien les deux.

Certaines revendications du 20 Février sont la preuve : On donne de la liberté petit à petit à un peuple qui se dit avoir souffert de la dictature, et à la moindre occasion on se permet de critiquer la constitution Marocaine, les pouvoirs du Roi, c'est déplorable et écoeurant de voir ce comportement : tu leur tend la main pour les aider et à la moindre occasion, ils cherchent à te la bouffer...

Alors, je confirme, je suis à 100% pour la dictature.
Tu as voté pour atteindre ce démocratique 100%...?
 

Nakame

VIB
Je ne suis pas un homme politique mais je soutiens la dictature Arabe, il n'y a que la dictature et la politique de la matraque qui fonctionne chez les Arabes car 99,99% sont ingrats, ne savent pas se gérer et ne savent pas gérer...

Pour moi, donner de la démocratie aux Arabes reviendrait à leur donner des armes pour s'entretuer, ils sont encore à l'ère de Cro-Magnon, il leur faut des siècles et des siècles pour qu'ils ressemblent à peu près à ce qui peut s'apparenter à de la civilisation.

Les Arabes sont de vrais moutons, ils ne savent pas ce qu'ils veulent, leur logique se base sur une logique qui est elle même contradictoire, on ne sait pas s'ils le font exprès, s'ils sont débiles ou bien les deux.

Certaines revendications du 20 Février sont la preuve : On donne de la liberté petit à petit à un peuple qui se dit avoir souffert de la dictature, et à la moindre occasion on se permet de critiquer la constitution Marocaine, les pouvoirs du Roi, c'est déplorable et écoeurant de voir ce comportement : tu leur tend la main pour les aider et à la moindre occasion, ils cherchent à te la bouffer...

Alors, je confirme, je suis à 100% pour la dictature.

Tu es sérieux? :D
Tu as une bien triste vision des Arabes, n'oublie pas que tu en es un. C'est symptomatique chez nous de penser chacun être les seuls capables de vivre dignement en démocratie et mépriser tous les autres, ces incapables et ingrats. Discours très répandue au Maroc.
Il est vieux ton discours et la Tunisie et l'Egypte viennent de l'enterrer.
 

SoumaSoum078

Je stresse comme un lutin !
VIB
Tu es sérieux? :D
Tu as une bien triste vision des Arabes, n'oublie pas que tu en es un. C'est symptomatique chez nous de penser chacun être les seuls capables de vivre dignement en démocratie et mépriser tous les autres, ces incapables et ingrats. Discours très répandue au Maroc.
Il est vieux ton discours et la Tunisie et l'Egypte viennent de l'enterrer.

C'est surement un complexé.
 
Tu es sérieux? :D
Tu as une bien triste vision des Arabes, n'oublie pas que tu en es un. C'est symptomatique chez nous de penser chacun être les seuls capables de vivre dignement en démocratie et mépriser tous les autres, ces incapables et ingrats. Discours très répandue au Maroc.
Il est vieux ton discours et la Tunisie et l'Egypte viennent de l'enterrer.


Oui, je suis sérieux bien sûr !

Cette vision des Arabes du bled (je dirais 99% d'entre eux) qui ont cette mentalité de rapaces ingrats dans le sang depuis des lustres, je l'ai eue lorsque je me suis retrouvé à vivre autour d'eux...

Vieux discours peut être, mais je confirme que la dictature est la solution efficace.

Discours peut être enterré par les Egyptiens et les Tunisiens, mais je suis presque quasiment persuadé qu'à la longue ces peuples regretteront les époques de leurs présidents déchus tellement les situations seront chaotiques car les Arabes ont le don de se bouffer entre eux.

Bien entendu, ce n'est pas du tout ce que je souhaite, mais seul l'avenir nous le dira.
 
Tu es sérieux? :D
Tu as une bien triste vision des Arabes, n'oublie pas que tu en es un. C'est symptomatique chez nous de penser chacun être les seuls capables de vivre dignement en démocratie et mépriser tous les autres, ces incapables et ingrats. Discours très répandue au Maroc.
Il est vieux ton discours et la Tunisie et l'Egypte viennent de l'enterrer.


Il faudrait se poser la question : pourquoi ce raisonnement ?
 

Nakame

VIB
Oui, je suis sérieux bien sûr !

Cette vision des Arabes du bled (je dirais 99% d'entre eux) qui ont cette mentalité de rapaces ingrats dans le sang depuis des lustres, je l'ai eue lorsque je me suis retrouvé à vivre autour d'eux...

Vieux discours peut être, mais je confirme que la dictature est la solution efficace.

Discours peut être enterré par les Egyptiens et les Tunisiens, mais je suis presque quasiment persuadé qu'à la longue ces peuples regretteront les époques de leurs présidents déchus tellement les situations seront chaotiques car les Arabes ont le don de se bouffer entre eux.

Bien entendu, ce n'est pas du tout ce que je souhaite, mais seul l'avenir nous le dira.

Comment peux-tu dire cela alors qu'ils n'ont jamais connu la démocratie?
Il faudrait que tu mesures tes propos. Moi j'y crois dur comme fer et personne ne m'enlèvera cette idée de la tête.

Et pourtant j'ai fait les mêmes constatations que toi en vivant au Maroc, je me suis découvert un côté vil pour me faire ma place mais je me suis arrêté à des constatations, je ne suis pas aller jusqu'à tes conclusions.

Si tu conditionnes un peuple dans la dictature, il le restera, si tu les conditionnes dans la démocratie et d'autres valeurs, il changera en fonction au bout de 2 générations.
 
Et si l'élite intellectuelle française demandait régulièrement la destitution de dirigeants arabes pour cause de "dictature"?????

Que se passerait-il?
 
Politique étrangère

- Les murs tombent, Nicolas Sarkozy semble regretter leur chute!!!



Nicolas Sarkozy avait l’occasion de corriger ce soir sinon le cours,
du moins l’image d’une politique désastreuse.
De fait, la rhétorique déployée visait manifestement à faire oublier
ses responsabilités et ses erreurs.
Quoique généreuse en apparence, elle ne suffit pas à masquer
son incapacité à saisir les moments historiques que connaît le monde.



La suite!!

http://evajoly.blogs.nouvelobs.com/...e-etrangere-les-murs-tombent-nicolas-sar.html
 
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