L'attaque qui a visé la femme de l'ambassadeur d'Israël à Delhi, comme celle contre un membre du personnel de l'ambassade de Tbilissi, en Géorgie, révèle- en dépit du côté impressionnant des attentats les faibles capacités de l'Iran à mener ce type d'action.
Depuis l'élimination d'Imad Mugniyeh à Damas à 2008, l'Iran et ses sbires du Hezbollah ont tenté à une dizaine de reprises de commettre des attentats pour le venger, sans succès.
Les attaques contre les représentations à l'étranger, là où les services de sécurité israéliens n'ont pas les "coudées franches", pointe l'incapacité iranienne et des milices qui lui sont liées, à atteindre des cibles "plus prestigieuses".
Les deux attentats d'aujourd'hui ont cependant nécessité un repérage fin des habitudes de la femme de l'ambassadeur à New Delhi, de l'employé de l'ambassade à Tbilissi, tout comme la simultanéité des deux attaques démontre leur caractère planifié et coordonné. D'une certaine façon, ils ont aussi montré les failles des systèmes de sécurité mis au point par Israël pour protéger ses diplomates.
Le choix des cibles a pu, également, être délibéré: Israël a clairement indiqué que toute attaque contre ses intérêts à l'étranger, dont serait soupçonné le Hezbollah, entrainerait des représailles majeures sur les installations de l'organisation terroriste au Liban (voir notre édition du 25 janvier).
En l'absence d'escalade prochaine, dans les jours qui viennent, il semblerait donc qu'en essayant de "marquer le coup", sans viser de cibles majeures par exemple un attentat contre un bâtiment qui ferait de nombreuses victimes, ou une attaque terroriste en Israël même l'Iran et le Hezbollah aient tenté de sauver la face sans pour autant rechercher une confrontation qui pourrait devenir directe avec Israël.
Israel Info
Depuis l'élimination d'Imad Mugniyeh à Damas à 2008, l'Iran et ses sbires du Hezbollah ont tenté à une dizaine de reprises de commettre des attentats pour le venger, sans succès.
Les attaques contre les représentations à l'étranger, là où les services de sécurité israéliens n'ont pas les "coudées franches", pointe l'incapacité iranienne et des milices qui lui sont liées, à atteindre des cibles "plus prestigieuses".
Les deux attentats d'aujourd'hui ont cependant nécessité un repérage fin des habitudes de la femme de l'ambassadeur à New Delhi, de l'employé de l'ambassade à Tbilissi, tout comme la simultanéité des deux attaques démontre leur caractère planifié et coordonné. D'une certaine façon, ils ont aussi montré les failles des systèmes de sécurité mis au point par Israël pour protéger ses diplomates.
Le choix des cibles a pu, également, être délibéré: Israël a clairement indiqué que toute attaque contre ses intérêts à l'étranger, dont serait soupçonné le Hezbollah, entrainerait des représailles majeures sur les installations de l'organisation terroriste au Liban (voir notre édition du 25 janvier).
En l'absence d'escalade prochaine, dans les jours qui viennent, il semblerait donc qu'en essayant de "marquer le coup", sans viser de cibles majeures par exemple un attentat contre un bâtiment qui ferait de nombreuses victimes, ou une attaque terroriste en Israël même l'Iran et le Hezbollah aient tenté de sauver la face sans pour autant rechercher une confrontation qui pourrait devenir directe avec Israël.
Israel Info