Les jeunes diplômés sont désormais également jugés sur leurs « compétences humaines ». Les grandes écoles se sont adaptées au marché du travail. L’université résiste encore.
Créatif, innovant, optimiste : les entreprises n’ont plus que ces adjectifs à la bouche.
Récemment, un célèbre cabinet d’audit américain a annoncé son intention de recruter quatre profils types.
Pour les définir, l’entreprise a utilisé quatre néologismes : « outoftheboxeur, synergisant, révolueur, éconoclaste ».
Du marketing qui frôle la caricature, mais qui conforte l’importance qu’ont prise dans le monde du travail les soft skills, ces qualités humaines ou compétences émotionnelles.
La différence entre deux candidatures a priori égales se fait désormais sur le « savoir-être ».
Plus le candidat est « adaptable », « optimiste », « créatif » ou « doté d’un esprit d’équipe », plus il séduira le recruteur.
Lire aussi : Pour trouver un emploi, la personnalité compte plus que les stages
Atelier de pleine conscience
Grandes écoles et universités ont dû s’adapter à cette évolution et veiller à ce que leurs étudiants arrivent outillés sur le marché de l’emploi.
Mais peut-on enseigner les soft skills, parmi lesquelles figurent l’empathie, l’enthousiasme, la bienveillance, comme on enseigne la biologie, la littérature ou la finance ?
« Les compétences changent rapidement. Nos étudiants doivent pouvoir travailler dans l’incertitude, la complexité et l’innovation.
Pour cela, ils doivent se connaître eux-mêmes » Dominique Steiler, enseignant-chercheur en management à GEM (Grenoble Ecole de Management) et titulaire de la chaire « Mindfulness, bien-être au travail et paix économique », a créé des ateliers de pleine conscience dans son établissement.
Les formats pédagogiques classiques – salle de classe, cours théorique, ton magistral – sont délaissés au profit d’un travail collaboratif, de projets ou d’ateliers en petits groupes.
« Il faut que les étudiants apprennent à apprendre.
Les compétences changent rapidement, il y a des métiers qui existeront dans dix ans et qu’on ne connaît pas encore.
Nos étudiants doivent pouvoir travailler dans l’incertitude, la complexité et l’innovation.
Pour cela, ils doivent se connaître eux-mêmes », explique Laure Bertrand, directrice du département « Soft skills et transversalité » du pôle universitaire Léonard-de-Vinci, à la Défense (Hauts-de-Seine).
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Créatif, innovant, optimiste : les entreprises n’ont plus que ces adjectifs à la bouche.
Récemment, un célèbre cabinet d’audit américain a annoncé son intention de recruter quatre profils types.
Pour les définir, l’entreprise a utilisé quatre néologismes : « outoftheboxeur, synergisant, révolueur, éconoclaste ».
Du marketing qui frôle la caricature, mais qui conforte l’importance qu’ont prise dans le monde du travail les soft skills, ces qualités humaines ou compétences émotionnelles.
La différence entre deux candidatures a priori égales se fait désormais sur le « savoir-être ».
Plus le candidat est « adaptable », « optimiste », « créatif » ou « doté d’un esprit d’équipe », plus il séduira le recruteur.
Lire aussi : Pour trouver un emploi, la personnalité compte plus que les stages
Atelier de pleine conscience
Grandes écoles et universités ont dû s’adapter à cette évolution et veiller à ce que leurs étudiants arrivent outillés sur le marché de l’emploi.
Mais peut-on enseigner les soft skills, parmi lesquelles figurent l’empathie, l’enthousiasme, la bienveillance, comme on enseigne la biologie, la littérature ou la finance ?
« Les compétences changent rapidement. Nos étudiants doivent pouvoir travailler dans l’incertitude, la complexité et l’innovation.
Pour cela, ils doivent se connaître eux-mêmes » Dominique Steiler, enseignant-chercheur en management à GEM (Grenoble Ecole de Management) et titulaire de la chaire « Mindfulness, bien-être au travail et paix économique », a créé des ateliers de pleine conscience dans son établissement.
Les formats pédagogiques classiques – salle de classe, cours théorique, ton magistral – sont délaissés au profit d’un travail collaboratif, de projets ou d’ateliers en petits groupes.
« Il faut que les étudiants apprennent à apprendre.
Les compétences changent rapidement, il y a des métiers qui existeront dans dix ans et qu’on ne connaît pas encore.
Nos étudiants doivent pouvoir travailler dans l’incertitude, la complexité et l’innovation.
Pour cela, ils doivent se connaître eux-mêmes », explique Laure Bertrand, directrice du département « Soft skills et transversalité » du pôle universitaire Léonard-de-Vinci, à la Défense (Hauts-de-Seine).
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