Les Israéliens ont commencé à voter pour les législatives

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Les bureaux de vote ont ouvert ce mardi matin en Israël pour des élections législatives marquées par une poussée de l'extrême-droite avec l'émergence d'Avigdor Lieberman, et un duel serré entre l'ex Premier ministre Benjamin Netanyahu et la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni. En jeu: le poste de Premier ministre.

Alors que les négociations, proches d'aboutir, entre l'Etat hébreu et le Hamas, sont suspendues à l'issue du scrutin, un facteur extérieur pourrait venir jouer les trouble-fêtes. La météo. Les pluies abondantes et fortes bourrasques qui sévissent actuellement dans la région font en effet craindre une chute du taux de participation.

Des navettes pour glaner de précieux votes

Plusieurs partis ont ainsi mis en place un service de navettes urbaines pour conduire les électeurs aux urnes, notamment les plus âgés. Le jeu en vaut la chandelle, puisque le Likoud, dirigé par Benjamin Netanyahu, et Kadima, parti de la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni sont au coude-à-coude, avec 25 sièges chacun sur les 120 disponibles à la Knesset (Parlement). Avigdor Lieberman est, quant à lui, crédité de 20 mandats.

Ce sont 5.278.985 électeurs, inscrits dans 9.263 bureaux, qui sont appelés à se prononcer. Le scrutin doit s'achever à 22h locales (21h à Paris). Les chaînes de télévision publieront leurs estimations dès la clôture. Les résultats complets pourraient être annoncés mercredi matin, voire jeudi, en cas d'écart trop réduit entre les candidats.
J.M. avec agence
 
«Les Israéliens ont le sentiment d'avoir fait des concessions aux Palestiniens sans résultat» :D

INTERVIEW - Claude Klein, professeur de droit à l'Université hébraïque de Jérusalem, revient sur la montée de l'extrême droite en Israël, à la veille des législatives.

Israël vient de vivre une campagne électorale très droitière, marquée par l’ascension de l’ultranationaliste Avigdor Lieberman. Comment l’expliquez-vous?

La campagne reflète l’orientation du public israélien qui penche vers la droite. C’est le résultat de ces dernières années aux cours desquelles les Israéliens ont le sentiment d’avoir fait des concessions aux Palestiniens sans parvenir à aucun progrès. Malgré le retrait de Gaza, le sud du pays a été constamment l’objet de tirs de roquettes. Quant à l’ascension d’Avigdor Lieberman, elle est plus spécifique à la situation des Arabes israéliens dans la société israélienne. Les Arabes d’Israël expriment des revendications souvent légitimes, mais de façon extrêmement violente et donnent parfois l’impression de préférer les ennemis d’Israël.

Ni Ehud Barak (Travaillistes), ni Tzipi Livni (Kadima) ne semble tirer profit de la récente offensive israélienne sur Gaza?

Les résultats de cette offensive ne sont pas aussi clairs qu’on pourrait le croire. Les bombardements et les tirs de roquettes se poursuivent, donnant force à l’argument du Likoud (droite) selon lequel l’opération a été arrêtée trop tôt. Ceci étant dit, la faiblesse du parti travailliste reste très surprenante car dans l’histoire d’Israël, il a toujours été le parti dominant. Or, si l’on en croit les sondages, les Travaillistes d’Ehud Barak pourraient être relégués à la quatrième place, avec seulement 14 ou 15 députés. Cela pose la question de la survie de ce parti dont la place historique sera peut-être reprise par Kadima.

Faut-il s’attendre à une Knesset ingouvernable en cas de résultat très serré entre le Likoud de Benyamin Netanyahu et Kadima de Tzipi Livni?

Si Benyamin Netanyahu l’emporte, il aura le choix entre pencher à droite ou pencher à gauche. En fait, il va certainement essayer de pencher à gauche pour former une coalition avec Kadima et les Travaillistes. A eux trois, ces partis peuvent réunir une majorité confortable entre 60 et 65 députés (sur les 120 que compte la Knesset, ndr). Si cela n’est pas possible, alors Netanyahu devra composer avec l’extrême droite et sera le prisonnier d’Avigdor Lieberman, dans une coalition gouvernementale beaucoup plus instable.

Propos recueillis par Paul Akim
 
Législatives israéliennes: la droite favorite mais l'écart se réduit entre Likoud et Kadima

A trois jours des législatives en Israël, l'écart se réduit entre le Kadima centriste, au pouvoir, et le Likoud (opposition de droite), qui reste favori pour former le cabinet grâce à l'extrême droite et malgré un important nombre d'indécis.

Selon un ultime sondage publié vendredi soir par la Chaîne-Dix (privée) de télévision, le Likoud de Benjamin Netanyahu est crédité de 27 mandats sur 120 à la Chambre, contre 25 au Kadima de la ministre des Affaires étrangères, Tzipi Livni, 19 au parti Israël Beiteinou (extrême droite) d'Avigdor Lieberman, et 14 au parti travailliste du ministre de la Défense Ehud Barak, son score historique le plus bas. Les élections législatives se tiendront le 10 février.

Les autres formations obtiennent les résultats suivants: Shass (orthodoxe sépharade): 9, Meretz (gauche laïque): 6, Judaïsme unifié de la Torah (orthodoxe ashkénaze): 6, Union nationale (extrême droite des colons): 4, listes arabes: 10. Ces chiffres confirment la poussée d'un bloc de droite révélée par la plupart des sondages antérieurs, sur lequel Benjamin Netanyahu pourrait aisément s'appuyer pour former une coalition gouvernementale.

La peur de Benjamin Netanyahu

Il a toutefois indiqué vouloir former un cabinet d'union nationale comptant les travaillistes et le Kadima, pour ne pas être otage de l'extrême droite et se réserver ainsi de pouvoir mener une politique pragmatique. Tzipi Livni a pour sa part assuré vendredi soir être en mesure de «créer un gouvernement d'union rassemblant la droite et la gauche, alors que Benjamin Netanyahu sera forcément le chef d'un cabinet extrémiste».

Dans un ultime effort destiné à éviter l'effritement de ses voix au profit de l'extrême droite, Benjamin Netanyahu a tenté de battre le rappel de ses sympathisants en les invitant à ne pas s'éparpiller. «Ils pensent que je serai de toute façon élu, et croient en conséquence pouvoir donner leurs suffrages à d'autres partis du camp national (ndlr: la droite), mais ça pourrait s'avérer désastreux», a-t-il déclaré en promettant «un important ministère» à Avigdor Lieberman Le jeu est d'autant plus serré que Tzipi Livni compte par ailleurs sur le ralliement d'une partie des 15% d'indécis pour modifier la donne en sa faveur.

Le risque de l'abstention

«Une foix de plus, l'issue du scrutin sera tranchée par deux groupes clefs: les abstentionnistes et les électeurs qui calculent leur stratégie», estime ainsi Naomi Chazan, une ancienne élue du Meretz. «Aujourd'hui, de nombreux citoyens ignorent pour qui ils vont finalement voter, et 30% de ceux qui ont l'intention de participer au scrutin peuvent en définitive s'abstenir», ajoute-t-elle.

Aux dernières législatives de 2006, le taux de participation a atteint 62,3%, le plus bas de l'histoire d'Israël. Beaucoup d'abstentionnistes se justifient en invoquant la corruption de la classe politique ou le caractère interchangeable des trois grandes formations rivales (Travaillistes, Kadima, Likoud), et d'autres sont tout simplement sceptiques sur l'efficacité du suffrage universel.

Avec agence
 
Israël: Un système électoral qui ouvre la voie aux extrêmes

Le scrutin ultra proportionnel des élections législatives qui se tiennent mardi amplifie le risque de montée des extrêmes au sein du Parlement et les difficultés à former une coalition gouvernementale capable de diriger le pays...

Mardi se tiennent les élections législatives en Israël opposant, principalement, le Likoud de Benjamin netanyahu (droite), Kadima de Tzipi Livni (centre) mais aussi le parti d'extrême droite de Avigdor Lieberman. Avec le système électoral ultra-proportionnel, les petits partis ont des chances d'obtenir des sièges à la Knesset et de jouer un rôle clef dans l'issue du scrutin. Le futur gouvernement, formé par un membre de la Knesset, devra être composé d'au moins la moitié de députés du Parlement. Une composition qui risque de rendre difficile la gestion du pays si les partis représentés y sont nombreux et opposés.

Qu'est-ce que la Knesset? C'est le Parlement israélien qui compte cent vingt sièges de députés. Selon les derniers sondages réalisés lundi, le Likoud et Kadima seraient assurés d'obtenir environ vingt-cinq sièges chacun. Le parti d'extrême droite «Israël Beiteinou», pourrait en obtenir vingt. Il s'agira de la dix-huitième Kesset depuis sa création en 1949 élue par les quelques cinq millions d'électeurs israéliens.




Pourquoi l'extrême droite peut-elle obtenir autant de sièges? Cela est en partie dû au mode de scrutin. La Knesset est élue à la proportionnelle. Avec ce système électoral, le nombre de sièges obtenus par un parti au sein du Parlement reflète le pourcentage exact de voix qu’il a reçu des citoyens. Mais pour obtenir ces sièges il faut que le candidat obtienne au moins 1,5% des voix.

Qui peut se présenter? Pour être candidat, il suffit de récolter 1500 signatures de citoyens ayant le droit de vote, de déposer une petite somme d’argent au comité électoral, de ne pas inciter au racisme, de ne pas promouvoir le reniement de l’Etat d’Israël en tant qu’Etat démocratique et juif et enfin de ne pas soutenir la lutte armée d’un ennemi d’Etat ou d’une organisation terroriste menant un combat contre l’Etat d’Israël. De plus, il n’existe aucune consigne concernant la façon dont un parti doit constituer sa liste de candidats.

Comment se forme le gouvernement? C'est le chef de l'Etat, en l'occurrence Shimon Pérès, après avoir consulté les représentants des partis élus à la Knesset, qui confie à l’un des membres du Parlement la tâche de constituer un gouvernement. Le ministre chargé de former le gouvernement est généralement le chef de file du parti qui mène une coalition avec plus de 60 membres de la Knesset. Aux vues des sondages, que la victoire soit attribuée à Kadima ou au Likoud, la constitution du gouvernement ne pourra se faire sans l'extrême droite de Lieberman. Le membre de la Knesset, chargé de constituer le nouveau gouvernement, aura un délai de 42 jours. Si au bout de ce délai le gouvernement n'est pas constitué, alors le chef de l'Etat pourra désigner un autre membre de la Knesset de remplir la tâche.


Maud Descamps avec agence
 
ne sois pas pessimiste..les israeliens veulent la paix se sont les palestiniens les méchants :rolleyes:

Comme ça a était le cas depuis toujours, depuis la création de cette état fantoche ce sont toujours les palestiniens qui ne veulent pas la paix :rolleyes: , mais ces derniers année est lhamdoulla8 que la camera existe , ces criminelles en prouvé par l'image que ce sont eux qui ne veulent pas la paix
 
Élections législatives :
2009-02-10 13:12:00


Les principaux candidats en lice aux élections législatives ont déposé leur bulletin dans l'urne tôt mardi, dès l'ouverture des bureaux de vote.

La candidate de Kadima Tsipi Livni a voté près de son domicile à Tel-Aviv. Elle n'a pas manqué l'occasion d'appeler une nouvelle fois les Israéliens aux urnes. « Pluie ou pas pluie, dans la chaleur ou dans le froid, on sort de chez soi, et on va jusqu'au bureau de vote », a-t-elle insisté.

Binyamin Netanyahou, chef du Likoud, a voté à Jérusalem, en compagnie de son épouse Sara. Pour lui, « ceux qui veulent un changement, doivent voter Likoud aujourd'hui ».

Le chef du parti Israël Beitenou Avigdor Lieberman a voté à Nokdim. « Tous les partis tiennent de beaux discours », a accusé Lieberman, « mais Israël Beitenou est le seul qui saura agir » a-t-il indiqué.
Le parti russophone de droite est la grande surprise de ce scrutin. Selon les sondages il obtiendrait plus de mandat que le parti travailliste d'Ehoud Barak.

Ce dernier s'est présenté aux urnes à Tel-Aviv, accompagné de son épouse. Il s'est déclaré assuré de sortir « renforcé par le public convaincu que seul un Parti travailliste fort peut être une alternative à la droite ».

Enfin Ehoud Olmert a accompli son devoir civique à Jérusalem, sans faire aucun commentaire. Le Premier ministre sortant a précisé que « ce qu'il avait à dire il l'a déjà dit il y a deux jours à Kfar Maccabiya ».

Le chef du parti Vert-Meimad, Michael Melchior, a mis son bulletin dans l'urne à Jérusalem. Il s'est déclaré certain de ''passer le seuil de représentativité à la Knesset''.

Le dirigeant du parti d'extrême gauche Meretz, Haïm Oron, a voté au kibboutz Lahav, au sud d'Israël. «L'élection se joue sur l'avenir de l'Education, de l'Economie, et de la Sécurité de la société israélienne » a-t-il déclaré.
 
Coup de poker menteur de Tzipi Livni qui désormais joue son va tout sur la carte de la féminité en, chute dans les sondages (on se demande ce qu'elle a de féminin avec sa figurine :D. Après avoir été l'instrument des puissances régionales, les Palestiniens sont victimes du calendrier électoral israélien. Ceux là même qui réclament à tue tête la paix et l'arrêt des "envois" de pétards mouillés (ou katiousha) par les factions armées du Hamas et autres groupuscules non déclarés ou non assumés.

Kadima, invention in extremis d'Ariel Sharon encore sur son lit de mort non assumée était un leurre. On reprend les mêmes et change le discours pour le diluer et mieux le faire gober à une opinion israélienne qui s'extrémise grâce aux Juifs venus d'Ashkénazie puis de Russie et qui souvent, n'ont cure des Patriarches de la Bible Hébraïque. Ya de quoi douter sur la volonté de paix du peuple élu qui élit ... semoune !

Manque de peau, l'offensive à Gaza n'a pas redoré le blason d'une armée, la 5ème ou 6ème du monde, qui a connu une débandande sur le front libanais face au Hezbollah même si au final, le pays du cèdre a fini par être dévasté et retrogradé, une fois n'est pas coutume, 10 ans en arrière.

Israel continue à jouer dans sa cour.

+@+
 
la paix attendra encore et encore à mon avis car Benyamine a toutes les chances de revenir aux affaires et il est fort à parier qu'il fera des alliances avec les extremistes (pleonsame ds ce pays) et le palestinien n'est rien à attendre de bien de ce qui va sortir des urnes !!


Juste
 
la paix attendra encore et encore à mon avis car Benyamine a toutes les chances de revenir aux affaires et il est fort à parier qu'il fera des alliances avec les extremistes (pleonsame ds ce pays) et le palestinien n'est rien à attendre de bien de ce qui va sortir des urnes !!


Juste

oui mais est ce que l'état hébreu va être soutenu comme il l'a été jusque là....?

je doute que la nouvelle administration Américaine le laisse faire comme l'a fait Bush.

évidemment, Israél sera toujours soutenu par les USA, mais je pense qu'avec OBAM, fini le laisser aller...

c'est pas pour rien qu'Isrél s'est empressé de bombarder gaza juste avant qu'obama ne devienne président...

et comme par hasard, ils se sont retirés des territoire le jour de l'investiture...

je pense que Israël n'est pas serein vis-à-vis de la nouvelle administration. passer d'un Bush qui les laissait tout faire à un obama qui n'hésitera pas à les remettre en place, ce n'est pas la mm chose.

alors espérons, espérons....
 
Dictature déguisé en démocratie applaudie par les occidentaux ...


tout à fait, mais surtout il faut qu'il y ait le mot démocratie lorsque l'on parle d'israël car nous savons tous, évidement que le mot démocratie vaut son pesant d'or : la bombe atomique et l'arsenal nucléaire occidental en renfort!!!!

israël justifie son surarmement, ses têtes nucléaires et sa bombe atomique, en déclarant que toute démocratie menacée par des pays terroristes à le droit de se défendre. C'est évidement la même thèse puante distillée par les pays occidentaux pour justifier le 2 poids 2 mesures à propos du surarmement sioniste.
 
oui mais est ce que l'état hébreu va être soutenu comme il l'a été jusque là....?

je doute que la nouvelle administration Américaine le laisse faire comme l'a fait Bush.

évidemment, Israél sera toujours soutenu par les USA, mais je pense qu'avec OBAM, fini le laisser aller...

c'est pas pour rien qu'Isrél s'est empressé de bombarder gaza juste avant qu'obama ne devienne président...

et comme par hasard, ils se sont retirés des territoire le jour de l'investiture...

je pense que Israël n'est pas serein vis-à-vis de la nouvelle administration. passer d'un Bush qui les laissait tout faire à un obama qui n'hésitera pas à les remettre en place, ce n'est pas la mm chose.

alors espérons, espérons....



disons qu'il y a un nouveau facteur de taille : la crise économique qui vient semer le trouble et le doute dans la tête de nombreux dirigeants occidentaux et américains.

L'étau se resserre autour d'israël, le futur sera bien plus sombre pour le sionisme car la chine va finir par trancher en se positionnant de façon irrémédiable du coté des producteurs de pétrole moyen orientaux. Les états unis ne pourront plus suivre de façon suicidaire, il en va de leur survie économique, sachant que leur hégémonie est déjà entachée. :D
 
Elections israéliennes : un choix confiné à l’extrême-droite ?
mardi 10 février 2009 - 11h:03

D’après El Païs - Juan Miguel Muñoz

« J’ai une bonne et un mauvaise nouvelle », dit le sergent à la troupe. « La bonne c’est qu’on va vous changer vos sous-vêtements, et la mauvaise, c’est qu’il va falloir les changer entre vous. » :D


Le commentateur politique Uri Avnery a recours à cette plaisanterie pour donner une idée du panorama proposé aux 5,27 millions d’électeurs israéliens qui désignent aujourd’hui leur parlement.

Ils opteront pour de vieilles figures, tous des vétérans qui éveillent de faibles sympathies et ont à leur actif peu de réalisations. Le pays est plongé dans le désarroi. Presqu’un million d’indécis détermineront les résultats entre Benjamin Netanyahu, chef du parti Likud, et Tzipi Livni, candidate du parti Kadima.

Et ils voteront influencés par deux peurs : la peur d’un Iran nucléaire inculquée avec persévérance et la peur d’une récession économique qui arrive en Israël avec retard. Le dossier palestinien, contrairement à d’autres campagnes, a quasi disparu.

Beaucoup de gens sont dans le doute. Le dégoût vis-à-vis d’une classe dirigeante — le Likud a présenté comme étoiles des vétérans ex-députés comme Benny Begin, fils de l’ex-premier ministre Menahem Begin, et l’ex-chef d’état-major Moshe Yaalon — provoque des réactions comme celle de Rinat, économiste employé dans une banque : il se bouche le nez. Son collègue de bureau ne s’était non plus pas encore décidé avant-hier.

Il y a ceux qui hésitent entre les Verts et le néo-fasciste Avigdor Lieberman, fléau des arabes israéliens. Ou entre celui-ci et Livni, parce qu’ils craignent les politiques néo-libérales de Netanyahu maintenant que la crise économique va redoubler.

Avec une telle incertitude et l’étroitesse des prévisions — une paire de sièges d’avance pour le Likud (27) face au Kadima (25) — faire une prévision est une aventure à risque.

Ce qui contribue à ce vide est la stratégie du mutisme appliquée par les candidats. Se taire est mieux que de mettre les pieds dans le plat. La campagne a été pleine de slogans sans compromis. « Fort en économie, fort en sécurité », disait celle de Netanyahu, dont l’attitude ressemble à celle de l’ex-dirigeant soviétique Andrei Gromiko, surnommé « Monsieur Non ». « Nous ne restituerons pas le Golan à la Syrie », a-t-il répété. « Nous ne démantèlerons pas de colonies en Cisjordanie », a-t-il insisté. « Nous ne diviserons pas Jérusalem », a-t-il réitéré. Sa rivale, Livni, ne s’est pas mouillée non plus. « Un leadrership différent », est sa devise.

Peu de propositions et beaucoup d’attaques réciproques sur la capacité à exercer la charge de premier ministre ont jalonné la campagne qui a révélé deux tendances fermement enracinées dans la société israélienne.

Quel que soit le résultat, la droite en sortira consolidée. Depuis les élections qui ont suivi l’assassinat d’Isaac Rabin (en novembre 1995) et qui ont vu la victoire de Netanyahu en mai 1996, les Travaillistes n’ont gouverné qu’une seule période (de 1999 à 2001). Le mandat d’Ehud Barak, à nouveau candidat, a fini comme la couleur rose de l’aurore, puis est arrivé le faucon Ariel Sharon. Et en second lieu, les voix augmentent pour demander un changement dans la législation pour instaurer un régime présidentialiste.

La loi électorale qui établit un système proportionnel intégral dans un secteur unique, favorise la floraison de partis. Avec un effet positif : tous les secteurs de la société israélienne si divisée sont représentés à la Knesset : ultraortodoxes séfarades ou ashkénazes, arabes-israéliens [dont deux partis ont été interdits d’élections, ce qui illustre parfaitement l’aspect ségrégationniste du système israélien - N.d.T], les représentants des colons, des laïques xénophobes, des laïques de gauche, des libéraux du centre [le concept de centre est très particulier en Israël où quasiment tout le spectre politique est situé à l’extrême-droite - N.d.T], les immigrants d’origine russe... Mais avec une conséquence inéluctable : l’instabilité qui afflige le système politique.

Douze partis disposaient de sièges dans le 17ª parlement de l’histoire israélienne. On ne prévoit pas moins dans le prochain parlement élu. Et une conséquence est prédite par beaucoup d’experts, inévitable : la formation d’un gouvernement d’unité nationale qui permettrait de confronter les défis à venir — le programme atomique de l’Iran et les dommages de la crise économique dans un pays étroitement lié l’Europe et aux Etats-Unis — avec des garanties que le monde politique maintiendra ses rangs serrés.

L’éternel conflit avec les Palestiniens a été dédaigné. En mars 2006 durant la campagne préalable aux élections, le premier ministre sortant, Ehud Olmert, proposait un retrait partiel de Cisjordanie comme point central de sa campagne. Et il y a seulement un mois, la société israélienne appuyait en bloc l’attaque contre le Hamas et la destruction de Gaza. Aujourd’hui, il n’est plus question que de vagues mentions. Reprendre ou non des « négociations » est une question marginale.
 
il faut que les pays arabes se bougent et arrêtent de signer des contrats à Sarkozy, Obama, Merkel et tous ces sionistes.
Que les pays arabes fassent jouer la concurrence en faveur du peuple paslestinien et contre Israel, cet état terroriste.
Il faut qu'ils se rapprochent de la Russie, de la Chine, du Brésil, de l'Inde et développe leurs relations avec les grands pays musulmans dont notamment la Turquie, le Pakistan, la Malaisie l'Indonésie.
 
L'un et l'autre candidats ne manquent pas de poids, mais je pense que c'est Netanyahu qui va gagner l'élection.
On sort tout juste d'une guerre à Gaza: or en temps de guerre, c'est le candidat qui paraît avoir le plus d'expérience, et, même si c'est parfois à contre-courant de l'opinion publique, celui qui est le plus intransigeant qui a le plus de chances de gagner la mise.
 
Israël : un scrutin marqué par la xénophobie
mercredi 11 février 2009 - 07h:24
Les derniers résultats électoraux donneront comme à l’habitude pour former un gouvernement, l’éternel spectacle de tractations, surenchères racistes et belliqueuses, corruptions diverses typiques du système politique israélien. Avec un seul dénominateur commun : la haine anti-arabe et la volonté "de ne rien lâcher".

Le Kadima de Tzipi Livni devançait, ce mercredi, d’un siège le Likoud de Benjamin Netanyahu qui dispose toutefois d’un nombre d’alliés potentiels plus nombreux pour former le prochain gouvernement.

Selon les résultats finaux, le Kadima (centre-droit) a obtenu 28 sièges (contre 29 dans le parlement sortant), le Likoud (droite) 27 (contre 12), la formation d’extrême-droite "Israël Beiteinou" 15 (11), le parti travailliste (gauche) 13 (19), le parti ultra-orthodoxe Shass 11 (12).

Ce décompte ne comprend pas le vote de quelque 175.000 soldats dont le dépouillement ne devrait s’achever que jeudi. Selon les commentateurs, ces votes, qui représentent entre cinq et six mandats, ne devraient affecter que marginalement les résultats du scrutin.

Avec le soutien de l’extrême-droite et des formations religieuses, Netanyahu apparaît en meilleure position pour former une coalition gouvernementale, sur la base d’une majorité de 65 députés sur 120.

Alors que Livni ne dispose que du soutien théorique de 55 députés. Ce total comprend en effet les 11 élus des partis arabes avec lesquels Livni se refuse à nouer une alliance pour former une coalition.

Les deux candidats au pouvoir ont donc crié victoire mardi soir. Netanyahu s’est d’ores et déjà dit "convaincu d’être le prochain Premier ministre". "Le peuple s’est exprimé clairement, le camp national, dirigé par le Likoud, enregistre une nette avance", a-t-il déclaré devant ses partisans enthousiastes.

"Le peuple a choisi Kadima", a pour sa part proclamé Livni. "Il faut désormais respecter le choix des électeurs, respecter la décision des urnes, et rejoindre un gouvernement d’union nationale sous notre direction", a-t-elle ajouté, à l’adresse notamment du Likoud de Netanyahu.

Avec ce score très serré entre le Likoud et le Kadima, Israël Beiteinou d’Avigdor Lieberman se retrouve dans une position de "faiseur de roi" puisque, sans son appui, aucune coalition n’est concevable. "Nous avons toujours voulu un gouvernement national, un gouvernement de droite et j’espère que nous y parviendrons", s’est félicité Lieberman.

Il a exigé du futur gouvernement qu’il "mette à bas le Hamas", qui contrôle la bande de Gaza, et qu’il rejette toute négociation et toute trêve avec ce mouvement.

Ce discours a été interprété par des analystes comme un appui àNetanyahu, bien que Lieberman ait déclaré qu’il "ne prendrait aucune décision" à ce stade.

Selon la commission centrale, le taux de participation a atteint 65,2% des inscrits, soit un taux supérieur de 1,7 point à celui de 2006.

Entre-temps, le président Shimon Peres doit commencer la semaine prochaine ses consultations avec tous les partis représentés au parlement. Il doit ensuite désigner le député, qui a le plus de chance de constituer une majorité.

Ce parlementaire dispose ensuite d’une période de 28 jours, qui peut être prolongée de 14 jours supplémentaires pour mener à bien cette mission.
 
La presse israélienne parle d'«impasse politique» au lendemain des élections
Créé le 11.02.09 à 09h52 | Mis à jour le 11.02.09 à 11h06

MONDE - Deux camps revendiquent la victoire, en attendant la formation d'un gouvernement...

Les médias israéliens soulignaient ce mercredi la confusion provoquée par un scrutin qui a vu une «victoire» de la centriste Tzipi Livni et pourrait en fait déboucher sur un retour au pouvoir de son rival de droite Benjamin Netanyahu. Le Kadima de la ministre des Affaires étrangères Livni devance d'un siège le Likoud de l'ex-Premier ministre Netanyahu, qui dispose toutefois d'un nombre d'alliés potentiels plus nombreux parmi les formations d'extrême droite et ultra-orthodoxes pour former le prochain gouvernement.

Majorité vs. changement

Le quotidien «Maariv» (centre-droit) illustre ce résultat ambigu du scrutin de mardi en publiant en une deux grandes photos, la première de Benjamin Netanyahu avec comme titre la «majorité c'est lui» et la seconde de Tzipi Livni accompagnée d'un «le changement c'est elle». Le journal utilise également une photo d'Avigdor Lieberman, le chef d'Israël Beiteinou, un parti d'extrême droite qui a connu une progression notable en passant de 11 à 15 députés, en soulignant: «Il a les clés (du pouvoir) en main».

Ben Kaspi, un des éditorialistes du «Maariv», écrit pour sa part: «Tzipi peut sourire. Elle a remporté un grand succès, mais cela ne suffira pour faire d'elle le Premier ministre.» Il souligne que Benjamin Netanyahu «qui a perdu, va conquérir» le pouvoir.

Un autre article du «Maariv» est intitulé: «Livni a gagné la bataille, mais va perdre la guerre.» Et de poursuivre: «Nous allons connaître une période intéressante mais triste. Israël demeure un pays instable avec un système politique et électoral problématique (...) Durant la campagne électorale, tout le monde a parlé de la nécessité d'un Israël fort. En pratique, nous avons droit à l'exact contraire, au moins d'un point de vue politique».

Vers une possible rotation

Le quotidien «Yédiot Aharonot» (populaire) publie également deux photos géantes de Tzipi Livni et de Benjamin Netanyahu avec entre eux le titre: «J'ai gagné» et en sous-titre: «Impasse politique». Selon ce quotidien, la classe politique commence à parler d'une possible «rotation». «La meilleure solution c'est la rotation: pendant deux ans, Tzipi Livni sera Premier ministre puis cela sera au tour de Netanyahu», écrit le journal.

Cette formule a déjà été utilisée entre 1984-1988 entre Shimon Peres (travailliste) et Yitzhak Shamir (Likoud, droite) lorsqu'ils avaient échangé leur portefeuille de Premier ministre et de ministre des Affaires étrangères à mi-parcours de la législature.

Le quotidien «Haaretz» (libéral de gauche) parle lui aussi «d'impasse politique». «Quelle complication depuis hier! Tzipi Livni, a remporté une grande victoire. Mais sans Lieberman il n'y pas de gouvernement et, même avec lui, il est douteux qu'elle puisse constituer un gouvernement. Seule une démocratie comme celle que nous avons en Israël peut se traduire par une telle impasse.:D Tout gouvernement qui sera constitué aura une liberté d'action limitée et sera soumis au chantage et aux pressions. Il est douteux que dans ces conditions, il fasse long feu».
 
Les Israéliens ont voté pour «les plus belliqueux», selon le Hamas
Créé le 11.02.09 à 01h08 | Mis à jour le 11.02.09 à 02h27 |

REACTIONS - Les deux principaux partis israéliens se disputent la victoire à coup de déclarations, les Palestiniens redoutent une «paralysie» du processus de paix...

Les candidats
Tzipi Livni, la chef du parti Kadima (centre-droit), arrivé en tête avec probablement deux sièges d’avance, annonce son intention de former le prochain gouvernement israélien. «Le peuple a choisi Kadima», a-t-elle lancé. Elle appelle le chef du Likoud (droite) Benjamin Netanyahu à se joindre à une coalition sous sa direction.


Benjamin Netanyahu, lui, a d'ores et déjà proclamé sa victoire, se disant «convaincu d'être le prochain Premier ministre». «Le peuple s'est exprimé clairement, le camp national, dirigé par le Likoud, enregistre une nette avance», a-t-il déclaré devant ses partisans enthousiastes.


Avigdor Lieberman (lire notre portrait) le leader du parti d'extrême droite Israël Beiteinou, arrivé en troisième position, s'est prononcé pour la formation «d'un gouvernement de droite». «Nous voulons un gouvernement national», affirme-t-il, estimant que son parti était désormais «la clef de voûte de la formation d'un gouvernement». Il appelle à «mettre à bas le Hamas» et rejette toute négociation et toute trêve avec le mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza.


Du côté des Palestiniens
Le Hamas, qui contrôle Gaza, estime que les Israéliens avaient voté pour les dirigeants «les plus belliqueux» et dont les discours étaient «les plus extrémistes».

De son côté, le négociateur palestinien Saëb Erakat, un proche du président Mahmoud Abbas, a affirmé qu’une coalition de droite «paralyserait» le processus de paix. «Il n'y aura pas en Israël un gouvernement capable de faire ce qui est requis pour parvenir à la paix», estime-t-il.

Avec agence
 
Israël: un seul siège d'écart entre Kadima et le Likoud, Netanyahu en meilleure position pour devenir Premier ministre
Créé le 11.02.09 à 00h22 | Mis à jour le 11.02.09 à 05h18

A Kadima, comme au Likoud, tout le monde crie victoire. Au terme d’un scrutin extrêmement serré, les deux principaux partis israéliens sont chacun en position de revendiquer le poste de Premier ministre. Selon les résultats finaux, le parti Kadima au pouvoir (centre-droit) de Tzipi Livni obtient finalement 28 sièges, contre 27 pour le Likoud, principal parti de l'opposition de droite mené par Benyamin Netanyahu. La formation d'extrême droite d'Avigdor Lieberman, Israel Beitenu (Israel notre maison) accède au rang de troisième force politique d'Israël, avec 15 députés, confirmant la percée de ce parti ultranationaliste qui ne comptait que 11 sièges dans la dernière assemblée. Pour les travaillistes en revanche, la chute est rude. Le parti d’Ehud Barak n’obtiendrait que 13 mandats. C’est le score le plus bas de l'histoire de cette formation qui a longtemps dominé la politique israélienne. Le taux de participation s’établit à 65,2% des inscrits, soit une de 1,7 point par rapport au dernier scrutin en 2006, malgré une campagne apathique qui n’a guère suscité d’enthousiasme.


«Je serai le prochain Premier ministre», assure Netanyahu

Annoncée défaite par les sondages, Tzipi Livni a donc créé la surprise en se plaçant devant son adversaire du Likoud. Elle a annoncé dans la soirée son intention de former un gouvernement et a appellé le chef du Likoud (droite) Benjamin Netanyahu à se joindre à une coalition sous sa direction.

Mais cette courte victoire est toutefois loin d’assurer à l’actuelle ministre des Affaires étrangères le poste de Premier ministre. « C’est surprenant. Personne ne s’attendait à voir Kadima arriver en tête du scrutin, reconnaît le commentateur politique Pinhas Inbari. Cependant, ajoute t-il, Tzipi Livni ne pourra pas former de gouvernement. Le bloc de droite est plus important ».


En Israël, le mode de scrutin proportionnel impose au chef de gouvernement de former une coalition pour parvenir à la majorité requise de 61 sièges, sur les 120 que compte la Knesset. Même en rassemblant large, le bloc de gauche (Kadima, Travaillistes, Meretz (gauche sioniste) et les partis arabes) ne compte que 57 sièges. En face, le bloc de droite, même avec un Likoud plus faible que prévu, obtient 63 sièges. A moins de s’entendre sur un gouvernement «d’union nationale», Tzipi Livni et Benyamin Netanyahu doivent donc compter sur les « petits » partis et jouer des alliances et des retournements, familiers du système politique israélien. A ce jeu là, le chef du Likoud a l’avantage. «Tsipi Livni a fait une erreur fatale en s’aliénant le parti religieux du Shas (9 ou 10 sièges) et les partis arabes (6 ou 7 sièges). Elle a perdu une quinzaine sièges qu’il lui sera difficile de récupérer», poursuit Pinhas Inbari.


Le président israélien Shimon Pérès dispose de sept jours pour consulter les différents partis et déterminer qui de Benyamin Netanyahu ou de Tsipi Livni, a les meilleurs de former une coalition. «Je serai le prochain Premier ministre» a assuré le chef de file du Likoud qui a appelé dès mardi soir l’ultranationaliste Avigdor Lieberman pour lui proposer une place dans sa coalition.



Paul Akim, à Jérusalem
 
les israéliens ont voté pour «les plus belliqueux», selon le hamas
créé le 11.02.09 à 01h08 | mis à jour le 11.02.09 à 02h27 |


reactions - les deux principaux partis israéliens se disputent la victoire à coup de déclarations, les palestiniens redoutent une «paralysie» du processus de paix...

Les candidats
tzipi livni, la chef du parti kadima (centre-droit), arrivé en tête avec probablement deux sièges d’avance, annonce son intention de former le prochain gouvernement israélien. «le peuple a choisi kadima», a-t-elle lancé. Elle appelle le chef du likoud (droite) benjamin netanyahu à se joindre à une coalition sous sa direction.


Benjamin netanyahu, lui, a d'ores et déjà proclamé sa victoire, se disant «convaincu d'être le prochain premier ministre». «le peuple s'est exprimé clairement, le camp national, dirigé par le likoud, enregistre une nette avance», a-t-il déclaré devant ses partisans enthousiastes.


Avigdor lieberman (lire notre portrait) le leader du parti d'extrême droite israël beiteinou, arrivé en troisième position, s'est prononcé pour la formation «d'un gouvernement de droite». «nous voulons un gouvernement national», affirme-t-il, estimant que son parti était désormais «la clef de voûte de la formation d'un gouvernement». Il appelle à «mettre à bas le hamas» et rejette toute négociation et toute trêve avec le mouvement islamiste qui contrôle la bande de gaza.


Du côté des palestiniens
le hamas, qui contrôle gaza, estime que les israéliens avaient voté pour les dirigeants «les plus belliqueux» et dont les discours étaient «les plus extrémistes».

De son côté, le négociateur palestinien saëb erakat, un proche du président mahmoud abbas, a affirmé qu’une coalition de droite «paralyserait» le processus de paix. «il n'y aura pas en israël un gouvernement capable de faire ce qui est requis pour parvenir à la paix», estime-t-il.

avec agence

c4est tres bien comme ca ?? Parce que jamis un processus de paix na exister
 
Voilà des resultats qui n'augurent rien de bon pour l'avenir et pour le reglement du conflit avec les palestiniens.
Dans ce pays comme dans de nombreux pays nous constatons qu'en temps de crise les peuples pensent regler leurs problémes en donnant leur confiance à des sanguinaires prè à anéantir tout un peuple sans aucun scrupule,les plus autoritaires soit disant garants de leur sécurité (en attendant ils ne sont garants que de la leur, celle du peuple ils s'en foutent royalement) ==> droite et l'extreme droite, nous en connaissons malheureusement les résultats, pas besoin d'en faire tout un dessin..les malheurs et misères du peuple palestinien sont pas prêts de prendre fin, j'ai bien peur que ce ne soit que le début
 
Les bureaux de vote ont ouvert ce mardi matin en Israël pour des élections législatives marquées par une poussée de l'extrême-droite avec l'émergence d'Avigdor Lieberman, et un duel serré entre l'ex Premier ministre Benjamin Netanyahu et la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni. En jeu: le poste de Premier ministre.

Alors que les négociations, proches d'aboutir, entre l'Etat hébreu et le Hamas, sont suspendues à l'issue du scrutin, un facteur extérieur pourrait venir jouer les trouble-fêtes. La météo. Les pluies abondantes et fortes bourrasques qui sévissent actuellement dans la région font en effet craindre une chute du taux de participation.

Des navettes pour glaner de précieux votes

Plusieurs partis ont ainsi mis en place un service de navettes urbaines pour conduire les électeurs aux urnes, notamment les plus âgés. Le jeu en vaut la chandelle, puisque le Likoud, dirigé par Benjamin Netanyahu, et Kadima, parti de la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni sont au coude-à-coude, avec 25 sièges chacun sur les 120 disponibles à la Knesset (Parlement). Avigdor Lieberman est, quant à lui, crédité de 20 mandats.

Ce sont 5.278.985 électeurs, inscrits dans 9.263 bureaux, qui sont appelés à se prononcer. Le scrutin doit s'achever à 22h locales (21h à Paris). Les chaînes de télévision publieront leurs estimations dès la clôture. Les résultats complets pourraient être annoncés mercredi matin, voire jeudi, en cas d'écart trop réduit entre les candidats.
J.M. avec agence
ouéééé c snen mika (snen en plastique) qui va gagné waouhhhhh :D
 
Obama appelle le président israélien après les législatives
Le président américain Barack Obama s'est entretenu mercredi avec son homologue israélien Shimon Peres pour parler des législatives en Israël, a annoncé la Maison Blanche, alors que le président israélien est appelé à décider à qui incombera de former un nouveau gouvernement.

M. Obama a félicité M. Peres pour le déroulement des élections de mardi, a indiqué la Maison Blanche dans un communiqué.

M. Obama a relevé que "les Israéliens devaient être très heureux d'avoir donné au monde l'exemple de la démocratie", a dit la Maison Blanche.

"Ils ont eu une discussion intéressante" et M. Obama a salué l'engagement réaffirmé récemment par M. Peres de résoudre le conflit israélo-palestinien en oeuvrant à la création d'un Etat palestinien coexistant avec Israël, a-t-elle dit.

Par ailleurs, les présidents américain et pakistanais Barack Obama et Asif Ali Zardari ont eu mercredi leur premier entretien direct, à un moment où la nouvelle administration américaine réexamine sa stratégie au Pakistan et chez le voisin afghan, ont indiqué les deux capitales.

Lors d'une conversation téléphonique à l'initiative de M. Obama plus de vingt jours après l'entrée en fonctions du nouveau président américain, les deux hommes ont affirmé la nécessité de la coopération entre leurs pays pour résoudre les problèmes régionaux, ont-elles dit.

Au cours d'un entretien qualifié de "productif", M. Obama a exprimé "son soutien à la démocratie pakistanaise et son engagement à maintenir un partenariat fort avec le Pakistan", a dit la Maison Blanche.

Les deux dirigeants "sont convenus de coopérer pour faire progresser la paix et la prospérité au Pakistan et dans la région", a-t-elle dit.

Ils "sont tombés d'accord pour s'engager de manière active à résoudre les problèmes auxquels la région est confrontée, à travers une stratégie globale", a dit le ministère pakistanais des Affaires étrangères.

"Ils ont souligné le besoin d'une stratégie commune pour amener la paix et la sécurité dans la région", a-t-il ajouté.

Cet entretien a eu lieu alors que le gouvernement américain procède à un réexamen des politiques menées par l'administration Bush en Afghanistan et au Pakistan, avec pour principes que l'Afghanistan est le premier front du combat contre le terrorisme et que rien ne se règlera en Afghanistan sans le concours du Pakistan voisin.

M. Obama a demandé que ce réexamen soit achevé d'ici début avril et le sommet de l'Otan réunissant les alliés dont les Etats-Unis attendent davantage en Afghanistan.

Les Etats-Unis s'alarment de voir le Pakistan servir de refuge aux insurgés combattant en Afghanistan et s'inquiètent plus généralement de la poussée extrémiste dans un pays musulman qui détient l'arme nucléaire.



Auteur : AFP
 
Elections israéliennes : dans les journaux arabes c’est adieu à la paix
jeudi 12 février 2009 - 14h:47

Roee Nahmias - Ynet News

La presse arabe n’est pas impressionnée par les résultats des élections israéliennes et se montre pessimiste au sujet des perspectives de paix

Comme on pouvait s’y attendre, les médias arabes ont accueilli les résultats des élections israéliennes avec peu d’enthousiasme. La plupart des journaux ont vu la nouvelle donne politique comme un autre pas vers une impasse dans les liens israélo-palestiniens accompagnée d’un recul des perspectives de paix.

Le journal Sharq al-Awsat a écrit depuis Londres que trois des quatre principaux candidats ne penchaient pas en faveur de la paix tandis que al-Hayat déclarait « l’extrême droite a pris la troisième place ». Toutefois, le plus véhément parmi les journaux arabes internationaux a été al-Quds al-Arabi qui, dans sa tribune libre, a publié un article de Abd al-Bari Atwan intitulé « Adieu aux illusions de paix ».

Atwan a écrit que lors des dernières élections, la véritable lutte s’était livrée entre la droite et l’extrême droite. « Nous allons donc nous trouver devant des changements mineurs au sujet de questions mineures et c’est tout. Nous n’avons pas vu un camp de faucons affrontant un camp de colombes ou une lutte entre la droite et la gauche, comme lors de la plupart des élections précédentes. Nous avons plutôt assisté à une lutte entre deux factions du Likoud, celle qui a quitté le parti et pris le nom de « Kadima" et l’autre qui a gardé le nom historique et qui a maintenu un programme plus radical.

" Tout gouvernement israélien issu de ces élections sera moins à même de prendre des mesures positives dans le domaine de la paix, et aura plus de pouvoir s’agissant d’entreprendre de nouvelles guerres - dans le sud contre la Bande de Gaza, dans le nord contre le sud du Liban et peut-être même une frappe contre le programme nucléaire iranien".

"L’extrême droite contrôle la Knesset et le gouvernement accroitra les obstacles sur la voie du processus de paix tout en appuyant les tendances bellicistes » a-t-il écrit.

Faire pression sur Israël

Les journaux palestiniens se sont aussi inquiétés de l’avenir du processus de paix. Le quotidien palestinien Al Quds, publié à Jérusalem Est, a estimé qu’il n’y aura pas de progrès sur le front diplomatique, faisant remarquer : « ce n’est pas une nouvelle situation, c’est plutôt que se prolonge la paralysie politique du gouvernement de Ehud Olmert depuis la deuxième guerre du Liban ».

Il est évident que toutes les initiatives internationales seront rangées et seront maintenant rejetées" écrit le quotidien. « Il faut donc que les Arabes, la communauté internationale et surtout l’administration Barack Obama fassent pression sur Israël".

Entre-temps, le quotidien palestinien al-Hayat al-Jadida affilié à l’Autorité palestinienne, a affirmé que la seule différence entre les partis israéliens tient à leur nom.

" Leur programme est essentiellement le même - tuer, coloniser, confisquer les terres et raser les maisons" a écrit le rédacteur du journal Hafez Barghouti.
 
Entretien avec Mujammad Nafah, secrétaire général du Parti Communiste d’Israël
vendredi 13 février 2009 - 06h:49

Davidi & Delgado - Mundo Obrero

Ce mois de janvier, le parti communiste d’Israël et son front Hadash (front démocratique pour la paix et l’égalité) furent les seules forces politiques de ce pays qui s’opposèrent au massacre perpétré par les forces armées israéliennes dans la bande de Gaza.

Lamentablement, les « mass média » n’ont pas reflété l’ampleur des protestations contre la guerre à l’intérieur du pays. Une grande manifestation ayant eu lieu dans la ville de Sajnin à l’initiative du Comité Représentatif Supérieur de la population arabo-palestinienne en Israël, une semaine après l’offensive criminelle avec la participation de 130 000 manifestants et celle qui a eu lieu l’autre jour, dans la ville de Tel Aviv, avec 20 000 manifestants, dont plusieurs portaient le drapeau rouge, démontrent l’ampleur de la mobilisation qui ne cessa guère, dans tout ce pays du Moyen-Orient, pendant ces trois semaines.

Monde Ouvrier a interviewé le Secrétaire Général du PCI, l’écrivain Mujammad Nafa’h, originaire de l’aile druse de Beit Jan, avec l’objectif de faire connaître les positions des communistes israéliens. L’interview fut réalisée dans les locaux du parti de la ville de Haifa, le dernier jour du mois de janvier, grâce à la collaboration de Efraim Davidi.

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6104
 
Retour
Haut