Les Israéliens ont commencé à voter pour les législatives

il faut que les pays arabes se bougent et arrêtent de signer des contrats à Sarkozy, Obama, Merkel et tous ces sionistes.
Que les pays arabes fassent jouer la concurrence en faveur du peuple paslestinien et contre Israel, cet état terroriste.
Il faut qu'ils se rapprochent de la Russie, de la Chine, du Brésil, de l'Inde et développe leurs relations avec les grands pays musulmans dont notamment la Turquie, le Pakistan, la Malaisie l'Indonésie.

On va quand meme pas foutre en l'air des economies pour les beaux yeux des palestiniens.
Buisness is buisness
les droits de l'homme,on verra plus tard!!
 
Gouvernement israélien: Les scénarios en vue

· Le Kadima de Livni arrive en tête, suivi du Likoud de Netanyahu

· Ce dernier, mieux placé pour mobiliser une coalition

Plusieurs scénarios politiques étaient envisageables hier mercredi en Israël. Au lendemain des législatives, le faucon Benjamin Netanyahu et la centriste Tzipi Livni se disputent le droit de former le prochain gouvernement. Ces options se basent sur des résultats provisoires du scrutin (les résultats définitifs seront connus jeudi). Le président de l’Etat, Shimon Peres, a neuf jours pour entendre tous les partis et décider du nom de celui qui a le plus de chances de former une coalition. Le Kadima (centre-droite) de Livni arrive en tête, avec 28 sièges sur 120 contre 27 pour le Likoud (droite) de Netanyahu. Le bloc de droite compte toutefois une majorité de 65 députés, contre 55 qui soutiennent en théorie Tzipi Livni. Le 1er scénario, le plus probable: Benjamin Netanyahu forme une courte coalition, très marquée à droite, avec le parti Israël Beiteinou de l’ultra-nationaliste laïc Avigdor Lieberman (15 sièges) et les religieux. Cette coalition de six partis est problématique car «elle peut tomber dès qu’un acteur central la quitte», estime le politologue Asher Cohen. 2e scénario: Benjamin Netanyahu devient Premier ministre et forme une coalition plus large. Telle est son intention affichée. Il peut alors essayer d’y joindre le Kadima et/ou les travaillistes (centre-gauche) d’Ehud Barak. Mais ces derniers, qui ont connu le pire score de leur histoire (13 sièges), paraissent vouloir se refaire une santé dans l’opposition. Ce scénario sans précédent verrait le parti arrivé en tête (Kadima) se plier à la volonté de celui qui le talonne (Likoud). Le Kadima exclut à ce stade cette possibilité. 3e scénario, privilégié par Tzipi Livni, mais jugé «contre-nature» et donc peu probable par les commentateurs: Livni devient Premier ministre et forme une coalition «d’union nationale». Livni a déjà proposé à Netanyahu de se joindre à une telle coalition, mais le chef de la droite a opposé une fin de non-recevoir. La seule chance de former un tel gouvernement dépend alors d’Israël Beiteinou. Même si Lieberman a fait savoir que la tendance naturelle de ce parti est de se joindre à la droite, il n’a exclu aucune alliance. 4e scénario: un gouvernement Likoud-Kadima avec une rotation pour le poste de Premier ministre, soit deux ans avec Livni à sa tête, puis deux ans avec Netanyahu. Une telle option a un précédent en Israël. En 1984, le parti travailliste de Shimon Peres arrivé en tête avait formé une alliance avec le Likoud de Yitzhak Shamir. Peres et Shamir avaient dirigé le gouvernement à tour de rôle. «Pour l’instant, cette possibilité est écartée par les deux partis, qui pensent encore pouvoir imposer leurs vues», explique Cohen. De plus, «la question est de savoir si les deux partis sont capables d’arriver à un accord sur les questions clés comme le processus de paix avec les Palestiniens, la Syrie, ou l’économie», souligne le politologue, Peter Medding.

F. Z. T.
 
Lol, tu lui poses la même question que je lui ai posée sur un de tes topics, mais je pense qu'il n'a pas vu.

@ Alias: je t'avais demandé (si c'est pas trop indiscret): c'est quoi ton lien/ton histoire avec Israël ? Sans attaque aucune, vraiment...

ben c un pe louche non tu ne trouves pas ce ON m'intrigue, moi aussi j'avais posé la question sur un autre topic mais elle est passée inaperçue, et vu que c bientôt sa pause miam miam j en ai profité qu'il soit encore là pour la balancer :D
 
Lol, tu lui poses la même question que je lui ai posée sur un de tes topics, mais je pense qu'il n'a pas vu.

@ Alias: je t'avais demandé une fois où t'as pas du voir (si c'est pas trop indiscret): c'est quoi ton lien/ton histoire avec Israël ? Sans attaque aucune, vraiment...

Aucun lien,je ne fait que rappeller que les arabes ne sont pas blanc comme neige dans ce conflit,
pire!!! ils l'entretiennent,et les gogos qui marchent dans la combine.

Les arabes se foutent royalement des palestiniens,ils ne s'en souviennent que lors des massacres,en dehors de cela,les palestiniens ne sont qu'un detail,un peuple lointain,exutoire de tout les maux du monde arabe,
On deteste Israel,non pas a cause des degats qu'il commet a l'encontre des palestiniens mais bien parce qu'il(israel) surpasse tout les pays arabes.
on souffre vis a vis d'eux d'un complexe d'inferiorité.

Voila miss,ma contribution.
 
Aucun lien,je ne fait que rappeller que les arabes ne sont pas blanc comme neige dans ce conflit,
pire!!! ils l'entretiennent,et les gogos qui marchent dans la combine.

Les arabes se foutent royalement des palestiniens,ils ne s'en souviennent que lors des massacres,en dehors de cela,les palestiniens ne sont qu'un detail,un peuple lointain,exutoire de tout les maux du monde arabe,
On deteste Israel,non pas a cause des degats qu'il commet a l'encontre des palestiniens mais bien parce qu'il(israel) surpasse tout les pays arabes.
on souffre vis a vis d'eux d'un complexe d'inferiorité.

Voila miss,ma contribution.

Ok. C'est juste que tu interviens régulièrement dans ce genre de topic, donc je voulais comprendre.
C'est vrai qu'il y a une certaine hypocrisie de la part des pays arabes, mais de là à parler de complexe d'infériorité, je pense qu'il ne faut pas non plus généraliser.
Certains pays arabes n'ont rien à envier à Israël.
 
M. Warschawski : Neuf observations sur les élections israéliennes
samedi 21 février 2009 - 19h:20

Michel Warschawski - AIC

Pour la gauche sioniste, fin de l’histoire et une énorme responsabilité pour la gauche non sioniste pour la construction d’une alternative crédible.


1 - Moins d’un mois après le massacre de Gaza, la démocratie israélienne a fonctionné comme si de rien n’était ; la droite et la gauche se positionnaient pour ou contre la tuerie pendant que les citoyens israéliens remplissaient leur devoir civique avec leur bulletin de vote. D’une main on massacre, de l’autre on vote : plusieurs d’entre nous qui avaient senti qu’il y avait là quelque chose d’obscène, sont pourtant allés voter comme tous les autres.

2 - La campagne électorale fut, sans aucun doute, la plus vide et la plus ennuyeuse de ces quatre dernières décennies : aucun suspense, pas de confrontations, pas de débats. Les trois grands partis politiques présentaient pratiquement le même programme, tant en politique intérieure et économique - néolibéralisme classique, comme si la crise économique internationale ne touchait pas l’Etat juif - que sur les questions concernant le monde arabe et plus particulièrement les Palestiniens. Il n’est pas étonnant que l’intérêt porté par l’opinion à ces élections fut extrêmement faible.

3 - Le Likoud a doublé son nombre de voix, mais ce n’est pas une surprise : ses résultats catastrophiques des dernières élections avaient reflété une conjoncture et une situation exceptionnelles (la scission voulue par Arial Sharon) auxquelles le départ de Sharon avait mis fin. Pour le parti de Netanyahu, c’est un retour à son niveau normal.

4 - De l’autre côté, l’effondrement de la gauche sioniste est une défaite historique, elle tombe de 23 sièges (ce qui était déjà faible) à 15 sièges, moins d’un tiers du nombre de sièges qu’elle avait il y a dix ans. Comme l’a noté Gideon Levy (Ha’aretz du 12 février) : après que cette gauche ait adopté le discours politique de la droite et appliqué sa politique, l’opinion israélienne n’a pas compris pourquoi il lui aurait fallu soutenir un clone de la droite et elle a décidé de la rayer de la scène politique. Pour toujours. Fin de l’histoire et une énorme responsabilité pour la gauche non sioniste pour la construction d’une alternative crédible pour les anciens partisans du Meretz qui sont aujourd’hui sans appartenance politique.

5 - Le parti raciste d’extrême droite Israel Beitenu, d’Avigdor Lieberman, a obtenu 15 sièges (à ajouter aux religieux d’extrême droite qui ont conservé leur représentativité) : Lieberman va jouer un rôle central dans la politique israélienne de ces prochaines années, quelque chose qui fait peur à tous les démocrates israéliens.

6 - Malgré le succès de Lieberman, les partis religieux juifs - qu’il faut aujourd’hui considérer d’extrême droite - n’ont pas perdu de voix. Autrement dit, l’extrême droite est plus forte aujourd’hui que dans la Knesset précédente.

7 - Les trois partis arabes (Front démocratique, Alliance démocratique nationale et Liste arabe unifiée) ont ajouté un nouveau député à la Knesset aux 9 qu’ils avaient obtenus aux dernières élections, confirmation de la volonté générale de la population palestinienne, préférant se donner ses propres représentants plutôt que s’abstenir.

8 - La droite obtient une nette majorité (65 sièges sur 120), même sans Ehud Barak qui sera toujours prêt à déserter avec quelques autres membres du parti travailliste pour entrer dans une coalition conduite par Netanyahu, et former facilement un gouvernement de droite. Tout indique cependant, en raison de l’absence d’écarts entre les trois grands partis, qu’il y aura un gouvernement d’union nationale. Comme cela fut le cas la plupart du temps depuis 1967.

9 - Il est temps de le dire haut et fort : c’est à cause du suicide politique de la gauche sioniste que le droite a gagné la bataille des âmes et des valeurs de la population israélienne. Devant nous, se présente un long et lent processus de construction d’une alternative qui, si elle veut être perçue comme telle, devra développer une véritable vision alternative. Soit, une gauche juive/arabe antisioniste, soit, le monopole de la droite pour au moins une génération.
 
L’ascension d’Avigdor Lieberman
mercredi 4 mars 2009 - 08h:21

Justin Raimondo

Et la fin de l’ère sioniste socialiste.

L’ascension d’Avigdor Lieberman comme « faiseur de roi » de la politique israélienne est un désastre pour les supporters états-uniens d’Israël et pour les intérêts américains dans la région, quoiqu’il ne s’agisse pas d’une véritable surprise, au moins pour les visiteurs réguliers de cet espace du monde. Les circonstances dans lesquelles il entrera dans le gouvernement en tant que ministre des Affaires étrangères ou autre poste-clé marqueront la fin de la vieille vision sioniste socialiste et son passage dans l’histoire comme une autre expérience socialiste utopique ayant échoué au même titre que le fouriérisme, l’owenisme et les Icaries. Avec Lieberman et son parti (qui devient la nouvelle force politique israélienne en vogue), le projet sioniste entre dans une nouvelle ère post-démocratique.

Une indication révélatrice et récente d’une telle évolution était le récent appel unanime à la mise hors-la-loi des parties arabes : Lieberman, mais également Livni et la « gauche » ont tous acquiescé à cela avec Israel Beytenou, le groupe de Lieberman, donnant le ton. Gideon Levy, journaliste à Ha’aretz, nous rappelle où nous avons vu ce type d’événements auparavant :

« Si le Rabbin Meir Kahane était vivant et candidat à la 18e Knesset, non seulement sa liste n’aurait pas été interdite, mais en plus il aurait remporté de nombreux suffrages, comme Israel Beytenou. L’interdit est devenu permis, l’ostracisé est maintenant permis, le détestable est devenu le talentueux - c’est la pente glissante sur laquelle la société israélienne a dérapé durant les deux dernières décennies ».

Kahane était le George Lincoln Rockwell de la politique israélienne : il préconisait l’expulsion de tous les Arabes et le lancement immédiat d’une lutte armée pour réaliser un « plus grand Israël ». Il y a vingt ans, son parti était disqualifié de la candidature à des fonctions officielles et banni du fait des restrictions du code électoral qui interdit les partis qui préconisent le racisme et l’incitation à la violence. Aujourd’hui, déclare Levy, « sa doctrine a gagné ». Ce qui était auparavant interdit est devenu légitime dans le discours public. Le résultat de cette élection cruciale est « la transformation du racisme et du nationalisme en valeurs acceptées ».

Non seulement acceptées mais dominantes : comme Daniel Levy titre acerbement son analyse des élections israéliennes, le pays est devenu l’Israël des trois Likoudniks :

« Nous sommes donc dans l’Israël des trois Likoudniks. Permettez-moi d’expliquer : les trois plus grands parties d’Israël (ceux rassemblant environ 75 des 110 mandats octroyés par l’électorat juif) sont maintenant tous dirigés par des Likoudniks aux orientations politiques légèrement différentes. Kadima était bien sûr issu du Likoud, son père fondateur n’étant nul autre qu’Ariel Sharon ; son leader actuel, Tzipi Livni était une ex-loyale Likoudnik ; et son numéro deux a rejoint le Likoud après une carrière dans l’armée (Shaul Mofaz). Appelons ce parti "Likoud allégé". Puis l’autre parti (celui de Netanyahou) a le label "Likoud". Appelons-le "Likoud traditionnel". Enfin, il y a Israel Beytenou (ou Israël notre maison) conduit par un serviteur de longue date du parti (et ancien directeur général), Avigdor Lieberman. Son numéro deux, Uzi Landau était un membre Likoud de la Knesset durant 22 ans et a conduit la fameuse faction rebelle du Likoud au moment du désengagement de Gaza menée par Sharon. Lieberman a relooké le Likoud en lui octroyant une audience russe et lui a offert un affreux côté raciste, assez appuyé. Appelons-le le "Likoud déchaîné" ».

La politique israélienne est aujourd’hui sujette à une course pour savoir quels nationalistes intransigeants tiendront les rênes du pouvoir. Dans un contexte de virage à droite, les ultras ont l’avantage et donnent ainsi le tempo. Comme je l’ai averti auparavant, nous nous dirigeons vers une vision sioniste sécularisée et russifiée, autoritaire, expansionniste et plus qu’hostile aux intérêts états-uniens et aux contraintes imposées par la « relation spéciale ».

Il n’y a pas beaucoup de controverses à propos de ce que Lieberman représente, même dans les rangs des supporters les plus fanatiques de l’Etat d’Israël. Marty Peretz, écrivant dans The New Republic, déclares qu’Israel Beytenou est « néo-fasciste » et dirigé par un gangster certifié qui est « l’équivalent israélien de Jorg Haider (aujourd’hui décédé) et de Jean-Marie Le Pen qui, avec Brigitte Bardot, est un des leaders du Front National en France ».

Bien qu’il y ait quelques similarités superficielles, Lieberman ne ressemble pas à ces politiciens de l’extrême droite européenne pour deux raisons importantes - hors sa totale dissemblance avec Bardot qui s’opposerait, sans aucun doute, à son obsession concernant le porc.

Pour commencer, Lieberman n’est pas un défenseur des normes culturelles traditionnelles et des valeurs religieuses dont Le Pen et Haider se font (ou se faisaient) les avocats. L’ancien videur s’est attiré les foudres des partis religieux qui le considèrent comme un agent de Satan pour avoir lutté contre les interdictions du porc, une viande appréciée par ses électeurs d’origine russe, et pour avoir essayé de casser le monopole orthodoxe sur le mariage en autorisant les cérémonies civiles. Plus important encore, les mouvements lepéniste et haiderien ne sont pas favorables à l’immigration. C’est la base de leur plate-forme politique, alors que Lieberman est lui-même un immigrant russe et le leader d’un parti composé d’immigrants récents. Le Pen, malgré toutes ses ruses, est un poujadiste, pas un vichyste, et le parti d’Haider était et est très similaire : un mouvement de bourgeois de classe moyenne qui s’opposent aux subventions accordées par l’Etat-Providence autrichien aux immigrants récents.

Lieberman et son parti sont d’une race très différente. Comme les nationaux-socialistes allemands, ils sont des ennemis jurés de la religion et de la tradition, plus exactement des révolutionnaires impatients d’en découdre avec les résidus de l’ordre ancien et veulent déloger cette « cinquième colonne » interne qu’ils considèrent comme une menace contre la nation. Comme je l’ai soulevé il y a quelques mois, ce que nous voyons en Lieberman est la preuve ultime que nous vivons, en effet dans « Bizarro World », et que la réalité est en train de nous tourner la tête. Parce que ce que nous voyons en Israël aujourd’hui est l’ascension au pouvoir d’un Hitler juif.

Les responsables états-uniens, traumatisés par l’éventualité qu’un maniaque meurtrier (Saddam Hussein, le Président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, Oussama Ben Laden) puisse avoir accès à des armes nucléaires, devraient se demander ce qui se passera si Lieberman pose ses mains dessus. Après tout, voici un homme qui appelait à bombarder Téhéran - et le haut barrage d’Assouan - et qui est susceptible de devenir ministre israélien des Affaires étrangères. Est-ce que quelqu’un y prête attention ?

A l’heure nucléaire, le « Likoud déchaîné » comme Daniel Levy l’avait appelé, est véritablement une force politique effrayante. Voici un autre exemple d’effet boomerang : le pays que nous subsidions et protégeons à coup de milliards de dollars (soutenant ses leaders et politiques jusqu’à la garde) est sur le point de devenir un Etat nucléaire voyou. Dans un tel cas, je ne me joindrai pas à ceux qui appellent à une invasion préemptive étatsunienne pour éliminer une menace imminente - mais ne pensez pas que je ne suis pas tenté.
 
Israël: deux partis d'extrême droite font pression sur Netanyahu
JERUSALEM (AFP) - Deux partis d'extrême droite israéliens partisans de la colonisation des territoires palestiniens ont menacé jeudi le Premier ministre pressenti Benjamin Netanyahu de l'empêcher de constituer une majorité.

Le dirigeant de la liste de l'Union Nationale (4 députés sur 120) Yaakov Katz et le chef de file du Foyer Juif (3 députés) David Herchkowitz ont indiqué à la radio qu'ils coordonnaient leurs efforts pour obtenir des concessions politiques et des portefeuilles ministériels de M. Netanyahu.

Sans l'appui de ses deux formations, M. Netanyahu, chef du Likoud (droite), ne disposerait plus d'une majorité alors qu'il souhaitait présenter son gouvernement la semaine prochaine.

Pour le moment, outre le soutien de son parti (27 députés), il a celui d'Israël Beiteinou (extrême droite d'Avigdor Lieberman, 15), du Shass (ultra-orthodoxes, 11) et de la Liste Unifiée de la Torah (5). Mais aucun accord de coalition formel n'a encore été signé.

"Je ne suis pas sûr que Benjamin Netanyahu ait une majorité, car nous avons décidé de nous coordonner avec le Foyer juif", a dit M. Katz.

M. Herchkowitz a confirmé que les deux formations exigeaient notamment les ministères de l'Education et de l'Habitat qui a une importance vitale pour la poursuite de la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-est. Mais ce dernier a été promis au Shass.

Par ailleurs, les équipes de négociations du Likoud et d'Israël Beiteinou devaient se rencontrer jeudi et selon des responsables du Likoud, le premier accord de coalition pourrait être signé entre eux jeudi. Mais le député David Rotem d'Israël Beiteinou a affirmé qu'il y avait encore des "points à négocier" et que l'accord "pourrait être signé dimanche ou lundi".

Selon la radio, M. Lieberman devrait être nommé ministre des Affaires étrangères. Son parti devrait aussi obtenir les ministères de la Justice, de la Sécurité intérieure et deux autres ministères "économiques".


Publié il y a 2 heures et 30 minutesSource : AFP
 
Israël: Netanyahu semble se résigner à un gouvernement restreint de droite
Le Premier ministre pressenti Benjamin Netanyahu (Likoud) semblait se résigner lundi à un gouvernement restreint de droite après un accord avec le parti ultra nationaliste Israël Beiteinou, tout en maintenant l'option d'une équipe élargie.

"Nous sommes d'accord sur tous les principes et questions ainsi que sur la répartition des ministères et sur l'option d'un cabinet d'union", a affirmé à la presse le député du Likoud (droite, 27 élus) Guidéon Saar, après avoir paraphé dans la nuit de dimanche à lundi un accord de coalition avec Israël Beiteinou (15 députés sur 120).

"Nous ne fermons pas la porte à un gouvernement élargi et, s'il voit le jour, cela provoquera des changements" dans l'accord du Likoud et d'Israël Beiteinou, a ajouté M. Saar, qui supervise les tractations sur la formation du cabinet.

Aux termes de ce premier accord de coalition, Israël Beiteinou obtiendra le ministère des Affaires étrangères, attribué à son chef Avigdor Lieberman, ainsi que la Sécurité intérieure, les Infrastructures, le Tourisme et l'Intégration (des immigrants).

Réagissant à cette désignation attendue, le député arabe israélien Ahmad Tibi a appelé "les chefs de diplomatie européens à ne pas rencontrer ce fasciste qui prône l'expulsion des Arabes".

"J'appelle aussi la diplomatie arabe à boycotter Lieberman et à ne pas le rencontrer, ni publiquement, ni secrètement", a ajouté M. Tibi à l'AFP.

Le Likoud devait poursuivre des tractations avec ses alliés naturels des partis religieux et d'extrême droite, notamment le Shass ultra-orthodoxe sépharade (11), la Liste Unifiée de la Torah ultra-orthodoxe ashkénaze (5), l'Union Nationale (4) et le Foyer Juif (3).

Selon le délai imparti par la loi, M. Netanyahu doit former son gouvernement et le présenter à l'investiture du Parlement d'ici jeudi, faute de quoi il devrait demander au président Shimon Peres un délai supplémentaire de deux semaines.

"Dans ce dernier cas de figure, il pourrait être soumis à des pressions accrues qu'il préfère s'épargner, et cela alors que l'option d'un cabinet élargi n'est pas très forte", a indiqué à l'AFP sous condition d'anonymat un haut responsable du Likoud.

M. Netanyahu a relancé l'espoir d'un cabinet d'union en rencontrant secrètement et longuement la semaine dernière sa rivale Tzipi Livni, leader du parti centriste Kadima (28 députés).

Selon le journal Jerusalem Post, cette dernière s'est par ailleurs récemment longuement concertée avec le ministre de la Défense Ehud Barak, chef du parti travailliste (13 élus), afin de coordonner leur éventuel ralliement.

Mais elle a fait monter les enchères en réaffirmant dimanche soir que le Kadima ne se joindra à un gouvernement que si son programme stipule la nécessité de "deux Etats pour deux peuples" (Israël et les Palestiniens) et celle de "poursuivre le processus de paix engagé à la conférence internationale d'Annapolis", aux Etats-Unis, en novembre 2007.

"Pour nous, il s'agit d'exigences fondamentales, et +Bibi+ (Netanyahu) doit les admettre ou s'orienter à droite", a déclaré aux journalistes Mme Livni qui a conduit, en tant que chef de la diplomatie, des négociations avec l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas en vue de la création d'un Etat palestinien.

M. Netanyahu rejette l'idée d'un tel Etat et évoque une "paix économique" prévoyant l'amélioration des conditions de vie des Palestiniens en Cisjordanie aux plans économique et de la sécurité.

Autre difficulté: Mme Livni souhaite conclure un accord de "rotation" au pouvoir prévoyant que M. Netanyahu dirige le gouvernement pendant la moitié de la législature et lui laisse ensuite sa place, une idée rejetée par ce dernier.



Auteur : AFP
 
Israël: Barak et Netanyahu ont conclu un accord de coalition
Le Premier ministre israélien pressenti Benjamin Netanyahu (droite) et le numéro un travailliste Ehud Barak ont paraphé mardi un accord de coalition, qui doit être soumis à l'approbation du congrès du parti de centre-gauche dans la journée, a indiqué la radio militaire.

Selon cet accord, le parti Likoud de M. Netanyahu s'engage à poursuivre les négociations de paix avec les Palestiniens et à respecter les accords signés avec eux dans le passé, a précisé la radio.

L'accord conclu par MM. Netanyahu et Barak prévoit aussi qu'Israël continuera d'oeuvrer contre les constructions illégales et la colonisation sauvage en Cisjordanie, a encore indiqué la radio.

Cet accord doit être soumis dans l'après-midi à l'approbation du Congrès du parti travailliste lors d'une réunion qui s'annonce houleuse en raison de l'opposition d'au mois sept de ses 13 élus à tout ralliement à un gouvernement Netanyahu.

Cette session extraordinaire est prévue à Tel-Aviv à partir de 15h30 (13h30 GMT). Après les discours, le congrès doit procéder à compter de 17h30 à un vote à bulletins secrets dont les résultats sont attendus en principe vers 20h00 (18h00 GMT).

En cas de feu vert pour rallier la coalition de droite, M. Barak entend nommer lui-même les ministres travaillistes sans réunir à nouveau à cet effet le congrès.

Avant l'aube mardi, Benjamin Netanyahu et Ehud Barak avaient eux-mêmes supervisé personnellement les efforts en vue de parvenir à l'accord de coalition, selon la radio publique israélienne.

Ces discussions avaient jusqu'alors été menées par des équipes de négociateurs des deux bords.

M. Barak avait désigné à cet effet un de ses proches, le ministre de l'Agriculture sortant Shalom Simhon, et le chef de la centrale syndicale Histadrout Ofer Eini, sans attendre le feu vert de son parti.

Ministre sortant de la Défense, M. Barak exhorte depuis quelques jours sa formation à y entrer, ce qui lui permettrait notamment de conserver son portefeuille.

Selon lui, il y va de "l'intérêt supérieur de l'Etat" en raison des problèmes économiques et de sécurité auxquels Israël est confronté, et il assure vouloir aussi "faire contrepoids à l'extrême droite".

A l'issue des législatives du 10 février, le parti travailliste n'a obtenu que 13 sièges sur 120, son pire score historique, et M. Barak avait alors affirmé vouloir tirer les leçons de ce revers en rejoignant l'opposition.

M. Netanyahu dispose d'ores et déjà de la majorité absolue à la Knesset (Parlement) grâce à l'appui des formations religieuses et d'extrême droite, mais préfère un gouvernement élargi incluant au moins les travaillistes.

Selon le délai imparti par la loi, M. Netanyahu doit former son gouvernement d'ici le 3 avril, pour obtenir l'aval du Parlement après avoir épuisé un premier délai de 28 jours.



Auteur : AFP
 
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