Les japonais se suicident moins que les autres

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Mais il faut que tu éclaires la nature de ces pressions que tu attribues au monde professionnel pour voir si elles sont réellement liées au monde professionnelle (karō-jisatsu) ou à d’autres pressions liées à la famille et la société. On ne peut pas parler du suicide d’un jeune qui a été contraint par sa famille à occuper une fonction qu’il n’a jamais aimé comme karō-jisatsu.


La pression d'être le meilleur, la pression du résultat, la pression du perfectionnisme....le genre de pressions qui existent partout mais qui sont exacerbées au Japon

De nombreux japonais sont aussi enfants uniques, toute la pression de la réussite pèse sur leurs épaules. Ce n'est pas un tabou.
 
La pression d'être le meilleur, la pression du résultat, la pression du perfectionnisme....le genre de pressions qui existent partout mais qui sont exacerbées au Japon

De nombreux japonais sont aussi enfants uniques, toute la pression de la réussite pèse sur leurs épaules. Ce n'est pas un tabou.
Mais ces pressions sont des pressions internes qui n’ont aucun lien avec les pressions du monde professionnel qui sont une sorte de pressions externes. On peut parler des pressions du monde professionnel, si au-dessus de nous, on a un responsable qui nous exige des choses qui dépassent notre limite et nous demande d’accomplir des tâches qui ne sont pas à notre portée. Quant à cette volonté d’être le meilleur, produire les meilleurs résultats, atteindre la perfection, ils sont des pressions internes intrinsèquement liées à l’individu (des fois, contraintes sociales) et pas à son monde professionnel.

Loin du suicide et loin du monde professionnel, au Maroc, j’ai rencontré des athlètes qui ne rêvaient que d’une chose : devenir champions et pouvoir participer aux jeux olympiques et au reste des compétitions internationales. Ils ont été obsédés par ce rêve à un point inimaginable. On savait d’avance que s’ils n’atteignent pas ce rêve, ils vont flipper. Et effectivement, le jour dans lequel ils se sont rendus compte qu’ils sont dans l’incapacité d’atteindre leur grand-rêve, ils n’ont pas flippé, mais ils se sont lancés dans le monde des drogues et des alcools.

La toxicomanie de ces athlètes, un sociologue va la lier aux pressions du monde sportif. Mais un psychosociologue, sa lecture et ses analyses vont être plus profondes. Le problème de ces athlètes n’avait aucun lien avec les pressions du monde sportif. S’il était lié à ces pressions, tous ces athlètes qui ont connu l’échec et n’ont pas pu devenir des grands champions vont se lancer dans le monde des drogues et des alcools. Le problème de ces athlètes, c’était la stigmatisation, l’exclusion sociale, et le manque de moyens et de perspectives pour avoir une reconnaissance sociale… Dans un monde qui stigmatise les moches, les hommes de petites tailles, ceux qui manquent de diplômes, et exclut leur identité, ils n’avaient qu’être champions pour avoir une reconnaissance sociale sans parler de pouvoir séduire une femme.
 
Ce sujet est JRAD... Je ne trouve Rien A Dire excepté : stop aux stéréotypes et aux clichés infondés que vous circulez sur les japonais... Prière de vérifier vos informations avant de dire n'importe quoi sur la communauté japonaise :langue:

D’après les derniers chiffres officiels, 2.440.000 japonais se sont suicidés selon une étude réalisée en 2007 au moment dans lequel la France n’a connu que 1.620.000 cas de suicide.

Une lecture bête de ces deux chiffres va nous pousser à croire que le suicide est un phénomène qui fait plus de ravages dans la société japonaise en comparaison avec la société française. Mais si on prend en considération que le nombre des habitants de la société japonaise est de 127.078.679 habitants au moment dans lequel le nombre des habitants de la société française n’est que 65.026.885 habitants, on va trouver qu’a l’encontre des idées reçues, le suicide fait plus de ravages dans la société française en comparaison avec la société japonaise.

En France, le taux de suicide est 2,49%. Par contre, au Japon, le taux est 1,92%. Ce qui fait des français, des citoyens qui se suicident plus que les japonais. Au Maghreb, malheureusement, on n’a pas de statistiques officielles dans ce sens. Mais d’après une étude réalisée au Maroc en 2005 sur un échantillon de 6.000 personnes, le taux de risque de suicide chez les femmes atteint 21% et 12% chez les hommes.

Slm Mister....

Il y'a un probléme avec les chiffres, 1.620.000 suicidés en France en 2007 c'est tout bonnement impossible. il y'a un 0 en trop je pense. (c'est mm sûr)

Tu imagine 1.620.000 de suicidés sur 63 millions d'habitants, c'est une personne qui se suicide sur 38 habitants (avec bébés, enfants et ados) mm en cas d'épidémie et de guerre réunis , il ne peut pas y avoir autant de décès.

Je pense que le nombre exact doit se situer autour de 10 000 suicides en 2007

En 2008, 10 353 décès par suicide ont été enregistrés en France métropolitaine.
Source:
http://www.infosuicide.org/pointdevue/statistique/index.htm
 
Slm Mister....

Il y'a un probléme avec les chiffres, 1.620.000 suicidés en France en 2007 c'est tout bonnement impossible. il y'a un 0 en trop je pense. (c'est mm sûr)

Tu imagine 1.620.000 de suicidés sur 63 millions d'habitants, c'est une personne qui se suicide sur 38 habitants (avec bébés, enfants et ados) mm en cas d'épidémie et de guerre réunis , il ne peut pas y avoir autant de décès.

Je pense que le nombre exact doit se situer autour de 10 000 suicides en 2007

En 2008, 10 353 décès par suicide ont été enregistrés en France métropolitaine.
Source:
http://www.infosuicide.org/pointdevue/statistique/index.htm
Wa alikoum salam wa rahmatoullah wa barakatouh, Shivah,

Pas 1.620.000 suicidés en France en 2007. Je ne suis pas fort dans la traduction de la langue arabe à la langue française.

Je traduis souvent أقدموا على الإنتحار par ceux qui se sont suicidés alors que ça englobe même les tentatives du suicide qui ont échoué. Et si les taux de réussite d'une tentative de suicide sont très élevés chez les japonais qui optent pour des moyens plus violents et plus efficaces, les taux de réussite d'une tentative suicide chez les français ne dépassent pas les 10%.
 
Mais ces pressions sont des pressions internes qui n’ont aucun lien avec les pressions du monde professionnel qui sont une sorte de pressions externes. On peut parler des pressions du monde professionnel, si au-dessus de nous, on a un responsable qui nous exige des choses qui dépassent notre limite et nous demande d’accomplir des tâches qui ne sont pas à notre portée. Quant à cette volonté d’être le meilleur, produire les meilleurs résultats, atteindre la perfection, ils sont des pressions internes intrinsèquement liées à l’individu (des fois, contraintes sociales) et pas à son monde professionnel.

Loin du suicide et loin du monde professionnel, au Maroc, j’ai rencontré des athlètes qui ne rêvaient que d’une chose : devenir champions et pouvoir participer aux jeux olympiques et au reste des compétitions internationales. Ils ont été obsédés par ce rêve à un point inimaginable. On savait d’avance que s’ils n’atteignent pas ce rêve, ils vont flipper. Et effectivement, le jour dans lequel ils se sont rendus compte qu’ils sont dans l’incapacité d’atteindre leur grand-rêve, ils n’ont pas flippé, mais ils se sont lancés dans le monde des drogues et des alcools.

La toxicomanie de ces athlètes, un sociologue va la lier aux pressions du monde sportif. Mais un psychosociologue, sa lecture et ses analyses vont être plus profondes. Le problème de ces athlètes n’avait aucun lien avec les pressions du monde sportif. S’il était lié à ces pressions, tous ces athlètes qui ont connu l’échec et n’ont pas pu devenir des grands champions vont se lancer dans le monde des drogues et des alcools. Le problème de ces athlètes, c’était la stigmatisation, l’exclusion sociale, et le manque de moyens et de perspectives pour avoir une reconnaissance sociale… Dans un monde qui stigmatise les moches, les hommes de petites tailles, ceux qui manquent de diplômes, et exclut leur identité, ils n’avaient qu’être champions pour avoir une reconnaissance sociale sans parler de pouvoir séduire une femme.



Dans mon dernier commentaire j'ai cité la pression du résultat qui s'appliquait bien au monde professionnel, "résultat" désignant un seuil minimum ou maximum de productivité à atteindre...et c'est cette pression qui pousse beaucoup à mettre fin à leur jour. Donc les pressions que j'ai cité ont bien un lien avec le monde professionnel

Ton dernier paragraphe, bien qu'intéressant, ne traite pas vraiment des motifs expliquant le suicide au Japon
 
Ce sujet est JRAD... Je ne trouve Rien A Dire excepté : stop aux stéréotypes et aux clichés infondés que vous circulez sur les japonais... Prière de vérifier vos informations avant de dire n'importe quoi sur la communauté japonaise :langue:

D’après les derniers chiffres officiels, 2.440.000 japonais se sont suicidés selon une étude réalisée en 2007 au moment dans lequel la France n’a connu que 1.620.000 cas de suicide.

Une lecture bête de ces deux chiffres va nous pousser à croire que le suicide est un phénomène qui fait plus de ravages dans la société japonaise en comparaison avec la société française. Mais si on prend en considération que le nombre des habitants de la société japonaise est de 127.078.679 habitants au moment dans lequel le nombre des habitants de la société française n’est que 65.026.885 habitants, on va trouver qu’a l’encontre des idées reçues, le suicide fait plus de ravages dans la société française en comparaison avec la société japonaise.

En France, le taux de suicide est 2,49%. Par contre, au Japon, le taux est 1,92%. Ce qui fait des français, des citoyens qui se suicident plus que les japonais. Au Maghreb, malheureusement, on n’a pas de statistiques officielles dans ce sens. Mais d’après une étude réalisée au Maroc en 2005 sur un échantillon de 6.000 personnes, le taux de risque de suicide chez les femmes atteint 21% et 12% chez les hommes.

oui mais étant donné que sous l'angle de la force productive, 1 japonais = au moins 3 français.......:D cqfd
 
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