Les Palestiniens ont appelé mercredi 13 octobre l'administration américaine et Israël à définir les frontières d'Israël, en réponse à la demande des Etats-Unis de formuler une contre-proposition à l'offre du premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou.
"Nous demandons officiellement à l'administration américaine et au gouvernement israélien de fournir une carte de l'Etat d'Israël qu'il veut que nous reconnaissions", a déclaré Yasser Abed Rabbo, un des dirigeants de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), qui conduit les négociations de paix avec Israël. "Si cette carte est fondée sur les frontières de 1967 et prévoit la fin de l'occupation israélienne de tous les territoires palestiniens occupés en 1967, nous reconnaîtrons Israël quelque que soit le nom qu'il se donne, conformément au droit international", a précisé M. Abed Rabbo.
Mardi, le département d'Etat américain avait invité les Palestiniens à formuler une contre-proposition à l'offre exposée lundi par M. Nétanyahou, qu'ils ont aussitôt rejetée, d'échanger un gel des colonies contre la reconnaissance d'Israël comme "Etat du peuple juif".
DÉBLOQUER LES NÉGOCIATIONS
La demande américaine vise à débloquer les pourparlers de paix, suspendus à la suite de l'expiration, fin septembre, d'un moratoire sur la construction de nouveaux logements dans les colonies juives de Cisjordanie. Le porte-parole du département d'Etat, P.J. Crowley, a en outre apporté son soutien à la position défendue par Benjamin Nétanyahou en rappelant que les Etats-Unis considéraient Israël comme un Etat juif.
Pour les Palestiniens, la reconnaissance d'Israël en tant qu'Etat juif reviendrait de facto à renoncer au droit au retour des réfugiés contraints de fuir au cours des différentes guerres israélo-arabes ce qui est désormais le territoire israélien. Ils soulignent par ailleurs qu'une telle mesure risquerait de priver de leurs droits les Arabes israéliens, qui représentent 20 % de la population d'Israël.
LeMonde
"Nous demandons officiellement à l'administration américaine et au gouvernement israélien de fournir une carte de l'Etat d'Israël qu'il veut que nous reconnaissions", a déclaré Yasser Abed Rabbo, un des dirigeants de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), qui conduit les négociations de paix avec Israël. "Si cette carte est fondée sur les frontières de 1967 et prévoit la fin de l'occupation israélienne de tous les territoires palestiniens occupés en 1967, nous reconnaîtrons Israël quelque que soit le nom qu'il se donne, conformément au droit international", a précisé M. Abed Rabbo.
Mardi, le département d'Etat américain avait invité les Palestiniens à formuler une contre-proposition à l'offre exposée lundi par M. Nétanyahou, qu'ils ont aussitôt rejetée, d'échanger un gel des colonies contre la reconnaissance d'Israël comme "Etat du peuple juif".
DÉBLOQUER LES NÉGOCIATIONS
La demande américaine vise à débloquer les pourparlers de paix, suspendus à la suite de l'expiration, fin septembre, d'un moratoire sur la construction de nouveaux logements dans les colonies juives de Cisjordanie. Le porte-parole du département d'Etat, P.J. Crowley, a en outre apporté son soutien à la position défendue par Benjamin Nétanyahou en rappelant que les Etats-Unis considéraient Israël comme un Etat juif.
Pour les Palestiniens, la reconnaissance d'Israël en tant qu'Etat juif reviendrait de facto à renoncer au droit au retour des réfugiés contraints de fuir au cours des différentes guerres israélo-arabes ce qui est désormais le territoire israélien. Ils soulignent par ailleurs qu'une telle mesure risquerait de priver de leurs droits les Arabes israéliens, qui représentent 20 % de la population d'Israël.
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