Ce qui me dérange le plus ici est la méthode de cette brigade bien plus soucieuse de son propre image , se faire connaître et créer un buzz plutôt que participer ,à un débat constructif sur un sujet aussi sensible. Sa méthode est très décalée par rapport aux réalités en France. (inspirée des blacks panthers).
Ce qui gène la police ici, ce n est pas le mot negrephobie, comme negritude
ce sont des mots qui depuis belle lurette ont trouvé leur place dans le langage et la pensé. C'est le principe de «*Brigade
ethnique*» Comme déjà le bétar juif qui pose aussi beaucoup de problèmes, demain on risquera de se trouver avec une brigade anti islamophobe, brigade anti «* christianophobes*» des sikhs......Et je doute que ce genre de phénomène participerait au vivre ensemble dans une société harmonieuse.
Et pour la liberté de l'expression bien sur qu'il faut la respecter mais pour avoir qq km à mon compteur de manifestant je peux t'assurer que c'est toujours déplaisant de voir*:
-Qq excités crier «*mort à Israel*» alors que la manifestation est une solidarité avec les palestiniens
-*» Abas l'éducation française*» par qq anarchistes alors qu'on manifeste uniquement contre le manque de moyens financiers......
C'est tt simplement de lextrémisme qui stigmatisent les causes qu'il prétend défendre
Slm,
Je partage la plupart de tes remarques ici, mais chouf, si on s'en tient à l'action politique non violente de ce collectif lors de cet évènement, je constate que les modalités sécuritaires de l'intervention de la police ont crée plus d'agitation et de trouble que si leurs membres avaient pu assister comme le reste du public à la commémoration.
Quelques clichés auraient été pris de ces hommes et de ces femmes au milieu de la foule, arborant un slogan politique, certes moins conventionnel mais on ne peut plus en rapport avec le sujet, et la cérémonie se serait déroulée sans heurt, ni agitation.
Ca donne matière à réfléchir sur la méthode d'explusion, qui comme on le voit n'émane pas directement des policiers en scène dans la séquence mais de leur hiérarchie, après une probable consultation des responsables de l'organisation. C'est donc le caractère institutionnel du mode opératoire qui pose problème. L'argument du protocole est un peu léger au regard de la disproportion du mode opératoire. De simples tee-shirt...
Sur le caractère "ethnique" du groupe en question, il y a des non-africains au sein des membres, non seulement dans l'action pacifique filmée ici, mais dans l'association d'une manière générale, qui n'a rien de radicale ou d'exclusive si on en juge par ses alliances militantes (lutte contre l'homophobie, contre le racisme, le sida etc). Au final, je vois mal en quoi ce type d'action non violente peut nuire au vivre-ensemble (il s'agissait bien de mettre en exergue le décalage entre le mémoriel et l'actuel, le commémoratif et l'action publique, autrement dit la présence de la négrophobie dans nos sociétés).
Sur le militantisme communautarisé je suis d'accord avec toi, c'est assurément une impasse.