Au-delà de la faiblesse manifeste de l'armée Russe qui a surpris pas mal de monde (en effet, personne ne s'attendait à voir une armée aussi mal équipée, aussi peu organisée et à la valeur combattive aussi faible et qui se réduit à appeler des mercenaires étrangers pour venir l'aider et qui détruit tout aveuglément afin de tenter de forcer la décision). Il faut rappeler que, dans notre histoire moderne, les Russes n'ont jamais été un grand pays guerrier malgré ce que l'on peut spontanément penser et qui provient de l'image de peur que l'on s'est forgé durant la guerre froide.
Si l'on regarde en arrière les principales guerres faites par la Russie, en remontant à la période Napoléonienne (à partir de laquelle nous pouvons commencer à suivre un peu l'histoire de la Russie), ce n'est que défaites sur défaites. Les quelques succès (durant cette période Napoléonienne) ne furent du qu'à la rigueur du climat, la maladie (ayant décimé les armées Françaises) et les coalitions Européennes dressées contre la France.
C'est ensuite la guerre de Crimée, perdue contre le Royaume-Uni, la France et l'empire Ottoman en 1856.
Puis la Russie devint le premier état Européen à perdre une guerre contre un état Asiatique (le Japon en 1905 en l'occurrence).
Durant la première guerre mondiale, la Russie enchaina les désastres face à une partie de l'armée Allemande et une partie de l'armée Austro-Hongroise avant de signer une reddition.
Durant la seconde guerre mondiale, l'Union Soviétique furent ceux qui perdirent le plus grand nombre de soldats et subirent massacres sur massacres avant de finalement se redresser, une nouvelle fois grace à la rigueur de leur climat et également, en partie, grace aux aides Anglo-Etasuniennes.
Lors de la guerre d'Afghanistan, jamais les Soviétiques ne parvinrent à conquérir le pays et s'en allèrent piteusement après cet échec.
Lors de la première guerre de Tchétchénie, les Russes furent mis en échec et perdirent contre une minuscule nation avant de finalement prendre leur revanche, lors de la seconde guerre, en bombardant aveuglèment tout ce qui se présentait devant eux.
Les statistiques au combat des Russes lors de leurs principales guerres sont terribles. Pour un soldat tué, ceux-ci en perdaient systématiquement un paquet. Contre une nation aussi faible (militairement parlant) que l'Ukraine, les Russes perdent trois véhicules blindés pour parvenir à en détruire un. Il fut un temps où les Occidentaux redoutaient les chars du pacte de Varsovie, mais nous pouvons désormais constater que du point de vue de l'armement conventionnel, les Russes ne constituent nullement une menace pour de grands pays militaires et que seul leur arsenal nucléaire peut encore susciter une certaine crainte dans le cas où leur dirigeant déciderait un suicide collectif.
voilà qui va plaire à 3roubinsky et déplaire à Yacinov ))