Grozny dératisé des wahabites.
Voilé à quoi ressemblera l'ukraine dans 10 ans, bon peut etre pas la belle mosquée mais tu saisi l'esprit. C'est beau
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En
1991, la Tchétchénie, dirigée par le président Djokhar Doudaïev, proclame son indépendance et refuse de signer, en 1992, le traité constitutif de la fédération de Russie, après avoir adopté une constitution dans laquelle la Tchétchénie se déclare comme « un État souverain démocratique » avec la suprématie de la Constitution sur son territoire et l'indivisibilité de la souveraineté.
Le ministre de la Défense Pavel Gratchev, qui affirmait au départ pouvoir prendre Grozny «
en moins deux heures avec un régiment de parachutistes », Mais au lieu d'une guerre éclair (comme prévu pour l'Ukraine) celle ci s'avéra un échec militaire et humanitaire pour la Russie qui rencontra une résistance féroce de combattants tchétchènes.
Pavel Gratchev finit par déclarer : « L'Afghanistan, par rapport à la Tchétchénie, c'est de la bagatelle »
Bilan 100 mille morts civils tchétchènes
Comme aujourd'hui en Ukraine, les Russes se sentent humiliés « devant le monde entier » : leur immense « armée dont tout le monde avait peur et qui faisait tous trembler s'est avérée bonne à rien », selon les termes du général Vladislav Atchalov, ancien commandant des troupes aéroportées de l'Union soviétique. Le soldat russe avait l'impression de « s'être fait cracher dessus » et d'être « déshonoré », se souviendra plus tard le général Guennadi Trochev, l'un des commandants des troupes russes en Tchétchénie. Et d'ajouter :
« Le monde entier se moquait de lui. La toute petite Tchétchénie a écrasé la grande Russie !, voilà le bruit qui courait à travers le monde.
Pour rétablir le contrôle russe sur la Tchétchénie, l'armée russe intervient dans la république séparatiste avec 140 000 hommes le 1er octobre 1999. La seconde guerre (
officiellement appelée « opération anti-terroriste ») commence.
Finalement, après une stratégie de bombardements intensifs et d'envoi de petits groupes d'infanteries spécialisés en combat urbain précédant les blindés, Grozny tombe après un siège qui dure du 25 décembre 1999 au 6 février 2000. Transformée en forteresse, les séparatistes tchétchènes s'étant préparés à l'assaut russe, le siège et les combats dévastent la capitale tchétchène comme aucune autre ville européenne depuis la Seconde Guerre mondiale ;
en 2003, les Nations unies qualifient Grozny de « ville la plus détruite sur Terre »
aujourd'hui le choix est vaste Mariupol, Bachmut etc
Bilan de la seconde guerre de Tchétchénie :
100 000 à 300 000 Civils morts, soit de 10 à 25 % de la population totale
Les pertes militaires russes sont inconnues secret d'état.
J'en déduis que les dirigeants russes sont prêts à sacrifier leurs soldats, des centaines de milliers de civils, raser des villes, terroriser les autochtones pour mettre la main sur une petite république dissidente, Y imposer leur loi et installer un dictateur local aux ordres du Kremlin.
Je doute que le scénario se répète en Ukraine qui est trop grande pour la russie.