Dans le Tafsir d'Ibn Khatir on trouve ceci :
«Combattez ceux qui ne croient ni à Allah ni au jour dernier».
Puisque c es gens-là renient Muhammad - qu’Allah le bénisse et le salue - et son message, leur foi est incomplète voire nulle. Ceux là «n’admettent pas les prohibitions décrétées par Allah», ils ne font que suivre leurs passions et penchants et ce que pratiquaient leurs pères sans se soumettre ni se conformer aux enseignements, car s’ils s’y conformaient, ils auraient suivi Muhammad - qu’Allah le bénisse et le salue - et appliqué la religion qu’il a apportée puisque tous les Prophètes qui lui ont précédé avaient annoncé à leurs peuples son avènement et leur ont ordonné de le suivre. Et l’ordre de combattre ces gens-là devint une obligation pour les fidèles.
Une fois l’ordre établi dans la presque île arabique, les gens entrèrent en masse dans la religion de Dieu et Dieu ordonna aux musulmans de combattre ceux parmi les gens du Livre qui ne pratiquent pas la vraie religion. Pour cela, l’Envoyé de Dieu - qu’Allah le bénisse et le salue - voulant préparer, en l’an 9 de l’Hégire, une armée pour combattre les Byzantins, il appela les fidèles qui habitaient Médine et son entourage et put recruter environ trente mille hommes et seuls les hypocrites firent défection.
Ce fut dans une année de disette et un jour de chaleur torride que l’Envoyé de Dieu - qu’Allah le bénisse et le salue - sortit de Médine à la tête de cette armée en se dirigeant vers le pays du Châm pour combattre les Byzantins. Arrivé à Tabouk, il fit halte et demeura vingt jours dans cette ville, puis fit une consultation du sort en demandant au Seigneur de le guider, et dut par la suite retourner à Médine à cause de la pénurie des ressources et la faiblesse des hommes.,
«Jusqu’à ce qu’ils paient le tribut de leurs propres mains»
S’ils ne se convertissent pas «manifestement humiliés». Les fidèles devaient donc combattre les gens du Livre jusqu’à ce qu’ils payent la capitation contraints et qu’ils se fassent petits. Ceux qui vivaient dans un pays musulman en toute sécurité en jouissant de la protection de fidèles devaient se trouver en cet état: humiliés et soumis à la capitation.