Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées sans crier de slogans" autour de la place Enghelab, dans le centre de Téhéran, a affirmé de son côté le site Kaleme.com de l'opposant Mir Hossein Moussavi.
Kaleme n'a pas fait état de violence, les forces de l'ordre se bornant à "observer".
Les médias étrangers ont été avertis par les autorités qu'ils n'avaient pas le droit de se rendre sur place pour observer la situation, comme à chaque manifestation ou tentative de manifestation de l'opposition en Iran depuis 18 mois.
Ces rassemblements constituent la première manifestation publique significative de l'opposition réformatrice iranienne depuis un an.
L'opposition au président Mahmoud Ahmadinejad a appelé à une manifestation lundi en soutien aux mouvements populaires en Egypte et en Tunisie, mais les autorités ont interdit tout rassemblement, affirmant qu'il s'agissait d'un "stratagème" pour manifester contre le gouvernement.
Le directeur politique du ministère de l'Intérieur, Mahmoud Abbaszadeh Meshkini, a répété lundi qu'aucune autorisation de manifester n'avait été donnée à l'opposition.
Plusieurs milliers de policiers et de membres des forces anti-émeutes étaient rassemblés sur les principales places du centre de Téhéran, selon les témoignages recueillis par l'AFP. C'est là que l'opposition avait pris l'habitude de se rassembler après la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad en juin 2009.
Les autorités ont par ailleurs à nouveau accru leur pression sur les dirigeants de l'opposition. Après M. Karoubi, bloqué chez lui depuis jeudi par la police, c'est M. Moussavi qui a vu lundi matin son domicile encerclé et ses téléphones coupés, selon son site internet.
Les autorités ont par ailleurs arrêté depuis jeudi une vingtaine de personnalités proches des courants réformateurs, selon les sites de l'opposition.
Le procureur général de Téhéran, Abbas Jafari Dolatabadi, qui a confirmé ces arrestations sans préciser leur nombre, a également mis en garde dimanche contre toute manifestation de l'opposition, affirmant qu'elle serait fermement réprimée.
Kaleme n'a pas fait état de violence, les forces de l'ordre se bornant à "observer".
Les médias étrangers ont été avertis par les autorités qu'ils n'avaient pas le droit de se rendre sur place pour observer la situation, comme à chaque manifestation ou tentative de manifestation de l'opposition en Iran depuis 18 mois.
Ces rassemblements constituent la première manifestation publique significative de l'opposition réformatrice iranienne depuis un an.
L'opposition au président Mahmoud Ahmadinejad a appelé à une manifestation lundi en soutien aux mouvements populaires en Egypte et en Tunisie, mais les autorités ont interdit tout rassemblement, affirmant qu'il s'agissait d'un "stratagème" pour manifester contre le gouvernement.
Le directeur politique du ministère de l'Intérieur, Mahmoud Abbaszadeh Meshkini, a répété lundi qu'aucune autorisation de manifester n'avait été donnée à l'opposition.
Plusieurs milliers de policiers et de membres des forces anti-émeutes étaient rassemblés sur les principales places du centre de Téhéran, selon les témoignages recueillis par l'AFP. C'est là que l'opposition avait pris l'habitude de se rassembler après la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad en juin 2009.
Les autorités ont par ailleurs à nouveau accru leur pression sur les dirigeants de l'opposition. Après M. Karoubi, bloqué chez lui depuis jeudi par la police, c'est M. Moussavi qui a vu lundi matin son domicile encerclé et ses téléphones coupés, selon son site internet.
Les autorités ont par ailleurs arrêté depuis jeudi une vingtaine de personnalités proches des courants réformateurs, selon les sites de l'opposition.
Le procureur général de Téhéran, Abbas Jafari Dolatabadi, qui a confirmé ces arrestations sans préciser leur nombre, a également mis en garde dimanche contre toute manifestation de l'opposition, affirmant qu'elle serait fermement réprimée.