Salamou3alaykoum,
je commence tout de suite en disant que je n'ai absolument aucun intérêt pour des avis sans fondements religieux, ou des opinions prétentieuses, j'aimerai avoir une opinion religieuse sur la question que je soulève, j'ai déjà ma propre opinion sur le sujet, mais je me demande quelle approche les savants ont de cette question. C'est long mais c'est intéressant.
A l'époque des premiers califes, et malgré le fait que dieu soit supposé dans la communauté musulmane être la source de loi ultime, tant Omar que Uthman ont assumé certains pouvoirs legislatifs, puisque évidemment le quraan et la sunna ne contiennent pas des lois applicables à toutes les viscitudes de la vie. Cette stratégie s'est d'ailleurs renforcée avec les ommeyades et le fameux Muawiya qui a accentué l'évolution du gouvernement vers de plus en plus de liberté legislative, sans grande opposition, et au fur et à mesure des successions une sécularisation claire dans le domaine législatif s'est mis en place, si bien que certains qualifient les ommeyades de dynastie monarchique et non pas de califat théocratique.
Revenons en à la question qui m'intéresse, avec un exemple en particulier. Après avoir été désigné à la tête du califat, Omar s'est rendu compte de la nécessité d'un système fiscale stable, qui pourrait rencontrer les présents et futurs besoins d'un état. Pour satisfaire les soldats et garder leur moral intact, il a pensé à mettre en place un système de pension pour les compenser, et aussi pour s'occuper de ceux qui ont particulièrement servi l'islam. Une liste des pensionnaires a donc été faite, avec à sa tête Aisha, la femme du prophète sws, puis ensuite les proches du prophète sws, ceux qui ont servit de manière notable l'islam, ceux qui connaissent le quraan par coeur et enfin les soldats avec leurs femmes et enfants. En établissant le principe que c'est le devoir de l'état de subvenir aux besoins de ces personnes, Omar pensait à l'intérêt publique plutôt qu'à la satisfaction momentanée de réclamations individuelles ou collectives. Et tant que omar était en vie, personne n'a protesté contre cette mesure, soit parcequ'il ne s'est pas passé longtemps entre la mise en place de ce système et la mort de omar, soit du fait de son autorité.
Autre point, d'un point de vue religieux, si la population ennemie se rendait à l'envahisseur sous les termes d'un traîté, il n'y a pas de souci, le texte sacré stipule sans détour que les traités doivent être respectées. Mais s'ils résistent jusqu'à ce qu'ils soient surpassés, la question est plus compliquée, puisque dans ce cas le vainqueur a le droit de traiter le vaincus comme bon lui semble. En se rendant compte que les terres devaient être cultivés dans l'intérêt de tous, les bédouins ne pouvant se transformer en paysans en quelques jours, Umar puis Uthman laissaient ces terres dans les mains de leurs propriétaires d'origine. Omar a réagit de manière empirique et pragmatique, ce qu'il a aussi fait pour les terres qui ont été abandonnée par les fuyards, qui n'étaient alors pas divisées entre les vainqueurs mais qui étaient confisquées par l'état. Si bien que finalement les taxes des terres qui restaient dans les mains de leurs propriétaires, ajoutés à d'autres revenus évidemment, ont permis d'alimenter la trésorerie et avoir une gestion efficace des finances de l'état.
je commence tout de suite en disant que je n'ai absolument aucun intérêt pour des avis sans fondements religieux, ou des opinions prétentieuses, j'aimerai avoir une opinion religieuse sur la question que je soulève, j'ai déjà ma propre opinion sur le sujet, mais je me demande quelle approche les savants ont de cette question. C'est long mais c'est intéressant.
A l'époque des premiers califes, et malgré le fait que dieu soit supposé dans la communauté musulmane être la source de loi ultime, tant Omar que Uthman ont assumé certains pouvoirs legislatifs, puisque évidemment le quraan et la sunna ne contiennent pas des lois applicables à toutes les viscitudes de la vie. Cette stratégie s'est d'ailleurs renforcée avec les ommeyades et le fameux Muawiya qui a accentué l'évolution du gouvernement vers de plus en plus de liberté legislative, sans grande opposition, et au fur et à mesure des successions une sécularisation claire dans le domaine législatif s'est mis en place, si bien que certains qualifient les ommeyades de dynastie monarchique et non pas de califat théocratique.
Revenons en à la question qui m'intéresse, avec un exemple en particulier. Après avoir été désigné à la tête du califat, Omar s'est rendu compte de la nécessité d'un système fiscale stable, qui pourrait rencontrer les présents et futurs besoins d'un état. Pour satisfaire les soldats et garder leur moral intact, il a pensé à mettre en place un système de pension pour les compenser, et aussi pour s'occuper de ceux qui ont particulièrement servi l'islam. Une liste des pensionnaires a donc été faite, avec à sa tête Aisha, la femme du prophète sws, puis ensuite les proches du prophète sws, ceux qui ont servit de manière notable l'islam, ceux qui connaissent le quraan par coeur et enfin les soldats avec leurs femmes et enfants. En établissant le principe que c'est le devoir de l'état de subvenir aux besoins de ces personnes, Omar pensait à l'intérêt publique plutôt qu'à la satisfaction momentanée de réclamations individuelles ou collectives. Et tant que omar était en vie, personne n'a protesté contre cette mesure, soit parcequ'il ne s'est pas passé longtemps entre la mise en place de ce système et la mort de omar, soit du fait de son autorité.
Autre point, d'un point de vue religieux, si la population ennemie se rendait à l'envahisseur sous les termes d'un traîté, il n'y a pas de souci, le texte sacré stipule sans détour que les traités doivent être respectées. Mais s'ils résistent jusqu'à ce qu'ils soient surpassés, la question est plus compliquée, puisque dans ce cas le vainqueur a le droit de traiter le vaincus comme bon lui semble. En se rendant compte que les terres devaient être cultivés dans l'intérêt de tous, les bédouins ne pouvant se transformer en paysans en quelques jours, Umar puis Uthman laissaient ces terres dans les mains de leurs propriétaires d'origine. Omar a réagit de manière empirique et pragmatique, ce qu'il a aussi fait pour les terres qui ont été abandonnée par les fuyards, qui n'étaient alors pas divisées entre les vainqueurs mais qui étaient confisquées par l'état. Si bien que finalement les taxes des terres qui restaient dans les mains de leurs propriétaires, ajoutés à d'autres revenus évidemment, ont permis d'alimenter la trésorerie et avoir une gestion efficace des finances de l'état.