Il y a un an, France 3 jouait les modestes. Attentifs, comme dans toutes les chaînes, à la montée de la TNT, ses dirigeants se faisaient à lidée que « Plus belle la vie » avait sans doute vécu ses plus belles années damour avec le public. Alors que sera diffusé ce soir à 20 h 50 le troisième prime time inédit, le constat est tout autre : en une année, le feuilleton quotidien a gagné 800 000 fidèles, établissant sa moyenne aux approches de 6 millions de téléspectateurs.
Le 4 novembre, alors que les autres chaînes rivalisaient déditions spéciales à loccasion de lélection présidentielle américaine, il en a même attiré 6,6 millions ! « On commence à toucher beaucoup de monde, reconnaît modestement Vincent Meslet, le directeur des programmes de la chaîne. On parle dInternet, de zapping généralisé, de fuite des téléspectateurs vers la TNT, mais ce qui marche le mieux, ce sont les programmes addictifs, fidélisants. »
Un phénomène de société
«Nous sommes le programme qui résiste le mieux à la TNT, ajoute Georges Desmouceaux, le directeur de collection. Grâce aux jeunes : près de 30 % de nos téléspectateurs ont entre 15 et 34 ans. Or, ils sont prescripteurs. Du coup, toute la famille regarde. Et on se donne beaucoup de mal pour ça ! » Lui, ses scénaristes et ses dialoguistes nont pas fini de fournir des efforts. Car malgré un succès populaire qui confine au phénomène de société, « Plus belle la vie » est à un tournant. Avec la suppression prochaine de la publicité sur les antennes publiques, ce bel édifice mis en place en 2004 va être ébranlé : à partir du 5 janvier, le mistral soufflera dès 20 h 10. « Cest une prise de risque : je ne suis pas sûr que le public ait envie de venir nous voir dix minutes plus tôt quaujourdhui », rappelle Vincent Meslet. Ailleurs en particulier sur TF 1 , on redoute le phénomène inverse
Mais à chacun ses inquiétudes : à France 3, on a demandé aux auteurs de muscler les intrigues de fin dannée et de janvier, histoire de limiter toute déperdition daudience. Et les pistes qui souvrent ce soir à loccasion de cette soirée spéciale en quatre épisodes sont déjà de nature à aiguiser les curiosités : lun des héros préférés des téléspectateurs, Nicolas Barrel revient dentre les morts. Son amant, lui, nest pas près de sen remettre
Le 4 novembre, alors que les autres chaînes rivalisaient déditions spéciales à loccasion de lélection présidentielle américaine, il en a même attiré 6,6 millions ! « On commence à toucher beaucoup de monde, reconnaît modestement Vincent Meslet, le directeur des programmes de la chaîne. On parle dInternet, de zapping généralisé, de fuite des téléspectateurs vers la TNT, mais ce qui marche le mieux, ce sont les programmes addictifs, fidélisants. »
Un phénomène de société
«Nous sommes le programme qui résiste le mieux à la TNT, ajoute Georges Desmouceaux, le directeur de collection. Grâce aux jeunes : près de 30 % de nos téléspectateurs ont entre 15 et 34 ans. Or, ils sont prescripteurs. Du coup, toute la famille regarde. Et on se donne beaucoup de mal pour ça ! » Lui, ses scénaristes et ses dialoguistes nont pas fini de fournir des efforts. Car malgré un succès populaire qui confine au phénomène de société, « Plus belle la vie » est à un tournant. Avec la suppression prochaine de la publicité sur les antennes publiques, ce bel édifice mis en place en 2004 va être ébranlé : à partir du 5 janvier, le mistral soufflera dès 20 h 10. « Cest une prise de risque : je ne suis pas sûr que le public ait envie de venir nous voir dix minutes plus tôt quaujourdhui », rappelle Vincent Meslet. Ailleurs en particulier sur TF 1 , on redoute le phénomène inverse
Mais à chacun ses inquiétudes : à France 3, on a demandé aux auteurs de muscler les intrigues de fin dannée et de janvier, histoire de limiter toute déperdition daudience. Et les pistes qui souvrent ce soir à loccasion de cette soirée spéciale en quatre épisodes sont déjà de nature à aiguiser les curiosités : lun des héros préférés des téléspectateurs, Nicolas Barrel revient dentre les morts. Son amant, lui, nest pas près de sen remettre