Torpeur d'un ramadan caniculaire oblige, lannonce de la maladie du roi na pas suscité la vague dinquiétude et dinterrogations prévisible en pareille circonstance. Le communiqué de la Maison royale publié le 26 août a surpris et en même temps rassuré une opinion traditionnellement sensible à tout ce qui touche à la monarchie et au monarque.
Il est déjà arrivé au temps de Hassan II que le Palais fasse état dun empêchement du roi, mais cest la première fois quon précise la nature du mal. Il sagit dune « infection à rotavirus avec signes digestifs et déshydratation ». Le communiqué est signé du professeur Abdelaziz Maaouni, médecin personnel du roi et patron de la clinique du Palais.
Mohammed VI doit simposer une convalescence de cinq jours, ce qui lempêchera de présider notamment les « Causeries religieuses » du ramadan, qui devaient débuter le vendredi 28 août. Les journaux francophones se sont contentés de reprendre le communiqué officiel. À lexception dAl-Ahdath Al-Maghribiya, qui a traité linformation avec une sobriété remarquable, tout en saluant le souci de transparence dans léditorial, la presse en arabe la amplifiée à souhait.
Akhbar Alyoum, le nouveau quotidien, publie une excellente photo de M6 entouré de médecins et dinfirmiers dans un hôpital dAl-Houceima avec ce titre en gros caractères: « Le roi est malade. » On apprend tout sur le rotavirus et ses symptômes: diarrhée, fièvre, vomissements, fatigue Un autre titre, Al- Jarida Al-Oula, va plus loin mais est-ce vraiment dans la bonne direction? Il cite un professeur en médecine qui affirme que le roi souffre depuis une longue période dallergie et dasthme quil soigne avec des corticoïdes, et cest cette médication « qui est la cause principale de linfection actuelle ».
On ne sait pas dans quelle mesure il faut prêter foi à cette explication alors que la source en question est anonyme. Pour linstant, on retient surtout le souci de transparence qui anime le Palais. Mohamed Larbi Messari, journaliste de renom et ancien ministre de lInformation, salue cette initiative: « La maladie des leaders est une affaire publique, déclare-t-il, dautant que le destin des peuples dépend de ces leaders, comme cest le cas au Maroc. »
Jeune Afrique
Il est déjà arrivé au temps de Hassan II que le Palais fasse état dun empêchement du roi, mais cest la première fois quon précise la nature du mal. Il sagit dune « infection à rotavirus avec signes digestifs et déshydratation ». Le communiqué est signé du professeur Abdelaziz Maaouni, médecin personnel du roi et patron de la clinique du Palais.
Mohammed VI doit simposer une convalescence de cinq jours, ce qui lempêchera de présider notamment les « Causeries religieuses » du ramadan, qui devaient débuter le vendredi 28 août. Les journaux francophones se sont contentés de reprendre le communiqué officiel. À lexception dAl-Ahdath Al-Maghribiya, qui a traité linformation avec une sobriété remarquable, tout en saluant le souci de transparence dans léditorial, la presse en arabe la amplifiée à souhait.
Akhbar Alyoum, le nouveau quotidien, publie une excellente photo de M6 entouré de médecins et dinfirmiers dans un hôpital dAl-Houceima avec ce titre en gros caractères: « Le roi est malade. » On apprend tout sur le rotavirus et ses symptômes: diarrhée, fièvre, vomissements, fatigue Un autre titre, Al- Jarida Al-Oula, va plus loin mais est-ce vraiment dans la bonne direction? Il cite un professeur en médecine qui affirme que le roi souffre depuis une longue période dallergie et dasthme quil soigne avec des corticoïdes, et cest cette médication « qui est la cause principale de linfection actuelle ».
On ne sait pas dans quelle mesure il faut prêter foi à cette explication alors que la source en question est anonyme. Pour linstant, on retient surtout le souci de transparence qui anime le Palais. Mohamed Larbi Messari, journaliste de renom et ancien ministre de lInformation, salue cette initiative: « La maladie des leaders est une affaire publique, déclare-t-il, dautant que le destin des peuples dépend de ces leaders, comme cest le cas au Maroc. »
Jeune Afrique