Tu prend le problème à l'envers... le MRE n'a surtout rien à perdre, et c'est là le vrai problème de la nature de son opinion, parce qu'il en a une, sauf qu'elle n'est pas la même que celle du résidant ...là ont parle du cas très théorique de la personne qui n'a ni parents, ni proches pour lesquelles il pourrait s'inquiéter. Mais comme toujours la vérité n'est ni blanche ni noire, elle est faite de différentes valeurs, comme disent les peintres.
On peut prendre le problème dans les deux sens; j'ai vécu les voyages au Maroc dans les années 80, et il était impossible de franchir la douane sans y perdre quatre heures de son temps, sans compter toutes les fois où il fallut refaire les valises ouvertes et remuées dans tous les sens.
De nos jours, il n'y a pas photo, on est clairement choyé, et le Maroc offre même aux plus looser d'entre nous la possibilité de faire le riche pendant sa durée de vacance. A titre personnel, je ressens une sincère marque de fraternité du douanier/policier/militaire des aéroports, le contraste avec les années hassan2 est immense.
L'offre faite par ce pays est à la hauteur de nos attentes, la démocratie avancée, les soins de santés, le sentiment qu'il y a une justice, on a déjà tout cela, là où on réside, et comme tout vacancier, on ne souffre pas du moins bien des mrm. Que du contraire, car comme dit plus haut, on est choyé et le niveau de vie locale nous rend plus riche qu'on ne l'est en réalité. Par exemple, en Europe, jamais je n'oserais prendre un taxi pour parcourir 150km.
Et enfin, le mre qui n'a personne pour qui s'inquiéter est une fiction, à titre personnel, j'y ai une grande soeur, des centaines de cousins/cousines et mon père y vit une demi année.