Un écolier aurait été maltraité par le directeur dune école privée à Rabat au point quil lui a fracturé le poignet de sa main droite.
âgé de douze ans, Ismaïl ne rêvait que de réussir à lécole. Dès quil était à la maternelle, sa mère, Ghizlane, une jeune enseignante dans une école privée de la ville de Rabat, lui a appris que les études étaient primordiales pour réussir dans la vie.
En fait, elle était très proche de lui quand il était aux classes primaires. Car, il poursuivait ses études à la même école où elle travaillait. Quand il a réussi à la sixième année denseignement fondamental, elle était obligée de le placer dans un autre établissement scolaire. Ghizlane, ainsi que dautres parents denfants, ont choisi un nouvel établissement scolaire, qui venait tout juste douvrir ses portes au quartier Al Fath. Les parents dIsmaïl payaient une mensualité de mille cent dirhams. Seulement, tout a été chamboulé en un clin dil. Comment ? Dans un état lamentable, Ismaïl a été déposé, ce jeudi 23 octobre, vers 18h30 passées, chez lui par le mini-car du transport scolaire. Quest-ce qui lui est arrivé? Conduit par ses parents à lhôpital des enfants Ibn Sina, il sest avéré que le poignet de sa main droite présentait une fracture. Aussitôt, il lui a été délivré un certificat médical de 21 jours renouvelable. A-t-il trébuché quand il jouait avec ses camarades ? «Non», a-t-il répondu à ses parents.
Selon lenfant, il était, ce même jeudi, à bord du mini-car du transport scolaire quand quelques écoliers se sont moqués de la femme qui les accompagnait. Cette dernière a chargé une écolière de noter leurs noms afin de les dénoncer auprès du directeur. Chose qui a été faite. Laprès-midi, avant 16h, les huit enfants inscrits sur la liste auraient été conduits, par le surveillant général, vers le bureau du directeur. Avec un tuyau en plastique, le directeur les aurait fouettés sans pitié. Quelques instants plus tard, Ismaïl aurait perdu connaissance. Sans le secourir, ni le conduire à lhôpital, il a été emmené chez lui à bord du mini-car du transport scolaire. Lundi 27 octobre, une plainte a été déposée auprès de procureur du Roi près le Tribunal de 1ère instance de Rabat. Et lenfant a été réinscrit dans une autre école.
Alertée, lassociation «Touche pas à mes enfants» (Matkich Wladi) a chargé son avocat, LHusseïne Bertoul, du barreau de Kénitra pour soutenir la victime. Sa présidente, Najia Adib, na jamais imaginé que le directeur dun établissement scolaire soit aussi cruel au point quil traite ses écoliers comme des animaux et non pas comme des êtres humains. Affaire à suivre
Abderrafii ALOUMLIKI

âgé de douze ans, Ismaïl ne rêvait que de réussir à lécole. Dès quil était à la maternelle, sa mère, Ghizlane, une jeune enseignante dans une école privée de la ville de Rabat, lui a appris que les études étaient primordiales pour réussir dans la vie.
En fait, elle était très proche de lui quand il était aux classes primaires. Car, il poursuivait ses études à la même école où elle travaillait. Quand il a réussi à la sixième année denseignement fondamental, elle était obligée de le placer dans un autre établissement scolaire. Ghizlane, ainsi que dautres parents denfants, ont choisi un nouvel établissement scolaire, qui venait tout juste douvrir ses portes au quartier Al Fath. Les parents dIsmaïl payaient une mensualité de mille cent dirhams. Seulement, tout a été chamboulé en un clin dil. Comment ? Dans un état lamentable, Ismaïl a été déposé, ce jeudi 23 octobre, vers 18h30 passées, chez lui par le mini-car du transport scolaire. Quest-ce qui lui est arrivé? Conduit par ses parents à lhôpital des enfants Ibn Sina, il sest avéré que le poignet de sa main droite présentait une fracture. Aussitôt, il lui a été délivré un certificat médical de 21 jours renouvelable. A-t-il trébuché quand il jouait avec ses camarades ? «Non», a-t-il répondu à ses parents.
Selon lenfant, il était, ce même jeudi, à bord du mini-car du transport scolaire quand quelques écoliers se sont moqués de la femme qui les accompagnait. Cette dernière a chargé une écolière de noter leurs noms afin de les dénoncer auprès du directeur. Chose qui a été faite. Laprès-midi, avant 16h, les huit enfants inscrits sur la liste auraient été conduits, par le surveillant général, vers le bureau du directeur. Avec un tuyau en plastique, le directeur les aurait fouettés sans pitié. Quelques instants plus tard, Ismaïl aurait perdu connaissance. Sans le secourir, ni le conduire à lhôpital, il a été emmené chez lui à bord du mini-car du transport scolaire. Lundi 27 octobre, une plainte a été déposée auprès de procureur du Roi près le Tribunal de 1ère instance de Rabat. Et lenfant a été réinscrit dans une autre école.
Alertée, lassociation «Touche pas à mes enfants» (Matkich Wladi) a chargé son avocat, LHusseïne Bertoul, du barreau de Kénitra pour soutenir la victime. Sa présidente, Najia Adib, na jamais imaginé que le directeur dun établissement scolaire soit aussi cruel au point quil traite ses écoliers comme des animaux et non pas comme des êtres humains. Affaire à suivre
Abderrafii ALOUMLIKI