Je me souviendrai longtemps de mon intervention de jeudi dernier. C’est la première fois que j’ai dû prendre la parole devant un groupe de mères (et grand-mères) au foyer, tout en évitant les bébés qui rampaient sur le sol entre mes jambes. J’ai trouvé ça follement amusant bien qu’un peu déstabilisant, au sens propre!
Parmi les questions que l’on m’a posées:
« Comment dégager du temps pour moi alors que
je dois gérer une famille nombreuse, des activités individuelles et familiales multiples
et « faire tourner » la maison? »
Savoir ce qui vous ferait plaisir
Trivial, non? Pas tant que ça: quand on a la « tête dans le guidon », c’est-à-dire bien submergée dans le quotidien, on avance de « il faut que… » (j’aille chercher les enfants/ je réponde à Béatrice/ je n’oublie pas de passer à la banque…) en « il faut que… » (je rappelle à Bastien de donner les sous à son institutrice/je prenne rendez-vous chez l’orthodontiste/j’appelle Belle maman…).
La fatigue aidant, on peut se retrouver à repousser à plus tard une hypothétique activité personnelle à laquelle on n’a même pas l’énergie de réfléchir.
Etre bien persuadée que ce temps pour soi, personne ne va nous l’offrir. Personne… sauf nous-même.
Oh, ce serait peut-être un poil exagéré de traiter notre famille de tribu de vampires, mais parfois, on se demande jusqu’où ils sont capables de sucer notre énergie, nos émotions et notre temps. Réponse: il n’y a pas de limites. Tant vous leur en accordez, tant ils en prennent. Sans aucune malveillance, évidemment. Il faut dire que nous sommes infaillibles. Presque. Alors pourquoi ne pas laisser Maman en faire un maximum?
Pour se reposer sur nous, ils se reposent. Et qui se réveille la nuit pour voler au secours/faire des listes dans sa tête/ repasser (si, si)? En même temps, si l’on considère que c’est notre rôle d’être au service de tout le monde, tout le temps…à qui voulez-vous qu’on se plaigne? C’est tant pis pour nous.
En revanche, si nous éprouvons l’envie de faire autre chose qu’enchaîner les lessives/le repassage/les trajets/la cuisine/les courses, ce temps, il nous faudrale prendre. Eh oui. Ils survivront. Il se pourrait même qu’ils apprécient de ne plus avoir, allez disons 1h30 par semaine, Maman dans les parages. A vous de ne pas faire votre mater dolorosa et trouver toute sorte de prétexte pour ne pas allerà la zumba/la broderie/l’assoc’.
Créer puis entretenir l’autonomie.............
https://sorganiser-facile.com/2016/12/08/mere-au-foyer-comment-degager-du-temps-pour-moi/
Parmi les questions que l’on m’a posées:
« Comment dégager du temps pour moi alors que
je dois gérer une famille nombreuse, des activités individuelles et familiales multiples
et « faire tourner » la maison? »
Savoir ce qui vous ferait plaisir
Trivial, non? Pas tant que ça: quand on a la « tête dans le guidon », c’est-à-dire bien submergée dans le quotidien, on avance de « il faut que… » (j’aille chercher les enfants/ je réponde à Béatrice/ je n’oublie pas de passer à la banque…) en « il faut que… » (je rappelle à Bastien de donner les sous à son institutrice/je prenne rendez-vous chez l’orthodontiste/j’appelle Belle maman…).
La fatigue aidant, on peut se retrouver à repousser à plus tard une hypothétique activité personnelle à laquelle on n’a même pas l’énergie de réfléchir.
Etre bien persuadée que ce temps pour soi, personne ne va nous l’offrir. Personne… sauf nous-même.
Oh, ce serait peut-être un poil exagéré de traiter notre famille de tribu de vampires, mais parfois, on se demande jusqu’où ils sont capables de sucer notre énergie, nos émotions et notre temps. Réponse: il n’y a pas de limites. Tant vous leur en accordez, tant ils en prennent. Sans aucune malveillance, évidemment. Il faut dire que nous sommes infaillibles. Presque. Alors pourquoi ne pas laisser Maman en faire un maximum?
Pour se reposer sur nous, ils se reposent. Et qui se réveille la nuit pour voler au secours/faire des listes dans sa tête/ repasser (si, si)? En même temps, si l’on considère que c’est notre rôle d’être au service de tout le monde, tout le temps…à qui voulez-vous qu’on se plaigne? C’est tant pis pour nous.
En revanche, si nous éprouvons l’envie de faire autre chose qu’enchaîner les lessives/le repassage/les trajets/la cuisine/les courses, ce temps, il nous faudrale prendre. Eh oui. Ils survivront. Il se pourrait même qu’ils apprécient de ne plus avoir, allez disons 1h30 par semaine, Maman dans les parages. A vous de ne pas faire votre mater dolorosa et trouver toute sorte de prétexte pour ne pas allerà la zumba/la broderie/l’assoc’.
Créer puis entretenir l’autonomie.............
https://sorganiser-facile.com/2016/12/08/mere-au-foyer-comment-degager-du-temps-pour-moi/