Certaines femmes, incapables d'enfanter, sont tentées d'avoir recours, grace aux progrès de la médecine, à une mère porteuse chez qui sera implantée son ovule fécondé par un spermatozoïde de son mari. Ainsi leur enfant sera porté par une autre femme dans le sein de laquelle il croitra et ce sera elle qui en supportera toutes les douleurs et elle qui accouchera de lui.
En islam, les valeurs familiales sont définies comme étant une constante divine à ne pas pervertir. Néanmoins, certains juristes contemporains (du golfe) ont autorisé le recours à une mère porteuse avec certaines conditions :
En islam, les valeurs familiales sont définies comme étant une constante divine à ne pas pervertir. Néanmoins, certains juristes contemporains (du golfe) ont autorisé le recours à une mère porteuse avec certaines conditions :
Le recours aux banques de sperme pose le problème de l'origine du sperme extérieure au couple marié. Cela en fait donc un acte de fornication et cela est interdit. Cependant, la réalité de la situation de certaines a poussé les Savants (Cheikh Qaradawi) à légiférer afin d'encadrer ces situations réélles bien qu'interdites :
la mère porteuse doit avoir l'autorisation de son propre mari pour pouvoir porter l'enfant d'une autre ;la mère porteuse doit respecter une période de viduité (abstinence de tout rapport avec son mari) dès l'implantation (afin d'éviter le mélange des spermes) ;le père donneur (mari de la mère donneuse) doit subvenir à tous les besoins matériels de la mère porteuse durant toute la grossesse ainsi que la période d'allaitement si elle allaite l'enfant ;la mère porteuse devient automatiquement mère de lait de l'enfant qu'elle aura porté (qu'elle l'allaite en suite ou pas) puisqu'elle aura nourri l'enfant dans sa matrice. Le droit familial en découle (les enfants des deux couples deviennent frères et soeurs de lait et ne pourront pas se marier ensemble).