Mon mari peut il me convertir à l’Islam

aux dernières nouvelles non ! ca a changé?
Devant le nombre grandissant des femmes marocaines épousant des non musulmans en dehors du territoire marocain, le droit marocain, à l'image de celui de nombreux pays arabes et musulmans, n'a pas encore évolué pour s'adapter à ce nouveau phénomène de société. Une volonté politique est essentielle afin de pouvoir traiter cette question d'un point de vue juridique et d'apporter des solutions allant dans un sens égalitaire et non discriminatoire envers les citoyennes marocaines, en cohérence avec les principes constitutionnels en vigueur au Maroc
 
@Loladubois , pour aller plus loin, Le mariage entre la femme marocaine musulmane et un homme non musulman non converti à l'islam ne peut donc avoir lieu au regard du droit marocain en vigueur. Cette situation connait de nombreuses conséquences de nature à la fois juridiques et sociologiques, dont la plus parlante est celle de la situation de l'enfant issu de l'union de ce couple :
a) Dans le cas où ce couple contractait mariage civilement dans un autre pays (le plus souvent dans le pays de l'époux non musulman), l'enfant né de cette union sera considéré au regard du droit marocain comme étant un enfant illégitime/enfant naturel, bien que les époux soient mariés sous un autre régime que le droit marocain. Cet enfant, même en obtenant par sa mère la nationalité marocaine depuis la réforme du Code de la Nationalité et du Code de la Famille de 2004, aura au Maroc le statut juridique d'un enfant né de père inconnu, et d'une mère célibataire, étant donné que le mariage de ses parents ne peut être reconnu au Maroc.
b) Par ailleurs, il existe également sur le territoire marocain une problématique de successions pour ce couple, étant donné que leur union n'est pas reconnue au Maroc. Au regard du droit marocain, ces deux personnes ne sont pas mariées, donc ne peuvent hériter l'une de l'autre au titre d'époux. Par ailleurs, le principe consacré en droit marocain (par émanation du droit musulman) est qu'un non musulman ne peut hériter d'un musulman. Cette règle a de toute évidence des répercussions sur la répartition de la succession en cas de décès de l'épouse marocaine musulmane mariée civilement à un homme non musulman et vivant au Maroc : dans le cas où elle est propriétaire de biens sur le territoire marocain, ils ne peuvent en aucun cas revenir à son époux non musulman en raison du fait qu'il n'est pas de confession musulmane.
c) Un des enjeux juridiques de cette situation est que nous nous trouvons devant une inégalité flagrante de traitement et une situation de discrimination du droit positif marocain entre la citoyenne marocaine et le citoyen marocain, dans la mesure où le droit marocain permet à l'homme marocain musulman d'épouser une femme non musulmane sans nécessité de conversion de celle-ci à l'islam ; mais il ne permet pas à la femme marocaine musulmane d'épouser un homme non musulman qui ne se convertit pas à l'islam.
vu sous cet angle,tout le monde qui aime le maroc ou se marie avec une marocaine ou marocain va se convertir non pas par foi mais par intérêt ainsi soit il et alléluia !!! le bordel quoi!
 
vu sous cet angle,tout le monde qui aime le maroc ou se marie avec une marocaine ou marocain va se convertir non pas par foi mais par intérêt ainsi soit il et alléluia !!! le bordel quoi!
S’exprimant sur l’égalité, Lucie Pruvost souligne que cette dernière:

« ne peut être comprise comme similitude, mais […] plutôt comme situation égale. La femme en effet n’a pas à devenir semblable à l’homme, lequel ne représente évidemment pas le modèle unique de l’humanité. L’égalité s’exprime en équivalence de statut, en répartition équitable, parité en matière de dons et d’expériences. La diversité et les expériences ne diminuent pas l’égalité mais la mettent en valeur. Égalité et justice vont de pair. Il y a égalité lorsqu’il y a égal accès, égal respect, droits égaux et bien-être égal. Ce qui devrait se réaliser sur les divers plans de la vie humaine.
Égalité politique, économique, sociale et culturelle. Égalité ne signifie donc pas uniformité. L’égalité se construit nécessairement sur la différence et l’hétérogénéité dont tout être humain quel que soit son “genre” est porteur par rapport aux autres ».


(Pruvost, 2002, p. 43)


C'est cette égalité qui fait défaut dans nos contrées et qui peine à s'imposer
 
@Loladubois , pour aller plus loin, Le mariage entre la femme marocaine musulmane et un homme non musulman non converti à l'islam ne peut donc avoir lieu au regard du droit marocain en vigueur. Cette situation connait de nombreuses conséquences de nature à la fois juridiques et sociologiques, dont la plus parlante est celle de la situation de l'enfant issu de l'union de ce couple :
a) Dans le cas où ce couple contractait mariage civilement dans un autre pays (le plus souvent dans le pays de l'époux non musulman), l'enfant né de cette union sera considéré au regard du droit marocain comme étant un enfant illégitime/enfant naturel, bien que les époux soient mariés sous un autre régime que le droit marocain. Cet enfant, même en obtenant par sa mère la nationalité marocaine depuis la réforme du Code de la Nationalité et du Code de la Famille de 2004, aura au Maroc le statut juridique d'un enfant né de père inconnu, et d'une mère célibataire, étant donné que le mariage de ses parents ne peut être reconnu au Maroc.
b) Par ailleurs, il existe également sur le territoire marocain une problématique de successions pour ce couple, étant donné que leur union n'est pas reconnue au Maroc. Au regard du droit marocain, ces deux personnes ne sont pas mariées, donc ne peuvent hériter l'une de l'autre au titre d'époux. Par ailleurs, le principe consacré en droit marocain (par émanation du droit musulman) est qu'un non musulman ne peut hériter d'un musulman. Cette règle a de toute évidence des répercussions sur la répartition de la succession en cas de décès de l'épouse marocaine musulmane mariée civilement à un homme non musulman et vivant au Maroc : dans le cas où elle est propriétaire de biens sur le territoire marocain, ils ne peuvent en aucun cas revenir à son époux non musulman en raison du fait qu'il n'est pas de confession musulmane.
c) Un des enjeux juridiques de cette situation est que nous nous trouvons devant une inégalité flagrante de traitement et une situation de discrimination du droit positif marocain entre la citoyenne marocaine et le citoyen marocain, dans la mesure où le droit marocain permet à l'homme marocain musulman d'épouser une femme non musulmane sans nécessité de conversion de celle-ci à l'islam ; mais il ne permet pas à la femme marocaine musulmane d'épouser un homme non musulman qui ne se convertit pas à l'islam.
Voilà des règles basées sur des lois religieuses datant du moyen âge et quand on veut pas les reformer ça crée des situations injustes. Donc à l'inverse à mon sens de la sagesse divine.
 
S’exprimant sur l’égalité, Lucie Pruvost souligne que cette dernière:

« ne peut être comprise comme similitude, mais […] plutôt comme situation égale. La femme en effet n’a pas à devenir semblable à l’homme, lequel ne représente évidemment pas le modèle unique de l’humanité. L’égalité s’exprime en équivalence de statut, en répartition équitable, parité en matière de dons et d’expériences. La diversité et les expériences ne diminuent pas l’égalité mais la mettent en valeur. Égalité et justice vont de pair. Il y a égalité lorsqu’il y a égal accès, égal respect, droits égaux et bien-être égal. Ce qui devrait se réaliser sur les divers plans de la vie humaine.
Égalité politique, économique, sociale et culturelle. Égalité ne signifie donc pas uniformité. L’égalité se construit nécessairement sur la différence et l’hétérogénéité dont tout être humain quel que soit son “genre” est porteur par rapport aux autres ».


(Pruvost, 2002, p. 43)


C'est cette égalité qui fait défaut dans nos contrées et qui peine à s'imposer
je suis sûre que le maroc va trouvé une solution compatible avec l'islam,il y a tellement de couples mixtes et + ca va et + il y en aura... qui dit couple mixte dit enfants il faut revoir les textes religieux à la base et non se basé sur les vielles interprétations
je connais beaucoup de couples mixtes avec enfants dont deux de mes frêres...il faut pensé aux enfants qu'ils ne doivent pas se sentir exclus ni de leur culture marocaine ni de leur culture (francaise,chinoise,anglaise ect...)

je suis pour trouvé une solution et non incriminé l'islam
 
Voilà des règles basées sur des lois religieuses datant du moyen âge et quand on veut pas les reformer ça crée des situations injustes. Donc à l'inverse à mon sens de la sagesse divine.
Tu te base sur ta religion injuste pour nous pondre un jugement morale et ce de manière très fanatique. D'ailleurs pour passer ta vie sur nos forum à nous imposer tes croyances et ta morale faut vraiment etre fanatique.
 
je suis sûre que le maroc va trouvé une solution compatible avec l'islam,il y a tellement de couples mixtes et + ca va et + il y en aura... qui dit couple mixte dit enfants il faut revoir les textes religieux à la base et non se basé sur les vielles interprétations
je connais beaucoup de couples mixtes avec enfants dont deux de mes frêres...il faut pensé aux enfants qu'ils ne doivent pas se sentir exclus ni de leur culture marocaine ni de leur culture (francaise,chinoise,anglaise ect...)

je suis pour trouvé une solution et non incriminé l'islam
ce n’est pas de vieille interprétation car les savants ( homme et femme confondu ) vivant du Maroc sont d’avis qu’une muslima ne peut epouser qu’un muslim.

si les gens choisissent en leur âme et conscience ( et quand même, ils sont au courant de ce qui est autorisé ou pas en mariage, c’est des choses ultra connu jusqu’au village perdu en montagne on sait cela ) une voie, ils ne doivent s’en prendre qu’à eux même

l’Etat n’a pas à changé pour répondre aux désirs des gens quels qu’il soit, aux détriments de règles acceptés par tous.

Je pense que tu es d’accord avec ce que j’énonce.
 
Devant le nombre grandissant des femmes marocaines épousant des non musulmans en dehors du territoire marocain, le droit marocain, à l'image de celui de nombreux pays arabes et musulmans, n'a pas encore évolué pour s'adapter à ce nouveau phénomène de société. Une volonté politique est essentielle afin de pouvoir traiter cette question d'un point de vue juridique et d'apporter des solutions allant dans un sens égalitaire et non discriminatoire envers les citoyennes marocaines, en cohérence avec les principes constitutionnels en vigueur au Maroc
Oui bien sûr

et Quand beaucoup de marocaines en dehors du territoire se mettant en couple avec des femmes européennes, on doit refondre les lois

et puis quand beaucoup de marocains vont vivre en trouple ( 2 marocaines avec 1 marocain/2 marocains avec 1 marocaine)

on va changer

Encore et encore

au nom de la liberté, l’équité…on va déresponsabiliser les gens


et jamais qqn va se dire : mais en faitles lois sont faites pour être respectés et appliqués et non mise au service de nos pulsions.
 
ce n’est pas de vieille interprétation car les savants ( homme et femme confondu ) vivant du Maroc sont d’avis qu’une muslima ne peut epouser qu’un muslim.
je ne parle pas de mariage en muslim, je suis de cet avis aussi mais de revoir les droits des marocains (qui ne sont pas forçément musulmans) de leur simplifiés la vie, chacun fait ce qu'il veut la religion n'oblige personne à être croyant donc il doit bien avoir des écrits non élucidé ou mal interprétés en islam qui pourrait éventuellement donné les mêmes droits ou encore reconnaître un marocain à épousé un non musulman

je trouve ça pas logique que des marocains non musulmans vivant au maroc ayant des droits alors qu'un marocain ou marocain qui épouse un non croyant ne peut être reconnu je sais pas si tu comprend
si les gens choisissent en leur âme et conscience ( et quand même, ils sont au courant de ce qui est autorisé ou pas en mariage, c’est des choses ultra connu jusqu’au village perdu en montagne on sait cela ) une voie, ils ne doivent s’en prendre qu’à eux même
et pourquoi pas faire évolués les esprits?
l’Etat n’a pas à changé pour répondre aux désirs des gens quels qu’il soit, aux détriments de règles acceptés par tous.
l'état évolue au même titre que l'évolution du pays et de son peuple
Je pense que tu es d’accord avec ce que j’énonce.
non lol
 
je ne parle pas de mariage entre muslims mais de revoir les droits des marocains (qui ne sont pas forçément musulmans), de leur simplifier la vie, chacun fait ce qu'il veut.

La religion n'oblige personne à être croyant.

je trouve ça pas logique que des marocains non musulmans vivant au maroc ont des droits alors qu'une marocaine qui epouse un non croyant ne peut être reconnu.

L'état évolue au même titre que l'évolution du pays et de son peuple

non lol.
@ibo95 , tu ne crois pas que les lois doivent évoluer pour être en adéquation avec notre époque et ses réalités sociales.
 
je ne parle pas de mariage en muslim, je suis de cet avis aussi mais de revoir les droits des marocains (qui ne sont pas forçément musulmans) de leur simplifiés la vie, chacun fait ce qu'il veut la religion n'oblige personne à être croyant donc il doit bien avoir des écrits non élucidé ou mal interprétés en islam qui pourrait éventuellement donné les mêmes droits ou encore reconnaître un marocain à épousé un non musulman

je trouve ça pas logique que des marocains non musulmans vivant au maroc ayant des droits alors qu'un marocain ou marocain qui épouse un non croyant ne peut être reconnu je sais pas si tu comprend

et pourquoi pas faire évolués les esprits?

l'état évolue au même titre que l'évolution du pays et de son peuple

non lol
Voilà la je suis d'accord. Bien parlé👏
 
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