Moustapha Salma Ould Sidi Mouloud

Congrès des journalistes du Détroit : la délégation marocaine appelle à la libération de Ould Sidi Mouloud

Séville, 25/10/10- La délégation marocaine aux travaux du 27ème congrès des journalistes du Détroit, ont appelé, dimanche à Séville, les organisations des droits de l'homme et les médias internationaux à assumer leurs responsabilités quant à la nécessité d'élucider le sort de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud.

Dans une recommandation à l'issue de cette rencontre, les journalistes marocains ont également exhorté ces organismes et médias à assurer la liberté d'expression et de circulation de M. Ould Sidi Mouloud, enlevé par les milices du polisario le 21 septembre dernier à son arrivée dans les camps de Tindouf, après avoir soutenu ouvertement le plan d'autonomie au Sahara marocain.

Ils ont exhorté leurs confrères espagnols à faire preuve de plus d'objectivité et de neutralité à l'égard des questions liées au Maroc.

Organisé du 21 au 24 octobre à Séville par l' "Association de la Presse du Campo de Gibraltar" (APCG), en coordination avec l'Association marocaine de la presse (AMP) basée à Tétouan, ce congrès qui s'est déroulé sous le thème "l'Union pour la Méditerranée" a connu la participation d'une cinquantaine de journalistes des deux pays, ainsi que d'académiciens, d'universitaires et d'élus.

Dans une déclaration à la MAP, le secrétaire général de l'AMP, Mustapha El Abbassi a critiqué le silence de la presse espagnole concernant le sort de Mustapha Salma, et l'arrestation récemment de deux journalistes de l'hebdomadaire marocain "Assahra Al Ousbouiya" par la police algérienne à leur descente d'avion à l'aéroport de Tindouf.

(MAP) Maghreb Arabe Presse
 
Bruxelles, 25/10/10

"Le Maroc appelle, à nouveau, l'Union européenne à user de son influence pour exhorter l'Algérie à assumer entièrement ses responsabilités quant à la protection de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, des membres de sa famille et ses proches, contre les sanctions collectives et arbitraires qui leur sont infligées par le +polisario+".

Tel est le message adressé par le Maroc aux institutions européennes, à travers les démarches entreprises par l'ambassadeur du Maroc auprès de l'UE, M. Menouar Alem, auprès des principaux hauts responsables européens, dont MM. Herman Van Rompuy, président du Conseil européen, Jerzy Buzek, Président du Parlement européen, José Manuel Barroso, Président de la Commission européenne et Mme Catherine Ashton, Haut représentant de l'Union pour les Affaires étrangères et la Politique de Sécurité, ainsi que M. Steven Vanackere, vice-Premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères dont le pays assure la présidence tournante de l'UE.

Le diplomate marocain a relevé que la sécurité et la dignité des membres de la famille de Ould sidi Mouloud "doivent être pleinement garanties conformément aux instruments internationaux pertinents, de même que leur intégrité physique doit être dûment vérifiée par le HCR, au moyen d'interviews personnalisées, isolées et non contrôlées par le Polisario et l'Algérie".

M. Alem a souligné qu'il est inadmissible qu'un groupe ou un individu, quel qu'il soit, se voit éloigné des siens, exilé et déchu des garanties prévues par la Convention de Genève de 1951 sur le statut des réfugiés, en sanction à ses opinions ou positions politiques.

"Ceci constituerait un précédent immoral et dangereux, mettant en porte-à-faux tous les pourvoyeurs d'aide humanitaire, en installant une règle arbitraire qui voudrait que seuls bénéficieraient de cette aide, ceux qui veillent à ne jamais se départir de la ligne de conduite politique dictée par les gestionnaires des camps ou leur pays hôte", a-t-il ajouté.
 
Et M. Alem d'insister que l'UE, qui possède des preuves du détournement de l'aide humanitaire par les dirigeants du "polisario" à des fins d'enrichissement personnel, ne peut permettre que cette même aide soit aujourd'hui détournée à des fins de contrôle et d'oppression des populations des camps.

Il a souligné que "le HCR a besoin, plus que jamais, d'un soutien agissant pour pouvoir mener à bien son mandat à l'égard de Mustapha Salma, en lui rendant visite directement, en s'assurant que les membres de sa famille et ses proches bénéficient des garanties légales idoines, et en recueillant sa décision sans intermédiaire, quel que soit, du reste, le sens de cette décision".
Tout en rappelant l'enlèvement de Ould Sidi Mouloud par le "polisario" et les services de sécurité algériens, en rétorsion à sa position favorable au plan d'autonomie proposé par le Maroc pour un règlement définitif du différend régional artificiel autour du Sahara, l'ambassadeur a attiré l'attention sur le caractère "fallacieux" de l'annonce faite par le "polisario", sous le poids de la pression internationale, relative à la libération du militant sahraoui et qui "demeure, à ce jour, contredite par les faits".

"Comme on a pu le craindre à juste titre, l'annonce factice de la libération de Ould Sidi Mouloud était, en réalité, annonciatrice d'un net durcissement à son égard", a-t-il déploré, indiquant que tout en faisant diversion à une pression internationale continue, le "polisario" et les services de sécurité algériens se sont appliqués à mieux museler les camps de Tindouf, faisant du cas de Ould Sidi Mouloud un exemple pour tous ceux qui seraient tentés de se départir de leur ligne de conduite.

Il a fait savoir que "ni sa famille, ni les représentants du HCR n'ont, à ce jour, pu lui rendre visite pour constater son état physique et moral", ajoutant que l'étau a été resserré sur ses proches et les membres de sa tribu dans les camps, qui font l'objet d'une surveillance étroite et de nombreuses restrictions au mouvement et au rassemblement, de crainte de tout mouvement de solidarité.

M. Alem a relevé que l'épouse de Ould Sidi Mouloud et les membres de sa famille "sont, eux aussi, sous le coup de mesures de confinement ayant même atteint son fils, expulsé de son école primaire pour avoir exprimé des inquiétudes sur le sort de son père"
L'ambassadeur marocain a émis le v½u de voir l'UE, qui est le premier bailleur d'aide aux camps de Tindouf, "ne pas garder le silence devant une situation humanitaire aussi insoutenable".

http://actualites.marweb.com/maroc/politique/le-maroc-appelle-a-nouveau-ue-a-user-de-
 
La communauté marocaine de Grande-Bretagne se mobilise pour lever le voile sur la disparition de Ould Sidi Mouloud

Londres, 27/10/10- La communauté marocaine établie en Grande-Bretagne a exprimé sa mobilisation constante afin de lever le voile sur la disparition du militant Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, dont le sort reste inconnu depuis son enlèvement en septembre dernier par les milices du polisario à Tindouf (sud-ouest de l'Algérie).

Plusieurs représentants de cette communauté ont appelé, lors d'une rencontre tenue à Londres, la communauté internationale et les organisations de défense des droits humains à intervenir pour élucider le sort du militant, dont les droits les plus fondamentaux ont été violés par la junte séparatiste qui contrôle les camps de séquestration sur le territoire algérien.

Ils ont tenu à rappeler que M. Ould Sidi Mouloud a été victime de disparition forcée pour avoir exprimé en public son soutien à l'initiative d'autonomie présentée par le Maroc pour régler le conflit artificiel créé autour de l'intégrité territoriale du Royaume.

La disparition de Ould Sidi Mouloud "est la preuve irréfutable que la liberté d'expression et les droits de l'Homme n'ont pas droit de cité dans les camps de Tindouf", ont-ils dit.

La junte séparatiste du polisario a voulu, en kidnappant M. Ould Sidi Mouloud, adresser un message d'intimidation aux autres sahraouis marocains retenus contre leur gré dans les camps de Tindouf, en violation de toutes les règles du droit humanitaire international, ont indiqué les représentants de la communauté marocaine.

Ils ont appelé l'Algérie, en tant que pays qui abrite les camps sur son territoire, à faire prévaloir la voix de la raison et lever le siège imposé aux populations séquestrées afin de leur permettre de jouir de leurs droits les plus élémentaires à la liberté d'expression et de mouvement.

Les participants à la rencontre ont annoncé leur intention de poursuivre la lutte en faveur de la libération de M. Ould Sidi Mouloud et de toute la population de Tindouf, notamment à travers l'organisation, ce weekend, d'une manifestation devant le siège du parlement britannique à Londres.

Cette manifestation sera notamment l'occasion de mettre en relief le calvaire qu'endurent les populations emprisonnées à Tindouf et d'appeler le gouvernement et le parlement britanniques ainsi que les organisations de défense des droits de l'Homme à faire pression sur l'Algérie et ses protégés du polisario pour libérer sans condition préalable M. Ould Sidi Mouloud et garantir son droit à la liberté d'expression et de mouvement.

Plusieurs membres de la communauté marocaine en Grande-Bretagne avaient participé à une manifestation organisée au début du mois d'octobre devant le siège du Parlement de Westminster pour exprimer leur solidarité avec M. Ould Sidi Mouloud.
 
Venus de plusieurs régions du Royaume-Uni, les membres de la communauté marocaine et plusieurs acteurs des droits de l'Homme ont scandé lors de cette manifestation des slogans appelant à la libération immédiate de M. Ould Sidi Mouloud et à garantir sa protection contre la torture pratiquée par les séparatistes du polisario sur le sol algérien.

La manifestation a été l'occasion de sensibiliser l'opinion publique britannique et les forces vives du Royaume-Uni au sujet de l'enlèvement de M. Ould Sidi Mouloud et au-delà les interpeller au sujet de la situation inhumaine dans laquelle des milliers de sahraouis marocains vivent dans les camps de séquestration sur le territoire algérien, privés de leurs droits les plus fondamentaux.

Des lettres et des pétitions, distribuées à cette occasion, ont exprimé le soutien aux appels à la libération de Ould Sidi Mouloud, lancés par les organisations internationales de défense des droits de l'Homme, dont Amnesty International et Human Rights Watch.

Rappelons qu'Amnesty International a fait état de craintes au sujet de la sécurité de M. Ould Sidi Mouloud.

Soulignant que la junte séparatiste exerce la répression contre les dissidents, Amnesty a relevé que M. Ould Sidi Mouloud a été enlevé à son retour dans les camps de Tindouf après avoir exprimé son soutien à l'initiative d'autonomie présentée par le Royaume.

Selon Amnesty, la famille du militant est toujours sans nouvelle de lui depuis son enlèvement, une situation qui, selon l'organisation, "suscite des craintes pour sa sécurité".

Amnesty, tout en insistant que M. Ould Sidi Mouloud "ne doit pas faire l'objet de représailles dans les camps de Tindouf", a appelé les séparatistes du "polisario" à révéler le lieu de sa détention.

"Amnesty International estime que le soutien pacifique au plan d'autonomie ne doit pas être perçu comme un acte qui justifie les restrictions imposées à la liberté d'expression", a dit l'organisation.

©MAP-Tous droits réservés
 
Venus de plusieurs régions du Royaume-Uni, les membres de la communauté marocaine et plusieurs acteurs des droits de l'Homme ont scandé lors de cette manifestation des slogans appelant à la libération immédiate de M. Ould Sidi Mouloud et à garantir sa protection contre la torture pratiquée par les séparatistes du polisario sur le sol algérien.

La manifestation a été l'occasion de sensibiliser l'opinion publique britannique et les forces vives du Royaume-Uni au sujet de l'enlèvement de M. Ould Sidi Mouloud et au-delà les interpeller au sujet de la situation inhumaine dans laquelle des milliers de sahraouis marocains vivent dans les camps de séquestration sur le territoire algérien, privés de leurs droits les plus fondamentaux.

Des lettres et des pétitions, distribuées à cette occasion, ont exprimé le soutien aux appels à la libération de Ould Sidi Mouloud, lancés par les organisations internationales de défense des droits de l'Homme, dont Amnesty International et Human Rights Watch.

Rappelons qu'Amnesty International a fait état de craintes au sujet de la sécurité de M. Ould Sidi Mouloud.

Soulignant que la junte séparatiste exerce la répression contre les dissidents, Amnesty a relevé que M. Ould Sidi Mouloud a été enlevé à son retour dans les camps de Tindouf après avoir exprimé son soutien à l'initiative d'autonomie présentée par le Royaume.

Selon Amnesty, la famille du militant est toujours sans nouvelle de lui depuis son enlèvement, une situation qui, selon l'organisation, "suscite des craintes pour sa sécurité".

Amnesty, tout en insistant que M. Ould Sidi Mouloud "ne doit pas faire l'objet de représailles dans les camps de Tindouf", a appelé les séparatistes du "polisario" à révéler le lieu de sa détention.

"Amnesty International estime que le soutien pacifique au plan d'autonomie ne doit pas être perçu comme un acte qui justifie les restrictions imposées à la liberté d'expression", a dit l'organisation.

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derniere nouvelle,
monsieur selma ould sidi mouloud a repris ses fonctions au sein de la pretigieuse rasd.
 
Le Comité de vigilance et de soutien des juristes français à Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud rappelle à l’opinion publique, et notamment française, que celui-ci a été enlevé le 21 septembre 2010 par des miliciens du Polisario. Le comité constate qu’on est toujours sans aucune nouvelle de l’intéressé qui serait maltraité par ses geôliers.

Selon le Comité de soutien, "Il faut exiger la libération immédiate de M. Mouloud qui doit être remis au Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) comme l’exigent les conventions internationales applicables en l’espèce".

"Ainsi, le HCR doit-il exiger des autorités algériennes, qui abritent le mouvement séparatiste sur leur territoire, qu’elles fassent en sorte que Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud soit remis au HCR à Tindouf. Plus généralement, le HCR doit veiller à ce que soit mis fin aux exactions dont sont victimes les personnes des camps de Tindouf", conclut-il.

L’Algérie a été interpellée au Parlement européen pour mettre fin à la situation humanitaire inacceptable dans laquelle se trouve le dissident du Polisario, Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud. La poursuite de sa détention au secret, en territoire algérien, est inacceptable, ont fait valoir des députés européens.

Le Polisario avait fictivement annoncé le 6 octobre, la libération de Mustapha Salma, mais sa famille et les ONG demeurent toujours sans nouvelles de lui. Ils ne sont pas au courant ni de son lieu ni de ses conditions de détention, et ils s’en inquiètent.

Le Comité de vigilance et de soutien regroupe Christophe BOUTIN, professeur agrégé de droit public, directeur du CENTRE, Faculté de droit de Caen, Jean-Yves de CARA, professeur agrégé de droit public à la Faculté de droit Paris Descartes, Patrick CHAUVIN, docteur en droit, avocat à la Cour d’appel de Paris, Sigrid CHOFFE-HAROUEL, docteur en droit, maître de conférences à la Faculté de droit de l’Université de Paris XII, André DECOCQ, professeur émérite à la Faculté de droit Paris II Panthéon-Assas, doyen honoraire de la Faculté de droit de Lyon, Michel DEGOFFE, professeur agrégé de droit public à la Faculté de droit Paris Descartes, Michel de GUILLENCHMIDT, doyen honoraire de la Faculté de droit Paris Descartes, avocat, Jean-Louis HAROUEL, agrégé des facultés de droit, professeur à l'Université Paris II Panthéon-Assas, Grégory HOUILLON, maître de conférences à la Faculté de droit de Poitier, Arnaud LEGALL, maitre de conférences à la Faculté de droit de Caen, avocat, Anne-Marie Le POURHIET, professeur agrégé de droit public à l’Université Rennes 1, Jean-François POLI, doyen honoraire de la Faculté de droit de l'Université de Corse, avocat, Frédéric ROUVILLOIS, professeur agrégé de droit public à la Faculté de droit Paris Descartes, Michel ROUSSET, professeur honoraire, ancien doyen de la Faculté de droit de Grenoble, et Charles SAINT-PROT, directeur de l’Observatoire d’études géopolitiques.


Jeudi 28 Octobre 2010
Atlasinfo
 
Londres, 29/10/10- L'Algérie assume la responsabilité de la sécurité de M. Mustapha Ould Sidi Mouloud, enlevé dans les camps de Tindouf par les milices du police, écrit le magazine britannique "North-South" dans son numéro de novembre.

L'enlèvement de M. Ould Sidi Mouloud "est un affront à la liberté d'expression et de mouvement et la responsabilité de sa sécurité incombe à l'Algérie", indique le magazine dans un article d'Alan Brown.

L'auteur de l'article, intitulé "le polisario: fausse alerte ou tricherie?", souligne que M. Ould Sidi Mouloud "est incarcéré sur le territoire algérien en violation flagrante de la Convention de Genève sur les droits de l'homme".

M. Ould Sidi Mouloud a été enlevé à son arrivée en septembre dernier sur le territoire algérien après une visite au Maroc, rappelle la revue, soulignant qu'aucune information n'est disponible au sujet du lieu de détention du militant sahraoui.

"Personne n'est au courant du sort de M. Ould Sidi", indique la source, rappelant que le père du militant s'est rendu au siège des Nations-Unies à New York pour appeler à la libération de son fils et à garantir sa sécurité.

En dépit de ces appels, aucune information n'a filtré d'Alger au sujet du sort du militant, enlevé pour s'être publiquement prononcé en faveur du plan d'autonomie présenté par le Maroc pour régler, sous souveraineté marocaine, la question du Sahara et pour avoir exprimé sa volonté de promouvoir parmi les habitants des camps de Tindouf l'initiative d'autonomie en tant que solution la plus fiable.

"Il s'agit d'une tragédie humaine d'une dimension intenable", observe la revue britannique.

Si les camps situés sur le sol algérien étaient strictement réservés "aux réfugiés" pourquoi les forces algériennes de sécurité travaillent étroitement avec les milices du polisario, s'interroge, par ailleurs, la publication, relevant que ces camps sont soient des camps de réfugiés ou d'entrainement militaire.

Le magazine s'est également interrogé si ce sont ces raisons-là qui ont amené les autorités algériennes a refusé l'accès du Comité de la Croix Rouge et du Haut Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés aux camps de Tindouf pour y mener un recensement des habitants.

Le HCR a récemment utilisé des informations satellitaires pour évaluer le nombre approximatif des populations des camps de Tindouf et a révisé le chiffre de 165.000 avancé par l'Algérie à seulement 90.000, poursuit "North-South", soulignant que "la communauté internationale, qui a été pendant longtemps induite en erreur, doit prendre conscience des chiffres gonflés fournis par l'Algérie et s'interroger au sujet des raisons du refus algérien de mener un recensement de ces populations.
 
Smara, 30/10/10 - Le militant sahraoui Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud a essuyé des tirs lors d'une tentative d'évasion du calvaire physique et psychique auquel il est soumis, dans son lieu de détention depuis cinq semaines, par les milices du "polisario" et les autorités algériennes, a annoncé samedi le Comité d'action pour la libération de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud.

Le Comité précise que la famille du militant sahraoui a reçu des informations selon lesquelles M. Salma Ould Sidi Mouloud, qui souffre de blessures au niveau de la jambe, a essuyé des tirs de ses geôliers lors de cette tentative d'évasion.

Le Comité s'est dit profondément préoccupé par cette tournure dangereuse et exprimé ses craintes des représailles ou des menaces d'attenter à la vie d'Ould Sidi Mouloud, tout en appelant à l'ouverture d'une enquête urgente sur les circonstances des tirs qu'a essuyés Mustapha Salma en mettant sa vie en péril.

Il a dénoncé la torture et les pressions auxquelles il est soumis pour le contraindre à renoncer à sa position favorable au plan d'autonomie présenté par le Maroc, en tan qu'unique solution sérieuse pour mettre un terme au conflit sur le Sahara.

Le Comité a aussi dénoncé l'interdiction par les autorités algériennes et le "polisario" à la famille de Mustapha Salma de lui rendre visite et leur impute la responsabilité entière de sa sécurité physique.

A ce propos, il a appelé la communauté internationale et l'ensemble des Organisations et instances des droits de l'Homme à maintenir la pression sur les autorités algériennes pour les contraindre à libérer Mustapha Salma et à garantir tous ses droits à exprimer librement ses opinions, à se déplacer et à rejoindre sa famille dans les camps de Tindouf.

Le Comité a également dénoncé le black-out et la désinformation imposés à la juste cause de Mustapha Salma depuis son enlèvement, le 21 septembre dernier, par les milices du "polisario", ainsi que l'alignement partial et biaisé sur les thèses des autorités algériennes, qui sont juridiquement et moralement responsables de sa situation.

30/10/2010
(MAP) Maghreb Arabe Presse
 
Washington- Bien que le polisario ait annoncé la "libération" de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, le 6 octobre, ce dernier "demeure dans un état de confinement" dans la région éloignée de Mhiriz, indique mercredi un communiqué de Human Rights Watch (HRW).

L'organisation internationale des droits de l'Homme, qui déplore "l'inexistence d'observateurs étrangers sur le terrain pour vérifier si Mustapha Salma est traité humainement", souligne qu'il avait été enlevé le 21 septembre dernier, (...) après avoir déclaré son soutien à la proposition marocaine d'autonomie.

Les membres de la famille de Mustapha Salma, joints au téléphone mercredi par HRW, sont "sans nouvelles de lui depuis son enlèvement", affirme cette ONG internationale, appelant le polisario "à autoriser l'homme qu'il détient à avoir un accès libre à sa famille".

HRW rappelle, d'autre part, que Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud avait donné une conférence de presse, le 9 août dernier à Smara, durant laquelle il s'est prononcé en faveur du plan marocain d'autonomie en tant que solution "viable" au conflit du Sahara.

03/11/2010
©MAP-
 
Laâyoune- Cinq femmes membres de la famille de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud ont rallié récemment la mère-patrie fuyant le calvaire des camps de Tindouf.

Ces femmes sont arrivées mardi dans la ville de Laâyoune après avoir passé des années de répression et de privation dans ces camps.

Mme Nkiya Bent Cheikh (45 ans), qui a regagné la mère-patrie en compagnie de sa fille âgée de deux ans après 35 ans passés dans les camps de Tindouf, a affirmé qu'elle a pris cette décision parce qu'elle ne pouvait plus supporter la vie dans ces camps.

04/11/2010
©MAP
 
Sahara occidental : Un dissident "libéré" maintenu en isolement quasi-total
Le Front Polisario devrait autoriser Mostapha Selma Sidi Mouloud à contacter librement sa famille
Novembre 3, 2010

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Sahara occidental : Le Polisario a arrêté l'un des rares dissidents
Human Rights in Western Sahara and in the Tindouf Refugee Camps
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Page Maroc/Sahara occidental
Article : AFP 03.11.10

« Le Front Polisario affirme coopérer pleinement avec le HCR pour régler la situation de Selma. Mais ce sont des représentants du Polisario qui ont placé Selma en détention il y a six semaines dans un avant-poste isolé en plein désert, apparemment à cause de ses opinions politiques, et ils doivent à présent l'autoriser à contacter sa famille.»

Sarah Leah Whitson, Directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord chez Human Rights Watch

(New York, le 3 novembre 2010) - Le Front Polisario, mouvement pour l'indépendance du Sahara occidental, devrait autoriser un homme qu'il a placé en détention au mois de septembre à voir sa famille sans délai, a déclaré aujourd'hui Human Rights Watch. Le Polisario a emprisonné Mostapha Selma Sidi Mouloud le 21 septembre 2010, l'accusant de « trahison » et d' « espionnage » pour le compte de l' « ennemi » [le Maroc], suite à sa déclaration publique de soutien à la proposition du Maroc pour résoudre le conflit au Sahara occidental.
 
Selma vivait avec sa femme et ses cinq enfants à el-Ayoun, un camp de réfugiés sahraouis géré par le Polisario près de Tindouf. Il travaillait comme officier de police et n'avait semble-t-il aucun passé politique connu au sein des camps de réfugiés. Le 9 août dernier, il a pourtant donné une conférence de presse à Smara, au Sahara occidental sous contrôle marocain, pour soutenir le projet d'autonomie comme une troisième option viable entre l'indépendance et la totale intégration au Maroc. Le Polisario l'a arrêté dès son retour sur le territoire contrôlé par le Front.

Les proches de Selma - ceux qui vivent dans les camps de réfugiés de Tindouf comme ceux qui résident au Sahara occidental sous contrôle marocain - ont confirmé lors de conversations téléphoniques avec Human Rights Watch (la plus récente date d'aujourd'hui), qu'il n'a eu aucun contact avec sa famille depuis son arrestation, et qu'ils désirent le voir.

À Mehriz, seuls fonctionnent les téléphones satellites. Le Polisario en a fournit un à Selma quand le HCR a voulu s'entretenir avec lui.
 
Le Polisario, qui administre les camps de réfugiés sahraouis en Algérie avec le soutien du gouvernement algérien, réclame un référendum populaire pour déterminer l'avenir politique du Sahara occidental, en incluant l'indépendance comme une option possible. Un plan soutenu par les Nations Unies pour organiser un référendum a été mis en route conjointement avec un cessez-le-feu entre le Polisario et le Maroc en 1991, mais s'est retrouvé bloqué face à l'opposition du Maroc, qui rejette l'option de l'indépendance pour le Sahara occidental.

Le Maroc administre de facto environ 80 pour cent du Sahara occidental comme s'il faisait partie de son propre territoire, depuis qu'il en a pris le contrôle quand l'Espagne, l'ancienne puissance coloniale, s'est retirée en 1975. La communauté internationale ne reconnaît pas cette annexion par le Maroc. La part restante du territoire est contrôlée par le Polisario, comme partie intégrante de la République arabe sahraoui démocratique autoproclamée, qui est reconnue par une douzaine de pays.

Dans les camps de réfugiés sahraouis en Algérie, le soutien au projet d'autonomie proposé par le Maroc est rarement exprimé en public. Le Front Polisario et ses partisans considèrent le Maroc comme une force d'occupation sur leur sol natal, et sa proposition d'autonomie comme un refus du droit des Sahraouis à l'autodétermination.

En annonçant la libération de Selma, le Polisario a demandé au HCR de prendre en charge l'organisation du départ de celui-ci. Le HCR, qui a des équipes basées au Sahara occidental sous contrôle marocain ainsi que dans les camps de réfugiés de Tindouf, n'est en revanche pas représenté dans la zone du Sahara occidental contrôlée par le Polisario, dont fait partie Mehriz.

Le HCR s'est mis en contact avec le Polisario et avec les gouvernements de pays voisins et d'autres États concernés pour discuter avec Selma des choix qui s'offrent à lui et de ses préférences, et pour organiser son transfert vers un lieu sûr de son choix.
 
Le HCR a déclaré à Human Rights Watch que ses équipes ont rencontré à plusieurs reprises la famille de Selma dans les camps de réfugiés, et ont téléphoné à Selma lui-même, la conversation la plus récente remontant au 1er novembre. Le HCR a affirmé sa certitude que d'après les conversations, il s'agissait bien de Selma à l'autre bout du fil.



« Bien que Mostapha Selma ne soit plus officiellement un prisonnier du Polisario, il n'y a aucun observateur extérieur sur place qui puisse vérifier qu'il est correctement traité » a déclaré Sarah Leah Whitson. « Le Polisario, qui porte la responsabilité du bien-être de Selma, devrait commencer par lui permettre de communiquer librement avec sa famille.»
 
MAP : 07 - 11 - 2010

Plus de 2.600 personnalités françaises et marocaines ont signé une pétition pour la libération de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud.
Cette pétition est actuellement en circulation en France à l'initiative du Collectif Solidarité International Pays d'Alençon (SIPA). Les signataires, issus de différentes régions de France (Alençon, Nancy, Le Mans, Sarthe, Metz, Caen, Mulhouse etc.), exigent la libération immédiate de Sidi Mouloud, détenu au secret par les miliciens du polisario, depuis son arrestation le 21 septembre dans les camps de Tindouf, sur le territoire algérien, pour "avoir soutenu publiquement la proposition marocaine d'autonomie".
Ils dénoncent les "violations graves" des droits de l'homme commises à l'encontre de cet ancien responsable du polisario qui a choisi de défendre le projet d'autonomie marocain et dont l'enlèvement, rappellent-ils, a été souligné par les différentes organisations internationales de défense des droits de l'homme (Human Rights Watch, Amnesty international etc.).
"La détention au secret de Mustapha Salma ainsi que la torture et les mauvais traitements auxquels il est soumis constituent des violations graves du pacte international relatif aux droits civils et politiques", lit-on sur la pétition.
 
Alger - Le père et le frère de Mustapha Salma, respectivement Ismaili Moulay Salma Ould Sidi Mouloud et Mohamed Cheikh, bloqués à l'aéroport d'Alger depuis hier à 14H00, attendent toujours une réponse de la part des autorités algériennes, apprend-on mardi vers 01H00 (HL), auprès du frère de Mustapha Salma.

Ismaili Moulay Salma Ould Sidi Mouloud et Mohamed Cheikh comptent se rendre dans les camps de Tindouf, dans le sud-ouest algérien, pour rencontrer l'épouse et les enfants de Mustapha Salma, enlevé le 21 septembre 2010 par les milices du polisario alors qu'il se rendait aux camps de Tindouf pour rejoindre sa famille.

"L'aéroport s'est vidé et il ne reste que nous et des agents d'entretien. Nous n'avons toujours reçu aucune réponse. Nos passeports sont toujours confisqués. On attend toujours une réponse", a affirmé à MAP-Alger, Mohamed Cheikh qui préside le Comité d'action pour la libération de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud.

Devant l'état de santé "préoccupant" du militant sahraoui, le Comité d'action pour la libération de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, avait indiqué lundi dans un communiqué qu'il "porte à la connaissance de l'opinion publique internationale et des organisions de défense des droits de l'Homme sa décision d'aller à Tindouf en Algérie pour rendre visite à l'épouse et aux enfants de Mustapha Salma".

Le Comité a exprimé sa "préoccupation quant au sort de Mustapha Salma dont l'état de santé se détériore de jour en jour, et sa vie est en danger suite aux blessures dont il a été victime lors de sa poursuite par les milices du polisario qui lui ont tiré dessus".

Il interpelle également toutes les consciences vives à faire pression sur l'Algérie et le "polisario" pour libérer Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, permettre à sa famille de le contacter par téléphone et de lui rendre visite dans le lieu de sa détention.

Le militant Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud a été enlevé le 21 septembre 2010 par les milices du polisario alors qu'il se rendait aux camps de Tindouf pour rejoindre sa famille, au seul motif d'avoir exprimé son opinion favorable à la proposition d'autonomie proposée par le Maroc, en tant que solution crédible et sérieuse pour parvenir à un règlement définitif du conflit artificiel autour du Sahara, rappelle le Comité.


09/11/2010

©MAP-Tous droits réservés
 
Le militant Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, enlevé fin septembre dernier par les milices du "polisario", est détenu dans un conteneur mobile dans les mêmes conditions que l'Organisation séparatiste basque, l'ETA, avait séquestré une année et demi durant (entre 1996 et 1997) Ortega Lara, à l'époque fonctionnaire de l'administration pénitentiaire espagnole, indique l'ONG Lumière et justice.

Le conteneur, ou prison mobile, dans lequel Mustapha Salma est détenu actuellement en plein désert possède les mêmes dimensions que la fosse où l'ETA avait retenu Ortega Lara à Mondragon (Pays Basque-Nord de l'Espagne) pendant 532 jours avant qu'il ne soit libéré par la police espagnole, souligne cette ONG sahraouie des droits de l'Homme présidée par Mohamed Cherif, un ex-détenu du "polisario".

Dans un communiqué parvenu à la MAP, l'ONG Lumière et justice a condamné fermement l'enlèvement de Mustapha Salma par les milices du "polisario" avec la complicité des services de renseignement algériens, pour le simple fait d'avoir clamé haut et fort son soutien à l'initiative marocaine d'autonomie au Sahara, qualifiant cette séquestration "d'acte lâche".

Le président de cette ONG a rappelé que plusieurs organisations internationales de défense des droits de l'Homme ont demandé à l'Algérie la libération immédiate de Mustapha Salma, tout en exprimant leur ferme condamnation des violations flagrantes commises par les dirigeants du "polisario" contre les habitants des camps de Tindouf dans le sud-ouest algérien.

Dans une déclaration à MAP-Madrid dans le cadre de la campagne internationale de solidarité avec Mustapha Salma lancée dernièrement à l'initiative des ONG américaines, "Free my family now" et "Leadership council for human rights", Cherif a exprimé la solidarité de l'ONG qu'il préside avec le père de ce militant dont les droits ont été violés par le "polisario".

L'ONG Lumière et justice avait appelé récemment le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, à faire pression sur le "polisario" et l'Algérie pour élucider le sort des personnes portées disparues dans les geôles de Tindouf.

http://www.menara.ma/portal/site/fr...toid=38409b178314c210VgnVCM1000000304a8c0RCRD
 
Rabat, 15/11/10- L'association "Amis d'Ibn Battouta pour le développement social et culturel" a organisé, lundi devant le siège de l'ONU à Rabat, un sit-in de solidarité avec Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, enlevé le 21 septembre dernier par les milices du "polisario" sur le territoire algérien.

L'association a indiqué dans un communiqué, qu'elle a remis à cette occasion un message adressé au secrétaire général de l'ONU, appelant cette organisation à accorder tout l'intérêt nécessaire à la question humanitaire de Mustapha Salma.

L'association a également appelé à fournir tous les efforts pour libérer Ould Sidi Mouloud et à lever le blocus imposé aux séquestrés de Tindouf, ou au moins soumettre ces camps au contrôle international, pour garantir la sécurité, et y envoyer une mission du Croissant Rouge pour assurer les droits des séquestrés.

Des milliers de séquestrés dans les camps de Tindouf vivent dans des conditions inhumaines, dépourvus du minimum possible leur garantissant sécurité et dignité, ont-ils relevé.

(MAP)
 
Calvaire d'Ould Sidi Mouloud: Human Rights Watch fait part de ses "inquiétudes"

Washington- L'organisation internationale des droits de l'Homme, Human Rights Watch (HRW), a fait part, jeudi à Washington, de ses "inquiétudes" quant à la situation actuelle de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud "qui n'a pas encore été libéré".

"Nous suivons de près et au quotidien le dossier Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud", a déclaré à la MAP le Directeur adjoint du Département Moyen-Orient et Afrique du Nord au sein de HRW, Eric Goldstein.

Au lendemain de l'arrestation d'Ould Sidi Mouloud, le 21 septembre dernier, par les milices du polisario au motif d'avoir soutenu publiquement le plan marocain d'autonomie au Sahara, Human Rights Watch avait appelé à sa libération "immédiate".

Ould Sidi Mouloud était dans "son plein droit, lorsqu'il s'était publiquement prononcé pour la proposition marocaine d'autonomie, en affirmant qu'il se rendrait dans les camps de Tindouf pour la défendre", avait souligné l'organisation internationale.

HRW avait, dans ce cadre, rappelé à l'Algérie "sa responsabilité quant à la nécessité de garantir les droits de toutes les personnes se trouvant sur son territoire", en l'occurrence "le droit à la libre expression de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud".

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je préfère me tromper rabé ghfère liya je pense qu'il est agent double depuis son retour, ce sont que de troubles qui s'accumulent au sahara
 
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